Le 10 décembre 1998, à l'aéroport, le général (US) Ellis salue les autorités civiles et militaires venues l'accueillir à sa descente d'avion.
La prise de commandement officielle du général Valentin comme chef des forces d'extraction de l'OTAN a lieu à Skopje. Le général Ellis et le Premier ministre macédonien se serrent la main.
Les autorités en présence prennent place pour la réunion au ministère de la Défense avec le ministre de la Défense de la fédération macédonienne, le général Ellis et le général Valentin. Une interprète assure la traduction.
Puis, la cérémonie militaire officielle de la prise de commandement du général Valentin a lieu avec la participation d'un peloton de la fédération de Macédoine et un peloton du 8e RPIMa. On assiste à la montée des couleurs de l'OTAN.
Le ministre et le général (US) Ellis prononcent une allocution pour cet événement.
Les deux généraux se saluent marquant la fin de la visite. Ils embarquent ensuite dans un Puma
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Le 08 décembre 1998
Un chariot élévateur transporte du fret et des paquetages pour les déposer sur une zone d'attente. Un avion de transport Hercules C 130 recule porte arrière ouverte tandis qu'un avion de transport Transall C 160 se range derrière lui puis, repart et décolle.
Autour de l'Hercules, des militaires s'affairent au déchargement des palettes. Un guide de piste s'active pour diriger un C 130 au roulage devant la tour de contrôle. Un VLTTP4 (véhicule léger tout terrain) et une remorque passent devant un Transall au chargement.
Arrivée du général Valentin avec un détachement de militaires français. Accueil par des militaires allemands et des journalistes à la descente du DC8 de l'Esterel. Le général Valentin s'entretient avec son officier de presse tout en marchant d'un pas pressé. Le général s'apprête à quitter ce comité d'accueil pour monter dans une voiture immatriculée SK 944 GH.
Le déchargement du DC8 de l'Esterel est en cours et les paquetages sont ensuite acheminés par des transporteurs locaux.

Décembre 1998 - Opération Trident
Un panneau affiche "Bienvenue en ZRA (zone de regroupement et d'attente) de Miramas CMD (circonscription militaire départementale) de Marseille". Une file de TRM 10 000 livrent leurs containers.
Camions, VAB embarquent dans les flancs du TCD (transport de chalands de débarquement) l'"Ouragan", puis ce sont les hommes qui y grimpent par la passerelle.
Sur une aire de l'aéroport, un chariot élévateur décharge un TRM 10 000 de ses containers.
Dans l'avenue principale de la ZRA de l'ETAMAT (Etablissement régional du matériel) de Miramas, des véhicules tactiques TPK, des VAB (véhicules de l'avant blindé), des VLTTP4 sont rangés.
Une pancarte annonce "logements personnel en transit". Des militaires d'unités participant à l'opération "Trident" trouvent un moment de détente au foyer, tandis que d'autres se restaurent dans la salle prévue à cet effet.
Au PC (poste de commandement) de l'EM (Etat-major) "Trident" un pilote prend des mesures. Dans son entrevue, le colonel (Air) Maurice Lardet explique qu'un pont aérien de10 aéronefs va être mis en oeuvre, que ceux-ci vont tourner pendant 5 jours consécutifs à raison de 15 rotations par jour. Ils doivent transporter 1000 m linéaires de véhicules, 500 hommes et 200 tonnes de fret.

Le 22 février 1999 - Opération "Trident" - Drone allemand
Près d'une tour de contrôle, des militaires allemands s'affairent aux derniers préparatifs avant lancement d'un drone à partir d'un camion porteur d'une rampe. Sitôt l'ordre de lancement reçu, la rampe bascule et libère le drone qui après une longue ogive, réapparait haut dans le ciel. Un parachute s'ouvre, puis deux autres petits de part et d'autre du drone. Quand il percute le sol, les militaires sont là pour le récupérer et en extraient une petite boîte. Un d'entre eux l'enfouit rapidement dans une pochette. Un rouleau de papier est également extrait d'un étui cylindrique. Il est remis au même militaire qui rejoint immédiatement le véhicule de service. Des jeunes civils observent la scène. Le drone et le matériel de parachutage sont reconditionnés. Le drone est hissé sur une remorque adéquate puis l'attelage jeep et remorque quitte les lieux.

Décembre 1998 - Kosovo - Opération "Trident".
Arrivée d'un avion cargo de type Antonov An-124, affrété par l'armée française pour transporter le gros matériel. Aujourd'hui les 30 tonnes de fret représentent 4 véhicules dont 4 Pumas, 1 VLTTP4 et trois palettes.
Puis un militaire explique que son groupe de 15 militaires est chargé de monter 25 tentes modulaires sous un hangar perçues auprès du détachement logistique) pour loger 95 personnels.

Réunion de travail pour le Premier ministre macédonien, le général (US) Ellis, le général Valentin et différents officiers des forces internationales en présence qui se sont rassemblés accompagnés d'une interprète.

Atterrissage d'un Puma qui débarque un groupe de militaires qui vont rapidement se placer sur la crête d'un ravin surplombant un hameau. Certains se dirigent, chaussés de semelles gonflées d'air, vers un militaire apparemment sans vie, gisant à terre. Après les précautions anti-mines d'usage, il est hissé sur un brancard, puis dans l'hélicoptère qui redécolle avec le groupe.

Dans l'aide au déminage et la détection de mines, un maître-chien militaire accompagné de son chien "Jatic" explique que les chiens sont formés dès l'âge de 2 à 3 ans, mais ne deviennent opérationnels qu'à celui de 5 ou 6 ans. Leur formation peut durer de 2 à 4 ans. Une fois considérés opérationnels, les chiens continuent leur entraînement pour maintenir leurs capacités. Actuellement, les chiens ne sont pas habitués aux conditions climatiques, neige, froid. Il précise qu'ils sont venus spécialement dans le but de tester leurs capacités dans ce milieu..

Alors que l'avion du ministre français de la Défense Alain Richard atterrit, son homologue macédonien accompagné de personnalités civiles et militaires et d'un détachement de militaires s'apprête à l'accueillir. Le ministre rejoint ensuite les militaires français et leur pose des questions sur le nombre d'hélicoptères et leur provenance. Le général Valentin prononce ensuite une petite allocution de bienvenue pour le ministre et présente ses voeux pour ce jour de l'an de1999. Celui-ci remercie et signale la présence de parlementaires, Jean-Claude Lefort, Pierre Lellouche et Bruno Le Roux qui l'ont accompagné. Il formule ses voeux pour les militaires accomplissant leur mission loin de leur famille. Il salue des officiers hollandais et allemands. Il rejoint ensuite les autorités civiles et militaires. Ils se réunissent encore une fois autour d'une table pour se remercier mutuellement du travail accompli et s'assurer de leurs bonnes relations. Après les salutations de départ, le ministre Alain Richard rejoint son avion.
La chronologie des événements n'est pas respectée dans cette compilation. Certains sujets comportent de l'anglais non sous-titré et ne sont donc pas en version française.