En 1985, après avoir aidé les Tchadiens contre la tentative de pénétration libyenne sur leur territoire, l'armée française décide du retrait de ses forces. Ce retrait est appelé "Opération Silure". Afin de laisser aux forces tchadiennes la responsabilité de leur défense, l'armée française organise des exercices interarmées sur le terrain. Ils sont réalisés avec des matériels de l'armée de Terre (VLRA, AML-90, Jeep Milan, missile Hot sur Gazelle, AMX-10 RC ...), de l'armée de l'air (Jaguar en évolution Mirage F1 de l'escadrille Normandie-Niemen), et de la Marine nationale (Breguet Atlantique...). Les exercices dynamiques se succèdent avec de nombreux tirs fournis (Gazelle, AML-90). Un centre d'instruction parfait la formation militaire des Tchadiens. Enfin, les différentes unités stationnées de part et d'autre du 16e parallèle (8e Régiment parachutiste d'infanterie de marine, 2e Régiment d'infanterie de marine, 1er Régiment de hussards parachutistes, 3e Régiment d'infanterie de marine (RIMa) , poste du Régiment infanterie chars marine) quittent ce pays après les traditionnels adieux des officiers français, un défilé de soldats et une cérémonie en présence du général Lacaze qui fait un discours.