Les forces armées françaises interviennent en Ethiopie en mai et juin 1991 pour venir en aide aux réfugiés éthiopiens, civils et militaires, après la rébellion du Front Démocratique Révolutionnaire Populaire Ethiopien et de la Division d'Erythrée.

Les troupes commencent par encadrer l'évacuation des ressortissants français d'Addis Abeba vers Djibouti.

Des patrouilles de reconnaissance sont menées le long de la frontière éthiopienne à bord de mirages F1.
La marine apporte son soutien aux bâtiments éthiopiens fuyant.

Surtout, le 5e RIAOM, Régiment Interarmes d'outre-mer, assure le voyage des réfugiés éthiopiens jusqu'à la frontière djiboutienne, précisément de Doumeira à Guelilé. C'est l'opération Godoria, du 23 mai au 2 juin 1991.
Après avoir désarmé les réfugiés militaires, le 5e RIAOM les transporte par camion ainsi que les réfugiés civils.
Au cours du trajet, le 5e RIAOM assure un ravitaillement en eau, un bivouac et les soins nécessaires.
Le colonel Delors, commandant le 5e RIAOM et le colonel Rousseau, commandant des forces terrestres, participant à l'opération, sont interviewés plusieurs fois. Interviews aussi du lieutenant-colonel Omar Farah de l'armée nationale djiboutienne, du médecin principal Demaille...

Une fois la mission accomplie, le 5e RIAOM remonte vers Moulhoulé, en récupérant les dernières armes et en convoyant les derniers réfugiés.

A Addis Abeba, le 5 juin 1991, un détachement de militaires français, avec la Croix Rouge, apporte des soins à la population, suite à l'explosion d'un dépôt de munitions.

L'opération terminée, les forces françaises rentent à Djibouti, où le colonel Rousseau remercie les participants.