reportage
Activités du CSEM (Centre saharien d'expérimentations militaires) à Reggane (Algérie). Préparatif et tir Gerboise bleue.
En avril 1958, Félix Gaillard, Président du Conseil, décide que la première expérimentation française d'une arme atomique se déroulera au début de l'année 1960, décision confirmée par le général de Gaulle en juillet 1958. Le CIAS (Commandement Interarmées des Armes Spéciales), placé sous les ordres du général Ailleret, est alors chargé de la préparation des essais nucléaires au Sahara, retenu comme champ de tir pour les essais atmosphériques de la bombe A.
L'oasis de Reggane, située en Algérie à 700 km au sud de Colomb Bechar, accueille le CSEM (Centre Saharien d'Expérimentations Militaires) réparti sur deux sites : la base Vie et la base avancée d'Hammoudia. Rapidement installée sur un plateau à une quinzaine de kilomètres au sud-est de Reggane, la base Vie regroupe les quartiers d'habitation, des locaux techniques, en surface ou souterrains, un hôpital et des centres de transmissions ainsi qu'un aérodrome doté d'une piste de 2 400 mètres. A 45 km au Sud-Ouest, à Hammoudia, la base avancée est mise en place pour la campagne de tirs : le champ de tir est composé d'une annexe comportant une piste d'atterrissage, un ensemble d'abris bétonnés et une tour de tir.
Le 13 février 1960 à 7h04, l'essai réussi "Gerboise bleue" fait entrer la France dans le club des puissances nucléaires.
Le reportage, dont la légende d'origine est très lacunaire, montre plus particulièrement :
- la construction du CSEM par le 11e RGS (Régiment du Génie Saharien),
- la vie quotidienne des personnes civils et militaires dans les différents sites du centre : aéroport, foyer, boulangerie, cuisines, laboratoires, etc.
- les préparatifs de l'explosion : revêtement des tenues de protection ; installation aux abords du point zéro de matériels militaires et de mannequins destinés à étudier les effets du souffle de l'explosion ; travail des techniciens dans les laboratoires ; etc.
- la tâche noire au point zéro après l'explosion de la première bombe atomique française,
- les opérations de mesure de la radioactivité et de décontamination des personnels et des véhicules,
- les autorités militaires parmi lesquelles le général de division Charles Ailleret et le général de brigade aérienne Jean Thiry, commandant le GOEN (Groupement Opérationnel d'Expérimentations Nucléaires).
L'opération "Gerboise bleue" a parallèlement fait l'objet d'un documentaire intitulé "Reggane à l'heure H...", réalisé par Jean Herman (alias Jean Vautrin) pour le SCA (Service Cinématographique des Armées). Ce film existe en deux versions : une version courte en noir et blanc (référence ECPAD : SCA 202) et une version longue en couleur (référence ECPAD : SCA 206).
R 8 : lancement de ballons sonde.
16 : expérimentateur revêtu de son vêtement de protection.
17 : expérimentateurs revêtus de leur équipement de protection.
56 : bâtiment de l'état-major (type de bâtiment d'habitation pour cadres).
62 : blockhaus pour observations optiques.
119 : vue générale de Reggan.
121 : idem.
169 : formalités d'arrivée à l'aérogare.
191 : vue d'un souterrain.
197 : entrée d'un souterrain.
240 : l'heure de détente.
220 : avion équipé pour la poursuite du nuage radioactif.
254 : construction d'un bâtiment par le génie et la main-d'oeuvre saharienne.
286 : installations techniques.
293 : un des immeubles réservés aux expérimentations (logements et bureaux).
305 : aérogare et tour de contrôle.
322 : mesure de l'activité due à la contamination. Si l'activité dépasse un certain degré, le matériel sera décontaminé.
333 : décontamination des matériels.
L'oasis de Reggane, située en Algérie à 700 km au sud de Colomb Bechar, accueille le CSEM (Centre Saharien d'Expérimentations Militaires) réparti sur deux sites : la base Vie et la base avancée d'Hammoudia. Rapidement installée sur un plateau à une quinzaine de kilomètres au sud-est de Reggane, la base Vie regroupe les quartiers d'habitation, des locaux techniques, en surface ou souterrains, un hôpital et des centres de transmissions ainsi qu'un aérodrome doté d'une piste de 2 400 mètres. A 45 km au Sud-Ouest, à Hammoudia, la base avancée est mise en place pour la campagne de tirs : le champ de tir est composé d'une annexe comportant une piste d'atterrissage, un ensemble d'abris bétonnés et une tour de tir.
Le 13 février 1960 à 7h04, l'essai réussi "Gerboise bleue" fait entrer la France dans le club des puissances nucléaires.
Le reportage, dont la légende d'origine est très lacunaire, montre plus particulièrement :
- la construction du CSEM par le 11e RGS (Régiment du Génie Saharien),
- la vie quotidienne des personnes civils et militaires dans les différents sites du centre : aéroport, foyer, boulangerie, cuisines, laboratoires, etc.
- les préparatifs de l'explosion : revêtement des tenues de protection ; installation aux abords du point zéro de matériels militaires et de mannequins destinés à étudier les effets du souffle de l'explosion ; travail des techniciens dans les laboratoires ; etc.
- la tâche noire au point zéro après l'explosion de la première bombe atomique française,
- les opérations de mesure de la radioactivité et de décontamination des personnels et des véhicules,
- les autorités militaires parmi lesquelles le général de division Charles Ailleret et le général de brigade aérienne Jean Thiry, commandant le GOEN (Groupement Opérationnel d'Expérimentations Nucléaires).
L'opération "Gerboise bleue" a parallèlement fait l'objet d'un documentaire intitulé "Reggane à l'heure H...", réalisé par Jean Herman (alias Jean Vautrin) pour le SCA (Service Cinématographique des Armées). Ce film existe en deux versions : une version courte en noir et blanc (référence ECPAD : SCA 202) et une version longue en couleur (référence ECPAD : SCA 206).
R 8 : lancement de ballons sonde.
16 : expérimentateur revêtu de son vêtement de protection.
17 : expérimentateurs revêtus de leur équipement de protection.
56 : bâtiment de l'état-major (type de bâtiment d'habitation pour cadres).
62 : blockhaus pour observations optiques.
119 : vue générale de Reggan.
121 : idem.
169 : formalités d'arrivée à l'aérogare.
191 : vue d'un souterrain.
197 : entrée d'un souterrain.
240 : l'heure de détente.
220 : avion équipé pour la poursuite du nuage radioactif.
254 : construction d'un bâtiment par le génie et la main-d'oeuvre saharienne.
286 : installations techniques.
293 : un des immeubles réservés aux expérimentations (logements et bureaux).
305 : aérogare et tour de contrôle.
322 : mesure de l'activité due à la contamination. Si l'activité dépasse un certain degré, le matériel sera décontaminé.
333 : décontamination des matériels.
Catégories
| Guerre d'Algérie (1945-1962) |
| Vie des armées |
| Essais nucléaires (Reggane et In Ecker) |
| Section Algérie (1956-1963) |
Informations techniques
| Nombre de clichés | 838 |
|---|
Propriétés
| Référence | F 60-20 |
|---|---|
| Date de début | 01/01/1960 |
| Date de fin | 29/02/1960 |
| Date de prise de vue | 30/01/1960 |
| Photographe(s) | Raymond Varoqui - |
| Lieu(x) | Algérie - Reggane - Sahara - |
| Personnes représentées | Ailleret, Charles - Thiry, Jean - Vautrin, Jean |