VIDÉO
République Centrafricaine : troisième mutinerie, mise en place de la MISAB.
[République Centrafricaine, 3e mutinerie].
Le colonel Pelisier, officier des relations publique du SIRPA, raconte les événements de Bangui de 1996 et 1997 (voir note). Le 4 janvier, deux soldats français vont parlementer avec les rebelles. Le déclenchement d'un feu violent tue les deux hommes. Ils sont enterrés avec les honneurs militaires. En guise de représailles, deux hélicoptères de combat attaquent le PC (poste de commandement) des mutins et le camp de Kasaï. Le 2e REP (régiment étranger de parachutistes), le 3e RIMa (régiment d'infanterie de Marine) et la 11e DP (division parachutiste) accentuent les combats et obligent les rebelles à fuir dans la brousse ou au Zaïre. Des patrouilles en AMX- 10 RC, blindés légers, traquent les rebelles. Certains cachent leurs armes et se fondent dans la population. A 7 h, l'opération est terminée avec près de 50 prisonniers. Deux dispensaires sont rouverts par le 3e RIMa quand la situation est redevenue plus calme.
Note : Les échanges de tir entre les rebelles, la force gouvernementale et les Français ont lieu les 5, 6 et 7 décembre 1996. Une première trêve est passée puis prolongée le 23 décembre. Le 30 décembre, deux manifestations de 7000 personnes se déroulent pacifiquement. Le 4 janvier 1997, une manifestation dérive vers des jets de pierres puis des tirs sur les positions françaises. Les éclats sur les VAB (véhicules de l'avant blindé) témoignent des affrontements.
[Mise en place de la MISAB (mission interafricaine de surveillance des accords de Bangui)].
Pour consolider la pacification, le général Toré devient médiateur et président du comité interafricain de réconciliation. Le 24 janvier, un accord est signé entre le général Toré et le chef des rebelles, le capitaine Solé. L'ambassadeur français, M. Sman, donne son sentiment sur cette réconciliation. Le président de la république Centrafricaine, Ange Félix Patasse, fait un discours à l'assemblée. La MISAB est créée avec la coopération du Mali, du Gabon, du Tchad, du Burkina Fasso, du Sénégal et du Togo. La force française effectue une passation de consignes à cette force interafricaine qui doit continuer la mission de sécurisation et de recherche d'armes.
Rushes correspondants : 97.9.78
Le colonel Pelisier, officier des relations publique du SIRPA, raconte les événements de Bangui de 1996 et 1997 (voir note). Le 4 janvier, deux soldats français vont parlementer avec les rebelles. Le déclenchement d'un feu violent tue les deux hommes. Ils sont enterrés avec les honneurs militaires. En guise de représailles, deux hélicoptères de combat attaquent le PC (poste de commandement) des mutins et le camp de Kasaï. Le 2e REP (régiment étranger de parachutistes), le 3e RIMa (régiment d'infanterie de Marine) et la 11e DP (division parachutiste) accentuent les combats et obligent les rebelles à fuir dans la brousse ou au Zaïre. Des patrouilles en AMX- 10 RC, blindés légers, traquent les rebelles. Certains cachent leurs armes et se fondent dans la population. A 7 h, l'opération est terminée avec près de 50 prisonniers. Deux dispensaires sont rouverts par le 3e RIMa quand la situation est redevenue plus calme.
Note : Les échanges de tir entre les rebelles, la force gouvernementale et les Français ont lieu les 5, 6 et 7 décembre 1996. Une première trêve est passée puis prolongée le 23 décembre. Le 30 décembre, deux manifestations de 7000 personnes se déroulent pacifiquement. Le 4 janvier 1997, une manifestation dérive vers des jets de pierres puis des tirs sur les positions françaises. Les éclats sur les VAB (véhicules de l'avant blindé) témoignent des affrontements.
[Mise en place de la MISAB (mission interafricaine de surveillance des accords de Bangui)].
Pour consolider la pacification, le général Toré devient médiateur et président du comité interafricain de réconciliation. Le 24 janvier, un accord est signé entre le général Toré et le chef des rebelles, le capitaine Solé. L'ambassadeur français, M. Sman, donne son sentiment sur cette réconciliation. Le président de la république Centrafricaine, Ange Félix Patasse, fait un discours à l'assemblée. La MISAB est créée avec la coopération du Mali, du Gabon, du Tchad, du Burkina Fasso, du Sénégal et du Togo. La force française effectue une passation de consignes à cette force interafricaine qui doit continuer la mission de sécurisation et de recherche d'armes.
Rushes correspondants : 97.9.78
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Catégories
Centrafrique [République centrafricaine (RCA)] (Almandin 1996-1997) |
ECPA [établissement cinématographique et photographique des armées] (1969-2001) |
Mots clés
11e DP
2e REP
3e RIMa
Ambassadeur France
AMX-10 RC
Armée République Centrafricaine
Armée Togo
Assemblée nationale
Dispensaire
Général de brigade
Interview
Légion étrangère
Levée de corps
Patrouille
Président de la République
Protocole d'accord
Récupération d'armes
Surveillance
Survol
Troupes de Marine
Propriétés
Lieu(x) | Bangui - République centrafricaine - |
---|---|
Personnes représentées | Patasse, Ange-Félix - Pelissier, H. - Coste, Jean-Claude |
Informations
Référence | R 97116 V |
---|---|
Durée | 00:15:53 |
Date de réalisation | 04/01/1997 |
Format d'origine | Betacam SP |
Couleur | Couleur |
Origine | ECPA |