VIDÉO
Magazine n°22.
Ecoles du devoir". (1)
A l'école de Langenargen (Allemagne), les futurs cadres de l'armée apprennent le métier de chef. Ils forgent leur physique en pratiquant de nombreux sports tels que la lutte, le parcours du combattant en groupe ou le grimper à la corde lisse. La notion de groupe compte plus que leur valeur individuelle. Ils perfectionnent leurs connaissances militaires par divers exercices, dont des assauts qu'ils mènent sous un feu nourri de balles réelles.
Ces pratiques épuisantes sont destinées à éprouver leur caractère ; s'ils réussissent le stage, ils sont déclarés aptes à devenir les chefs de l'armée française "renaissante".
Dans le Tyrol autrichien, à Saint-Christophe, un centre culturel rassemble des étudiants européens, dont des jeunes Allemands, sous la houlette de professeurs d'université, "pour que les nations apprennent à mieux se connaître". Le gouverneur de la partie sous domination française de l'Autriche (2) vient visiter le centre.
Le général Béthouard, chef des forces françaises d'occupation en Autriche, assiste à une démonstration de skieurs. Les chasseurs alpins continuent à s'entraîner pour "refaire de l'armée française la première du monde, comme au temps où la valeur d'une armée se mesurait davantage sur la vaillance des hommes que sur la puissance de feu des armes".
"Dernières images d'Extrême-Orient".
A Chandernagor, les résistants d'Indochine sont secourus et réconfortés après leur sortie des camps de prisonniers japonais. Ils sont regroupés dans un centre de repos et profitent de la ville pour s'y promener et reprendre goût à la liberté.
A Ceylan s'organise, sous l'égide du général Leclerc, le Corps expéditionnaire français en Extrême-Orient. Sa mission principale est de porter assistance aux Français restés en Indochine, menacés par les menées viet-minh. Cette grande unité est composée en grande partie d'éléments de la 2e DB du général Leclerc.
"Les légionnaires du 5e Régiment d'infanterie coloniale" (3) s'embarquent à bord du cuirassé "Richelieu" et du croiseur "Triomphant" pour se rendre à Saigon et redresser l'ordre français dans la capitale de la Cochinchine. Ils sont accueillis par une foule enthousiaste sur le port de Saigon, qui continue à les acclamer lors de leur défilé en ville. Le général Leclerc arrive à son tour à Saigon, où il est ovationné par la foule, car il représente, selon le commentaire, le retour à l'ordre et la sécurité.
La situation de Saigon, même si les rues semblent tranquilles, est critique car "20 000 insurgés isolent la ville". Les marchés et les boutiques manquent de denrées à cause du blocus ; la famine menace.
Dans le delta du Mékong, le "Richelieu" patrouille pour neutraliser les troupes commandos rebelles (4). A terre, la pacification se poursuit. Sur leur avancée, les hommes du CEFEO délivrent des prisonniers français détenus en otages ; ils semblent avoir été soumis à la torture, comme en témoigne la cicatrice sur le cou de l'un d'entre eux qui devait être décapité. Quelques bandes de pillards, commandés par des officiers japonnais déserteurs, écument la région.
La ville de Cocong est reprise, le général Leclerc rassure la population par des tracts et un discours en public sur la "présence bienfaitrice de la France", affirmant que les soldats français sont là pour la protéger, améliorer son bien-être, construire des hôpitaux et des écoles.
Note :
(1) Au début de cette séquence, avant les images de l'école de cadres de Langenargen, la détection plan par plan du film mentionne l'existence d'un premier sujet consacré à l'Ecole militaire enfantine Hériot, sujet qui n'existe dans aucune copie, nitrate ou acétate. Les rushes de ce sujet correspondent cependant aux références ACT 1149 et ACT 1154, qui existent en casemate.
(2) L'Autriche a été partagée en quatre zones d'occupation de 1945 à 1955, tout en conservant son statut de république fédérale.
(3) Le commentaire cite exactement les mots repris dans le résumé entre guillemets ; cependant, les légionnaires ne peuvent appartenir à un régiment d'infanterie coloniale (faisant partie des troupes coloniales, devenues troupes de marine), mais seulement à des régiments étrangers relevant de l'autorité de la Légion étrangère..
(4) Les images, à partir du "Richelieu" patrouillant dans le delta du Mékong, sont en partie les mêmes que dans le MAG 221 ; toutefois, l'ordre dans le montage et le commentaire diffèrent sensiblement. Voir ACT 1102.
A l'école de Langenargen (Allemagne), les futurs cadres de l'armée apprennent le métier de chef. Ils forgent leur physique en pratiquant de nombreux sports tels que la lutte, le parcours du combattant en groupe ou le grimper à la corde lisse. La notion de groupe compte plus que leur valeur individuelle. Ils perfectionnent leurs connaissances militaires par divers exercices, dont des assauts qu'ils mènent sous un feu nourri de balles réelles.
