VIDÉO

Magazine n°23.

Réalisateur(s) : Inconnu


Une école technique".
L'armée française a besoin de spécialistes, ce qui explique la création de centres de formation technique, telle que l'école d'application du Génie à Estressin en Isère. Après une instruction militaire classique, les stagiaires effectuent un stage de 6 mois en ateliers afin de connaître toutes les machines-outils et toutes les techniques dont ils auront besoin dans leurs fonctions : forges, fraiseuses, appareils à souder, presses à métaux, etc.
Le conflit qui vient de finir a fait prendre conscience de l'importance du Génie, notamment pour établir les réseaux de communication (routes et ponts) si importants dans une guerre de mouvement. L'enseignement dispensé à Estressin a deux buts : former les techniciens et le cadres du Génie de demain et reconstruire la "France nouvelle".

"Adieu au Bataillon du Pacifique".
Sous la forme d'une rétrospective, le reportage constitue un panégyrique du Bataillon du Pacifique.
Répondant à l'appel du général de Gaulle en 1940, un bataillon de volontaires est levé dans les îles françaises du Pacifique (principalement Tahiti et Nouvelle-Calédonie). Partis en Australie pour y être formés et équipés, ces soldats rejoignent, en mai 1941 sous l'appellation de Corps expéditionnaire français du Pacifique, les rangs de la 1re division française libre (1re DFL) en Syrie. En janvier 1942, ils s'opposent à l'Afrika Korps du maréchal Rommel. Ils participent, 5 mois plus tard, à la défense de Bir-Hakeim, dans un combat qui dure 10 jours et qui cause beaucoup de pertes.
Au début de 1944, ils se trouvent en Italie et remontent vers Rome et Sienne, où ils arrêtent leur progression. Le 16 août 1944, ils débarquent dans le sud de la France, à Cavalaire-sur-Mer. De durs combats les opposent aux troupes allemandes dans la libération de Hyères et de Toulon. Ils remontent ensuite vers le Nord, par la vallée du Rhône en direction de l'Alsace. Le Bataillon du Pacifique est relevé, dans la neige de l'hiver vosgien, et envoyé en repos à Saint-Laurent-du-Var en attendant la démobilisation des troupes.
L'ordre de démobiliser arrive, ce qui provoque la joie des soldats océaniens qui ne sont pas retournés chez eux depuis 4 ans. Ils embarquent à Marseille. La cérémonie d'adieu donne lieu à une prise d'arme, à une remise de décorations (dont la Croix de compagnon de la Libération à l'adjudant Philippe Bernardino et au sergent-chef Jean Tranape) et à un défilé (à la caserne du Muy).
Le fanion du Bataillon du Pacifique porte dans ses plis le nom de 20 batailles livrées en 4 ans d'existence et est décoré de la Croix de la Libération et de la Croix de guerre avec 3 palmes. Le bataillon océanien qui a payé un lourd tribut à la victoire en perdant 300 des 600 hommes qui le composaient à l'origine, reçoit les honneurs et les remerciements de la France.

"Paix en Indochine".
Le retour de la France en Indochine à partir de l'automne 1945 s'accompagne d'une oeuvre de pacification ; assurée par la force armée, elle se traduit par diverses actions : restauration du temple d'Angkor, rétablissement des voies de communication, etc.
Le Corps expéditionnaire français en Extrême-Orient (CEFEO) du général Leclerc progresse dans l'Annam pour apporter une aide sanitaire et alimentaire aux populations durement éprouvées par la guerre contre le Viêt-minh et souvent sous-alimentées.
"De nombreux indigènes se présentent au bureau d'incorporation pour contracter un engagement volontaire dans les nouvelles forces françaises". Un groupe de chasseurs Moïs subit la visite médicale d'incorporation. Ces soldats sont des supplétifs très efficaces car ils maîtrisent la topographie, excellent dans le maniement des pirogues là où les lourdes embarcations ne peuvent pas passer, s'accomodent de la végétation intense, etc. De même, les Laotiens sont regroupés en un commando. Les troupes françaises et supplétives sont facilement acceptées par la population, qui n'hésite pas à honorer ses hommes par des fêtes traditionnelles.
L'ordre renaissant, le travail reprend au Cambodge et en Cochinchine : ainsi les hommes s'affairent dans les plantations d'hévéas et à la fabrication du caoutchouc dans les usines. 16 000 hectares d'hévéas attendent d'être exploités ; la production prévue en 1946 est d'environ 10 000 tonnes. Une nouvelle vie sociale s'organise : après la journée de travail, ils peuvent consulter à l'hôpital et retrouvent leurs foyers.

Note : présenté par le service des informations du ministère des Armées.

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Liste des extraits

Durée totale
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  • Générique du film

    Réalisateur SCA -
    Genre Film d'actualité
    Lieu(x) Angkor - Annam - Bir Hakeim - Cambodge - Cavalaire-sur-Mer - Cochinchine - Estressin - Hyères - Indochine française - Isère - Italie - Laos - Pacifique - Rome - Saint-Laurent-du-Var - Sienne - Syrie - Toulon - Vosges -
    Personnes représentées Leclerc de Hauteclocque, Philippe - Rommel, Erwin - Massu, Jacques - Tranape, Jean - Bernardino, Philippe

    Informations

    Référence MAG 223
    Durée 00:16:58
    Date de réalisation 09/04/1946
    Format d'origine 35 mm
    Couleur Noir et blanc
    Typologie Produit monté
    Origine SCA
    Domaine public Non