En 1993, les ressortissants français se retrouvent menacés lors d'une nouvelle offensive des rebelles Tutsi du FPR au Rwanda.
En conséquence, les militaires français interviennent en déployant autour de Kigali le 21e RIMa, le 8e RPIMa et une batterie du 68e RA. Pour mener à bien leur mission, les éléments de Noroit sont équipés principalement d'armes antichar (LRAC 89 mm, de poste Milan) et de mortiers de 120 mm de type Brandt. Ils se regroupent dans des campements ou des bivouacs sur Kigali.
Dans le cadre de cette opération appelée l'"Opération Noroit", les soldats français ont la mission de protéger les ressortissants français et étrangers et de les évacuer en cas de danger. Ils ont également la mission de protéger et de porter assistance aux réfugiés qui ont trouvé refuge dans des camps sur les hauteurs de Kigali.

Descriptif détaillé du montage :

- survol de l'aéroport de Kigali ;
- l'afflux des réfugiés sur la ville avec l'interview du sergent-chef Beaubrun du 8e RPIMa qui explique la situation des réfugiés. Ces milliers de réfugiés ont fuit devant les rebelles et se massent par milliers dans des abris de fortune construits à la hâte.
Manquant de tout, ils survivent en déboisant des forêts entières et des champs de canne à sucre afin de se nourrir, de se chauffer (car c'est la saison des pluies), et de construire des abris. Ces pratiques qui tendent à dévaster les forêts et les cultures posent un grave problème relatif à l'économie et à l'écologie comme le met en évidence les images issues des zones déboisées à proximité du camp de réfugiés.
- Les postes de combats sont mis en place pour garantir la protection des réfugiés installés dans la zone. Des Check point assurent la protection des accès de la route ;
- A l'aéroport de Kigali, la 2e compagnie du 21e RIMa assure la protection de la piste avec la collaboration de l'armée Zaïroise. Une patrouille passe vers la piste de l'aéroport international ;
- Un lieutenant du 21e RIMa rend visite à une ressortissante installée dans la banlieue de Kigali et fait part de ses sentiments sur la guerre civile qui déchire le pays.
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