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N[umér]o 116. La 15ème compagnie de tirailleurs. [légende d'origine]
Catégories
Période antérieure à 1914 |
Soudan français (Mali) |
Troupes coloniales / Troupes de marine |
Mots clés
Informations techniques
Procédé original | Positif |
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Format d'origine | 4,5x10 |
Support d'origine | Plaque de verre |
Couleur | Noir et blanc |
Orientation | paysage |
Propriétés
Référence | D39-4-116 |
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Date de début | 25/08/1899 |
Date de fin | 03/03/1903 |
Photographe(s) | Pierre Marie Alfred Citerne - |
Lieu(x) | Afrique-Occidentale française (AOF) - Soudan Français - |
Origine | Citerne, Pierre |
Mention obligatoire | © ECPAD/fonds Pierre Citerne/Pierre Citerne |
Domaine public | Oui |
La photographie est issue du reportage suivant :
Archives photographiques du lieutenant Pierre Citerne au Soudan français (1899-1903).
Voir la notice du reportageDescription du reportage
Le corps des tirailleurs sénégalais, terme générique donné à toutes les unités d'infanterie recrutées dans les colonies françaises d'Afrique subsaharienne, est créé en 1857. Le 2e régiment de tirailleurs sénégalais, appelé initialement régiment de tirailleurs soudanais, est constitué en 1892. Les tirailleurs sénégalais participent à toutes les opérations menées par l'armée française en Afrique occidentale.
L'expansion française au Soudan débute à la fin des années 1870. Le procédé consiste à avancer à l'intérieur des terres, du Sénégal au Niger, puis au Tchad, et à relier les territoires conquis à partir des zones tenues sur le littoral du golfe de Guinée en Côte d'Ivoire et au Dahomey.
Créée par un décret du 16 juin 1895, sous la direction d'un gouverneur général, l'Afrique-Occidentale française (A.O.F.) répond à la nécessité de coordonner sous une autorité unique la pénétration française à l'intérieur du continent africain. Elle réunit la Côte d'Ivoire, le Dahomey, la Guinée puis le Soudan avec le Sénégal. Le gouverneur général réside à Dakar ; des gouverneurs locaux sont à la tête de chaque territoire, subdivisé en cercles, cantons et villages.
Si la période de conquête s'achève en 1898 avec la capture de Samory Touré et la chute du royaume de Sikasso, plusieurs colonnes sont encore engagées pour consolider l'autorité française et réprimer les révoltes. Du point de vue français, la pacification consiste à améliorer les services (liaisons routières, chemin de fer, ponts, postes fortifiés), développer l'économie (agriculture et commerce), diminuer le taux de maladie chez les militaires et utiliser de manière accrue les troupes indigènes.
Les clichés que le lieutenant Pierre Citerne réalise sur le territoire du Soudan français présentent, d'une part, le contexte colonial (travaux d'aménagement du territoire, instruction des tirailleurs, etc.) et, d’autre part, l'intérêt du photographe pour les populations locales saisies dans leurs activités et leurs travaux quotidiens, les camps de tirailleurs, les jours de marché ou encore les grands rassemblements religieux. Enfin, ce reportage photographique permet de découvrir l'architecture en terre crue caractéristique des maisons villageoises et des mosquées de la région soudanaise.
Note : la date d'entrée de ce fonds mentionnée par défaut dans la présente notice est le 1er juillet 1984 dans la mesure où le courrier de la donatrice conservé dans le dossier d'affaires du fonds ne précise pas le jour du mois de juillet 1984.
Photos du reportage(139)
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No 1. Vue de Sikaso, côté Nord.
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No 10. Femme indigène.
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No 100. La Tabaski. La prière.
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No 101. Marché de Kita.
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No 102. La Tabaski.
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No 103. Pont du Baoulé. Route de ravitaillement.
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No 104. Kati. Passage de Maures.
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No 105. Marché de Kayes.
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No 106. Un campement sur la route de ravitaillement.
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No 107. La Tabaski.
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No 108. La Tabaski.
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No 109. Femmes Karaboro.
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No 11. Femmes indigènes.
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No 110. Dioulas.
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No 111. Indigènes apportant du caoutchouc au poste.
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No 112. Chef indigène de Sikaso.
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No 113. Scène de famille.
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No 114. Route de ravitaillement.
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No 115. Sikaso. La bananeraie.
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No 117. La Tabaski.