VIDÉO
Magazine des Armées n°111.
[Images d'Algérie].
A Bougie, des groupes d'autodéfense reçoivent leur fanion des autorités françaises, sous les applaudissements de la foule (composée de pieds-noirs) qui assiste à cette cérémonie. Ces groupes défilent ensuite dans les rues de la ville. Ce serait, paraît-il, grâce à l'armement des villageois, qu'auraient été capturés les "chefs fellaghas". Pendant ce temps, "conscients de leur rôle de pacificateurs", les soldats aident les fermiers "libérés ... des égorgeurs" au ramassage des raisins de vendange.
[Actualités de la Défense].
Au large de Brest, la nouvelle promotion d'officiers de marine est visitée par le secrétaire d'état à la marine, M. Anxionnaz. Après la visite, le croiseur-école "Jeanne d'arc" part au large.
A Saint-Maixent-l'Ecole, Max Lejeune, secrétaire d'Etat aux Forces Armées Terre, remet la croix de guerre des TOE (Théâtre d'opérations extérieures) à l'Ecole d'application de l'infanterie. Un défilé clôt la cérémonie.
Guy Mollet, président du conseil, remet la médaille militaire au général Gruenther, chef des forces de l'OTAN dans la cour d'honneur des Invalides à l'occasion de son départ pour les Etats-Unis. Ce dernier dépose une gerbe sur la tombe du soldat inconnu puis, il est raccompagné à l'aéroport par le ministre de la défense Maurice Bourgès-Maunoury.
[L'arrivée des troupes de l'ONU à Port-Saïd et Port-Fouad].
En Egypte, l'installation des troupes de l'Organisation des nations unies (ONU) faisant suite à l'occupation militaire française et anglaise (après la nationalisation du canal de Suez par Nasser en 1956), c'est le général Burns, le chef des troupes de l'ONU qui est accueilli par l'amiral français Barjot et le général anglais Keghtley à Port Saïd. Sous l'égide de l'organisation internationale, des troupes danoises et norvégiennes, yougoslaves et colombiennes remplacent désormais les armées franco-britanniques dans la zone du canal. Les éléments de la troupe danoise relèvent la garde des commandos Marine français devant une centrale électrique. Une prise de vue aérienne au-dessus de ville (Tc 00:11:34 à 00:11:57) est l'occasion de démentir les "accusations mensongères du colonel Nasser qui a osé comparer Port-Saïd à Stalingrad à l'opinion publique internationale".
A Bougie, des groupes d'autodéfense reçoivent leur fanion des autorités françaises, sous les applaudissements de la foule (composée de pieds-noirs) qui assiste à cette cérémonie. Ces groupes défilent ensuite dans les rues de la ville. Ce serait, paraît-il, grâce à l'armement des villageois, qu'auraient été capturés les "chefs fellaghas". Pendant ce temps, "conscients de leur rôle de pacificateurs", les soldats aident les fermiers "libérés ... des égorgeurs" au ramassage des raisins de vendange.
[Actualités de la Défense].
Au large de Brest, la nouvelle promotion d'officiers de marine est visitée par le secrétaire d'état à la marine, M. Anxionnaz. Après la visite, le croiseur-école "Jeanne d'arc" part au large.
A Saint-Maixent-l'Ecole, Max Lejeune, secrétaire d'Etat aux Forces Armées Terre, remet la croix de guerre des TOE (Théâtre d'opérations extérieures) à l'Ecole d'application de l'infanterie. Un défilé clôt la cérémonie.
Guy Mollet, président du conseil, remet la médaille militaire au général Gruenther, chef des forces de l'OTAN dans la cour d'honneur des Invalides à l'occasion de son départ pour les Etats-Unis. Ce dernier dépose une gerbe sur la tombe du soldat inconnu puis, il est raccompagné à l'aéroport par le ministre de la défense Maurice Bourgès-Maunoury.
[L'arrivée des troupes de l'ONU à Port-Saïd et Port-Fouad].
En Egypte, l'installation des troupes de l'Organisation des nations unies (ONU) faisant suite à l'occupation militaire française et anglaise (après la nationalisation du canal de Suez par Nasser en 1956), c'est le général Burns, le chef des troupes de l'ONU qui est accueilli par l'amiral français Barjot et le général anglais Keghtley à Port Saïd. Sous l'égide de l'organisation internationale, des troupes danoises et norvégiennes, yougoslaves et colombiennes remplacent désormais les armées franco-britanniques dans la zone du canal. Les éléments de la troupe danoise relèvent la garde des commandos Marine français devant une centrale électrique. Une prise de vue aérienne au-dessus de ville (Tc 00:11:34 à 00:11:57) est l'occasion de démentir les "accusations mensongères du colonel Nasser qui a osé comparer Port-Saïd à Stalingrad à l'opinion publique internationale".
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Catégories
| 1945-1962 |
| Guerre d'Algérie (1945-1962) |
| SCA [service cinématographique des armées] (1946-1961) |
Générique du film
| Réalisateur | SCA - |
|---|---|
| Genre | Non |
| Lieu(x) | Algérie - Arc de Triomphe - Bougie (Bejaïa - Bgayet)) - Brest - Egypte - Hôtel National des Invalides - Orly - Paris - Port-Fouad - Port-Saïd - Saint-Maixent-l'Ecole - |
| Personnes représentées | Anxionnaz, Paul - Lejeune, Max - Gruenther, Alfred M. - Mollet, Guy - Bourgès-Maunoury, Maurice - Burns, E.L.M. - Barjot, Pierre |
Informations
| Référence | SCA 111 |
|---|---|
| Durée | 00:09:14 |
| Date de réalisation | 07/01/1957 |
| Format d'origine | 35 mm |
| Couleur | Noir et blanc |
| Typologie | Non |
| Origine | SCA : Service Cinématographique des Armées |
| Domaine public | Non |