Ces pratiques épuisantes sont destinées à éprouver leur caractère ; s'ils réussissent le stage, ils sont déclarés aptes à devenir les chefs de l'armée française "renaissante".
Dans le Tyrol autrichien, à Saint-Christophe, un centre culturel rassemble des étudiants européens, dont des jeunes Allemands, sous la houlette de professeurs d'université, "pour que les nations apprennent à mieux se connaître". Le gouverneur de la partie sous domination française de l'Autriche (2) vient visiter le centre.
Le général Béthouard, chef des forces françaises d'occupation en Autriche, assiste à une démonstration de skieurs. Les chasseurs alpins continuent à s'entraîner pour "refaire de l'armée française la première du monde, comme au temps où la valeur d'une armée se mesurait davantage sur la vaillance des hommes que sur la puissance de feu des armes".
"Dernières images d'Extrême-Orient".
A Chandernagor, les résistants d'Indochine sont secourus et réconfortés après leur sortie des camps de prisonniers japonais. Ils sont regroupés dans un centre de repos et profitent de la ville pour s'y promener et reprendre goût à la liberté.
A Ceylan s'organise, sous l'égide du général Leclerc, le Corps expéditionnaire français en Extrême-Orient. Sa mission principale est de porter assistance aux Français restés en Indochine, menacés par les menées viet-minh. Cette grande unité est composée en grande partie d'éléments de la 2e DB du général Leclerc.
"Les légionnaires du 5e Régiment d'infanterie coloniale" (3) s'embarquent à bord du cuirassé "Richelieu" et du croiseur "Triomphant" pour se rendre à Saigon et redresser l'ordre français dans la capitale de la Cochinchine. Ils sont accueillis par une foule enthousiaste sur le port de Saigon, qui continue à les acclamer lors de leur défilé en ville. Le général Leclerc arrive à son tour à Saigon, où il est ovationné par la foule, car il représente, selon le commentaire, le retour à l'ordre et la sécurité.
La situation de Saigon, même si les rues semblent tranquilles, est critique car "20 000 insurgés isolent la ville". Les marchés et les boutiques manquent de denrées à cause du blocus ; la famine menace.
Dans le delta du Mékong, le "Richelieu" patrouille pour neutraliser les troupes commandos rebelles (4). A terre, la pacification se poursuit. Sur leur avancée, les hommes du CEFEO délivrent des prisonniers français détenus en otages ; ils semblent avoir été soumis à la torture, comme en témoigne la cicatrice sur le cou de l'un d'entre eux qui devait être décapité. Quelques bandes de pillards, commandés par des officiers japonnais déserteurs, écument la région.
La ville de Cocong est reprise, le général Leclerc rassure la population par des tracts et un discours en public sur la "présence bienfaitrice de la France", affirmant que les soldats français sont là pour la protéger, améliorer son bien-être, construire des hôpitaux et des écoles.
Note :
(1) Au début de cette séquence, avant les images de l'école de cadres de Langenargen, la détection plan par plan du film mentionne l'existence d'un premier sujet consacré à l'Ecole militaire enfantine Hériot, sujet qui n'existe dans aucune copie, nitrate ou acétate. Les rushes de ce sujet correspondent cependant aux références ACT 1149 et ACT 1154, qui existent en casemate.
(2) L'Autriche a été partagée en quatre zones d'occupation de 1945 à 1955, tout en conservant son statut de république fédérale.
(3) Le commentaire cite exactement les mots repris dans le résumé entre guillemets ; cependant, les légionnaires ne peuvent appartenir à un régiment d'infanterie coloniale (faisant partie des troupes coloniales, devenues troupes de marine), mais seulement à des régiments étrangers relevant de l'autorité de la Légion étrangère..
(4) Les images, à partir du "Richelieu" patrouillant dans le delta du Mékong, sont en partie les mêmes que dans le MAG 221 ; toutefois, l'ordre dans le montage et le commentaire diffèrent sensiblement. Voir ACT 1102.
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Catégories
Propriétés
Réalisateur | SCA - |
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Genre | Film d'actualité |
Lieu(x) | Allemagne - Autriche - Ceylan - Cochinchine - Inde - Indochine française - Langenargen - Mékong - Saigon (Ho Chi Minh Ville) - Tyrol - |
Personnes représentées | Béthouart, Antoine Marie Emile - Leclerc de Hauteclocque, Philippe - Massu, Jacques |
Informations
Référence | MAG 222 |
---|---|
Durée | 00:12:12 |
Date de réalisation | 19/02/1946 |
Format d'origine | 35 mm |
Couleur | Noir et blanc |
Typologie | Produit monté |