Nesle (Somme). Les ruines de l'église. L'explosion à eu lieu trois jours après le départ des allemands. [légende d'origine]

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Nesle (Somme). Les ruines de l'église. L'explosion à eu lieu trois jours après le départ des allemands. [légende d'origine]

Photographe(s) : Chosson

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Datant du XVI siècle, la collégiale de Nesle est entièrement détruite le 9 septembre 1918 par l'explosion d'un stock d'explosif laissé dans la crypte de l'église. Ne pouvant évacuer les munitions, les Allemands décident de faire sauter le dépôt d'explosif à l'aide d'une bombe à retardement. Lorsque les troupes alliées entrent dans la ville, l'explosion se produit, soufflant également le château du marquis de Nesle.

Catégories

Front occidental

SPCG [service photographique et cinématographique de la guerre] (1918-1919)

Édifice religieux

1918 Autres secteurs

Mots clés

Destruction Eglise Homme Ruine Soldat Village

Informations techniques

Procédé original	Négatif
Format d'origine	6x13
Support d'origine	Plaque de verre
Couleur	Noir et blanc
Orientation	largeur

Propriétés

Référence	SPA 9 OX 170
Date de début	12/09/1918
Date de fin	12/09/1918
Photographe(s)	Chosson -
Lieu(x)	Nesle - Picardie - Somme -
Origine	SPCG (service photographique et cinématographique de guerre)
Mention obligatoire	© Chosson/ECPAD/Défense

La photographie est issue du reportage suivant :

L'embarquement de prisonniers allemands pour Rouen.

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Description du reportage

Le reportage s'ouvre sur des images de Nesle et Ham en ruines. L'église de Nesle a été dévastée par l'explosion d'un stock d'explosifs laissé par les troupes allemandes à leur départ de la ville. Le 7e RG (régiment du Génie) travaille à la construction d'un pont sur la Somme pour permettre le passage de l'artillerie lourde. Le château Lebandy à Saucourt, habité par le général allemand Von Hutier, a été détruit par les Allemands à leur départ.

A Grandvillers dans l'Oise, des prisonniers allemands, après une quarantaine sanitaire, embarquent pour Rouen. Les soldats français du 2e régiment du génie forment l'escorte du convoi. Des infirmiers allemands, sous la direction de médecins-majors français, organisent l'évacuation des blessés. S'ajoute un portrait du major Massol.

A Amiens, la vie reprend son cours place Gambetta tandis qu'à la gare Saint-Roch, des soldats italiens enlèvent les décombres. Des soldats indiens sont photographiés devant la gare.

Notes :
Amiens : voir film 14.18 B 761.