[Témoignages sur le début de la mutinerie, le samedi 24 et le dimanche 25 juin 1997, dans le quartier de la Kouanga].
Le colonel Bore, chef de corps du 21e RIMa (régiment d'infanterie de marine), évoque l'attaque du PC de la MISAB. Une deuxième attaque a lieu le dimanche. Le 21e RIMa soutient la MISAB.
[Arrivée du médiateur, le 25 juin].
Amadou Toumani Toure, ex président du Mali et président du comité de suivi arrive à l'aéroport de Bangui. Son message est optimiste pour engager un processus de paix entre les mutins et le gouvernement.
[Remise d'armes lourdes par les mutins à la résidence de l'ambassadeur de France].
Le chef de quartier du 7e arrondissement, J-P Penda, déplore la mort de 12 civils par des tirs d'origine française. L'ambassadeur de France, J-P Simon, ainsi que le capitaine Saulet, chef des mutins, font un discours favorable à un cessez-le-feu.
[Négociations en cours, le 8 juillet 1997].
Le représentant de l'ONU (organisation des nations unies) au sein du CIS, l'ambassadeur Mongbe, fait un discours. La vie quotidienne reprend ses droits avec la circulation libre de la population civile sur les routes et les marchés de Bangui. Le capitaine de Mesmay, commandant d'unité au 21e RIMA, est heureux de ce retour à la normale et une unité oeuvre à la réparation d'un pont. La présence de la MISAB arrête le phénomène du pillage et des actions de dépollution ont lieu (un obus de mortier figé dans une dalle est détruit).
[14 juillet 1997 à Bangui].
Le général Perez, commandant des EFAO, fait un discours et le colonel Talla Niang, chef d'état de la MISAB est interviewé.
[Résidence de l'ambassadeur de France à Bangui].
Le Premier ministre de la république Centreafricaine et l'ambassadeur Simon sont optimistes quant à l'avenir et à la reconduite de la coopération entre la France et la RCA (reconstruction du centre culturel, ..).