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Intérieur de la cabine de pilotage d'un Transall à destination du Tchad.

Photographe(s) : Marc-André Desanges



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Informations techniques

Procédé original Négatif
Format d'origine 24x36
Support d'origine Acétate
Couleur Noir et blanc
Orientation paysage

Propriétés

Référence F 80-139 L7A
Date de début 28/03/1980
Date de fin 11/04/1980
Photographe(s) Marc-André Desanges -
Lieu(x) Tchad -
Origine ECPA
Mention obligatoire © Marc-André Desanges/ECPAD/Défense

La photographie est issue du reportage suivant :

L' EMMIR (élément médical militaire d'intervention rapide) au Tchad et au Cameroun.

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Description du reportage

Les troupes françaises interviennent au côté de l'armée tchadienne dans le cadre de l'opération Tacaud lancée en 1978 pour contrer les forces antigouvernementales du Frolinat (Front de libération nationale du Tchad) soutenues par la Libye. En mars 1980, éclate la deuxième bataille de N'Djamena (la première avait eu lieu en février 1979) entre les Forces Armées du Nord (FAN) d'Hissène Habré et les Forces Armées Tchadiennes (FAT) de Goukouni Oueddeï poussant la population à fuir vers le Cameroun. L'EMMIR (équipe médicale militaire d'intervention rapide) qui dépend du service de santé des armées et constitue une formation sanitaire de campagne mobilisable en 24 heures après ordre d'engagement, est envoyée à Kousseri au Cameroun de l'autre côté de la frontière (à environ 1 km de N'Djamena) pour soigner les Tchadiens fuyant les combats de N'Djamena.

Ce reportage illustre les thèmes suivants :
L'acheminement des moyens humains et matériels nécessaires à la mission de l'équipe médicale militaire d'intervention rapide (EMMIR) :
- chargement du matériel chirurgical dans des Transall au départ de la base d'Orléans ;
- la vie à bord pendant le transport ;
- escale de deux Transall à Inamenas (Algérie).

L'implantation de l'EMMIR dans le dispensaire camerounais de Kousseri :
- inventaire et déballage des caisses de matériel de chirurgie ;
- montage des tentes de triage et d'hospitalisation ;
- nettoyage des locaux du dispensaire en vue de l'installation d'une salle post-opératoire ;
- montage de tentes supplémentaires et déballage de matériel de radiographie.

L'activité médicale de l'EMMIR à Kousseri :
Dans le bloc opératoire :
- opération d'un abdomen par les médecins principaux Bertrane et Clerget-Gurnaud ;
- perfusion et soins à une petite fille atteinte de méningite ;
- anesthésie d'un petit garçon par le médecin principal Vitris ;
- opération par le médecin principal Richard et un chirurgien camerounais ;
- deux opérations simultanées dans le bloc avec vue d'ensemble de l"équipe médicale au travail ;
- un jeune patient vient de se faire amputer de plusieurs doigts (pansement) ;
- les médecins et une infirmière se relaient auprès d'une petite fille nommée Achta dont le réveil semble poser problème ;
- gros plan sur une main blessée qui nécessitera l'amputation de plusieurs doigts ;
- les médecins réanimateurs s'occupent d'un nouveau-né suite à un accouchement problématique.

- les soins en dehors du bloc opératoire ;
- la vie quotidienne dans le dispensaire ;
- une équipe de tournage composée d'Anne de Boismilon et Michel Tertian est présente pour filmer l'activité de l'EMMIR ;
- la messe de Pâques célébrée par l'aumonier des forces françaises au Tchad ;
- une vacation radio auprès de l'état major de l'opération Tacaud.

A la frontière entre le Cameroun et le Tchad :
- de nombreux clichés montrent les Tchadiens qui fuient en masse N'Djamena en traversant le fleuve Chari et le fleuve Logone à pieds ou en pirogue ;
- Arthaud, photographe de l'agence Gamma traverse le Logone à pieds ;
- l'armée camerounaise distribue des vivres à la foule des réfugiés tchadiens.

A N'Djamena :
- les soldats français sont postés en surveillance dans la tour de contrôle de l'aéroport ;
- protection de l'entrée du parking des avions par un canon de 20 mm ;
- sur la base militaire française un antenne médicale sous tente accueille de nombreux blessés qui sont soignés par des médecins français ;
- évacuation de l'ambassade de France par le personnel qui charge les véhicules de divers matériels et de la valise diplomatique ;
- des véhicules qui quittent le Tchad par le bac de Farcha sont contrôlés par des combattants des Forces Armées Populaires (FAP) en présence de gendarmes français ;
- plusieurs voitures de civils tchadiens et français sont embarqués par les soldats du 17e régiment du génie parachutiste (RGP) sur le bac de Farcha qui traverse le fleuve Logone en direction du Cameroun ;
- évacuation de civils qui descendent d'un camion et s'apprêtent à monter dans un Transall ;
- des civils tchadiens fuient en poussant des carrioles chargées de caisses et de sacs ;
- des militaires congolais sans doute envoyé dans le cadre de l'Organisation de l'unité africaine (OUA) quittent l'aéroport de N'Djamena et embarquent leurs véhicules dans un Hercules C130 peut-être de l'Armée Angolais ;
- des automitrailleuses légères du 1er escadron du 1er régiment de hussard parachutiste (RHP) sont postées en alerte sur la base militaire française ;
- un avion de reconnaissance (Cessna) de l'Aviation légère de l'armée de terre (Alat) est stationné sur la base ;
- un panneau portant comme indication " base Sergent-chef Adji Kossei" indique l'entrée de la base militaire ;
- le commandant Henri Bentégeat officier de presse discute avec un journaliste de l'agence de presse Reuters ;
- depuis la tour de contrôle de l'aéroport on aperçoit de la fumée qui se dégage de hangars touchés par des obus ;
- au PC des forces françaises, sur un panneau sont affichées des consignes du colonel Lardry à la tête du commandement des élément français (COMELEF).

Photos du reportage(592)