PHOTO

Nogent-sur-Marne. Hôpital colonial. Pavillon. [légende d'origine]

Photographe(s) : inconnu Ede


Le pavillon Guyane devant lequel se trouvent plusieurs soldats et une infirmière est réservé aux officiers. De gauche à droite : le premier officier est un sergent du 143e régiment d'infanterie et semble porter la croix de Guerre et la médaille militaire. Le troisième est un lieutenant du 21e régiment d'infanterie coloniale décoré de la médaille militaire et peut-être de la médaille commémorative du Maroc où le 21e RIC a fait un bref passage avant 1914. A sa gauche, un lieutenant porte la croix de Guerre. Tous sont pris en photo par l'officier au premier plan à droite qui porte le brassard noir au bras gauche synonyme d'un deuil familial.

Informations techniques

Procédé original Négatif
Format d'origine 13x18
Support d'origine Plaque de verre
Couleur Noir et blanc
Orientation paysage

Propriétés

Référence SPA 4 R 36
Date de début 12/01/1916
Date de fin 12/01/1916
Photographe(s) inconnu Ede -
Lieu(x) Nogent-sur-Marne - Paris-Ile-de-France - Val-de-Marne -
Origine SPA/SPCA
Mention obligatoire © R. Ede/ECPAD/Défense

La photographie est issue du reportage suivant :

L'hôpital colonial de Nogent-sur-Marne (2).

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Description du reportage

Images de la vie quotidienne à l'hôpital colonial de Nogent-sur-Marne : les repas, les soins, la réception du courrier, le repos, des activités diverses comme une partie de criquet et la préparation de gaze pour des pansements, des funérailles.

L'hôpital de Nogent est installé dans le Jardin colonial où se situe l'école nationale supérieure d'agriculture, de la fin août 1914 jusqu'en avril 1919. Il accueille d'abord des Métropolitains, puis, à partir de décembre 1914, essentiellement des soldats des troupes coloniales dont une majorité de confession musulmane, entrainant la construction d'une mosquée dans le Jardin. Les soldats sont regroupés par origine dans différents pavillons. Plusieurs cartes postales et photographies circulent à l'époque pour montrer, dans le cadre de la propagande, les bons traitements apportés à ces hommes ainsi que le respect de leurs cultures, leurs religions et leurs interdits alimentaires respectifs.

Voir le reportage SPA 2 R.

Photos du reportage(12)