Samedi 18 mai 1996 : Le camp Kassaï, à deux km à l'Est du centre de Bangui. Cent à deux cent sous-officiers des forces armées centrefricaines (FACA), provenant du régiment mixte d'intervention et du régiment de défense opérationnelle refusent de se laisser désarmer par les hommes de la sécurité du Président de la République Ange-Félix Patassé.
Les mutins, qui se sont emparés de véhicules militaires, commencent à piller les stations-service de Bangui à la recherche de carburant. Très rapidement, leurs exactions s'élargissent à d'autres commerces de la capitale...
La mutinerie de 200 soldats centrafricains, le 18 mai 1996, a suffi à embraser Bangui, la capitale. En quelques jours, la France a évacué de Centrafrique la majorité de ses ressortissants, et pris en main les négociations avec les insurgés. Clef de voûte de la réussite de cette opération délicate: les 1400 hommes des éléments français d'assistance opérationnelle (EFAO), prépositionnés sur le territoire centrafricain.
Le lundi 20 mai, la France déclenche l'opération Almandin 2 dans le cadre de l'accord de défense la liant à la République Centrafricaine, avec pour double objectif d'honorer cet accord et de garantir la sécurité de ses ressortissants.
Almandin 2 a été placée sous la responsabilité du général Bernard Thorette, chef du centre opérationnel interarmées à l'état-major des armées.
Ce reportage nous présente l'action de la CEA (Compagnie d'Eclairage et d'Appui) du 3e RPIMa, commandée par le capitaine Courcelles lors de prise de la maison de la radio de Bangui et de l'arrestation des mutins des FACA (forces armées centrafricaines).
La CEA du 3e RPIMa faisait partie de l'Etat-major tactique du colonel Duhesme.
Ces diapositives (duplis), données au DAA (département des archives audiovisuelles) par le caporal-chef Antier du 3e RPIMa, ont été transmises en décembre 1996 au commandant Montessinos, alors chef-adjoint du DAA (a quitté l'ECPA à l'été 2000)