Le 17 août 1999, un séisme de très forte amplitude survient dans le nord de la Turquie. Les villes de Gölçük, Izmit et Adapazari subissent des dommages considérables qui font d'emblée craindre un très grand nombre de victimes. Effectivement, blessés, disparus et morts se compteront par dizaines de milliers.
Fidèle à sa tradition, la France dépêche, dès les premières heures, des équipes de spécialistes de la Sécurité civile. Puis, pour parachever l'action entreprise, des moyens du Service de Santé des armées seront engagés dans le seul but d'apporter une aide efficace aux populations sinistrées.
Une formation sanitaire est mobilisée : celle-ci compte 43 personnes capables de mettre en oeuvre un poste de secours, une antenne chirurgicale (la 7e antenne chirurgicale parachutiste, composée de 2 chirurgiens, d'un anesthésiste réanimateur, de 5 infirmiers, d'un sous-officier administratif et de 3 engagés volontaires) renforcée d'une section d'hospitalisation (3 médecins, 2 infirmières et 2 aide-soignantes) ; le soutien de l'ensemble est assuré par l'armée de Terre.
Le choix d'implantation s'est porté sur la ville de Akyazi, 50 000 hbts, à 20 km à l'Est d'Adapazari. L'accueil des autorités civiles et sanitaires, comme celui de la population, malgré leur épreuve, est particulièrement chaleureux.
Le mardi 24 août au matin, les premiers blessés et malades sont admis et l'équipe chirurgicale peut commencer ses interventions.
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MAMET (Mission d'Assistance Médicale en Turquie)