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Vue sur les ruines de Beyrouth-Ouest.

Photographe(s) : Joël Brun



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L'angle d'une rue de Beyrouth-Ouest détruit par les bombardements israéliens.

Informations techniques

Procédé original Négatif
Format d'origine 24x36
Support d'origine Acétate
Couleur Noir et blanc
Orientation paysage

Propriétés

Référence F 82-405 L17
Date de début 13/09/1982
Date de fin 13/09/1982
Photographe(s) Joël Brun -
Lieu(x) Beyrouth - Liban -
Origine ECPA
Mention obligatoire © Joël Brun/ECPAD/Défense

La photographie est issue du reportage suivant :

Georges Lemoine, secrétaire d'Etat à la Défense, en visite à Beyrouth (Liban).

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Description du reportage

La FINUL (Force intérimaire des Nations-Unies au Liban) est initiée par le vote des résolutions 425 et 426 adoptées le 19 mars 1978 par l'ONU. Ces deux résolutions exigent de l'Etat d'Israël la cessation immédiate de toute action militaire ainsi que le retrait militaire de l'ensemble du territoire libanais. Le premières troupes se mettent en place au Liban dès le 23 mars 1978. Cette organisation donne lieu à de multiples opérations.
En mars 1979, l'armée française doit quitter le territoire libanais mais elle revient au Sud-Liban en mai 1982 lors de l'opération israélienne "Paix en Galilée", puis à Beyrouth au mois d'août de la même année lors de la création par l'ONU de la FMI (Force multinationale d'interposition) aux côtés de contingents italiens et américains. L'un des objectifs de cette opération est l'évacuation de l'OLP (Organisation de libération de la Palestine) et plus particulièrement de son chef Yasser Arafat.Ce reportage présente la visite de Monsieur Lemoine à Beyrouth le 13 septembre 1982 à l'occasion du retour des troupes françaises de la FMI en France (fin de l'opération Epaulard). Il est accueilli par Paul Marc Henry, l'ambassadeur de France. Chaque sortie se fait accompagné d'un garde du corps.

Le 6 juin 1982, l'armée israélienne entre en territoire libanais. Le 17 août, la France envoie, sur demande du gouvernement libanais, 950 hommes de la 11e Division Parachutiste (11e DP), notamment le 3e RPIMa, le 2e REP et le 17e RGP; et de la 9e Division d'infanterie de marine (9e DIMa) ; la Dives (bâtiment de débarquement de chars) et le transport de chaland de débarquement (TCD) Orage embarquent le matériel lourd d'Istres et de Toulon, pendant que les hommes et le matériel léger sont acheminés par voie aérienne jusqu'à Chypre, l'aéroport de Beyrouth étant fermé.
Le 21 août, la Dives et l'Orage arrivent dans le port de Beyrouth, chargés du matériel et des hommes embarqués à Chypre.
La mission de ce premier élément français, intégré dans une force multinationale composée de soldats italiens, américains et libanais, est triple :
- assurer l'évacuation "dans la dignité" des combattants palestiniens et syriens ;
- assurer la sécurité des populations ;
- aider le gouvernement libanais à reprendre le contrôle de la capitale.

Cette force s'interpose entre 30 000 combattants israéliens et 9 000 palestiniens. Le 2e Régiment Etranger Parachutiste (2e REP), élément-clé de ce premier dispositif chargé de la surveillance du port dans un premier temps, assure la sécurité des populations palestiniennes jusqu'à l'embarquement ; Yasser Arafat, chef de l'Organisation de Libération de la Palestine (OLP), profite de la relative accalmie pour partir de Beyrouth.
Le 25 août, Les hommes de l'US Marine Corps débarquent et remplacent les légionnaires qui peuvent se positionner dans le centre de Beyrouth, particulièrement dans la résidence de l'ambassadeur de France.
Le 26 août, le deuxième élément français arrive ; il est composé de 500 marsouins du 3e Régiment Parachutiste d'infanterie de marine (3e RPIMa) et du Régiment d'Infanterie et Chars de Marine (RICM) . Ils ont pour mission de remplacer peu à peu les milices dans le contrôle de la ville. Le 17e Régiment du génie parachutiste (17e RGP) assure le déminage de la capitale et doit déplorer plusieurs blessés dus à des pièges explosifs.
Le 12 septembre, un convoi du génie français, en instance de départ pour la France, est pris sous les tirs de 2 factions ; l'explosion d'une cache d'armes fait de nombreux blessés dans les rangs libanais.
Le lendemain, le 13 septembre, les Français, après les soldats américains et italiens, quittent Beyrouth à leur tour. C'est la fin de l'opération Epaulard.

Photos du reportage(56)