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154. Saint-Louis (Sénégal). Le cercle des officiers. Caserne Rognat (Nord). [légende d'origine]

Photographe(s) : Pierre Tacher



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Informations techniques

Procédé original Phototypie
Format d'origine 9x14
Support d'origine Carte postale
Couleur Noir et blanc
Orientation paysage

Propriétés

Référence D39-6-4
Date de début 01/01/1913
Date de fin 31/12/1914
Photographe(s) Pierre Tacher -
Lieu(x) Saint-Louis-du-Sénégal - Sénégal -
Origine Dieudonné, Roger
Mention obligatoire © ECPAD/fonds Roger Dieudonné/Pierre Tacher

La photographie est issue du reportage suivant :

Archives photographiques du lieutenant Roger Dieudonné, affecté au régiment de spahis sénégalais en 1913 et 1914.

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Description du reportage

Ce reportage comprend un ensemble de photographies et de cartes postales collectées par Roger Dieudonné, parrain de la donatrice, madame Edmée Benoist de la Grandière. Ces documents sont issus de l'album du lieutenant Roger Dieudonné et retracent sa carrière au sein du régiment de spahis sénégalais de 1913 à 1914, lorsqu'il était en poste à Saint-Louis-du-Sénégal et dans la brousse. Les spahis sénégalais sont une unité de cavalerie de l'armée française de la colonie du Sénégal. En 1843, un peloton de spahis algériens est mis à la disposition de la marine pour la colonie du Sénégal. À partir de 1845, des éléments sénégalais sont recrutés pour remplacer les Algériens. C’est sous Louis Faidherbe, alors gouverneur du Sénégal de 1854 à 1865, que l’escadron joue un rôle militaire déterminant. Il est de toutes les opérations en Afrique de l’Ouest. En raison de l’éloignement, du climat et des facultés guerrières des Sénégalais, Faidherbe comprend la nécessité de procéder à un recrutement local. Il nomme dès 1856 un premier officier indigène, le sous-lieutenant Aliou Sall. Ce n'est que le 15 août 1902 que les spahis sénégalais forment une unité à part entière et cessent de dépendre du 1er régiment de spahis algériens. En 1912, l’escadron reçoit l’ordre de quitter Saint-Louis pour Casablanca. Il participe activement, sous les ordres du colonel Mangin (qui commande une colonne de 4000 tirailleurs sénégalais en plus des spahis), à la bataille de Sidi Bou Othmane qui a permis de dégager Marrakech, alors occupé par El-Hiba qui s’y était proclamé sultan. L'escadron reste en poste au Maroc jusqu'au 1er juillet 1922. Le lieutenant Roger Dieudonné meurt à Souain (Marne) le 25 septembre 1915.

Photos du reportage(21)