VIDÉO
Journal filmé de l'Armée n°44.
La France est présente à Berlin".
A l'occasion de la mise en place du gouvernement interallié, le général de Lattre se rend à Berlin. Sur un terrain d'aviation, il est accueilli par deux généraux soviétiques, en compagnie desquels il salue le piquet d'honneur puis assiste au défilé de fantassins soviétiques. Il visite ensuite les monuments endommagés de la ville, tels que l'ambassade de France, la porte de Brandebourg et l'avenue d'Unter den Linden. Le 5 juin 1945, la convention fixant les zones d'occupation alliées est enfin signée par le général britannique Montgomery, le maréchal soviétique Joukov, le général américain Eisenhower et le général de Lattre.
"In memoriam".
En Normandie, plusieurs cérémonies commémorent le débarquement du 6 juin 1944, en présence de Duff Cooper, représentant du gouvernement britannique : dépôt de gerbes sur une plaque signalant le premier cimetière américain en France, recueillement des autorités devant une autre plaque commémorative, célébration d'une messe en plein air à Saint-Laurent-sur-Mer et prise d'armes à Arromanches.
Au TC 00:04:02 : présence furtive de la photographe du service cinématographique de l'Armée (SCA) Germaine Kanova.
"Torpilles humaines".
Après la reddition de leur flotte, des officiers allemands livrent à leurs homologues britanniques les secrets du sous-marin de poche, dont une vingtaine gisent sur les plages des mers du Nord et Baltique.
Ce sont des bâtiments de type Molch, sous-marins de poche monoplaces mis au point par Heinrich Drager. Construit à 393 exemplaires, ces sous-marins ne se déplacent qu'avec des moteurs électriques.
Les batteries occupent une partie importante du cylindre. Ils possèdent une coupe en plexiglas sphérique et des instruments de navigation rudimentaires comme un compas et un hydrophone. Ils sont armés de 2 torpilles G7e.
Un lieutenant de la Marine britannique accompagné d'un capitaine de la Wehrmacht et deux officiers subalternes de la Kriegsmarine examinent un sous-marin.
Les officiers examinent ensuite des " torpilles humaines ", positionnées sur leur remorque.
Des images, vraisemblablement issues de documents allemands, relatent la mission nocturne d'une de ces "torpilles humaines", également qualifiées d'"armes sournoises par excellence" : installation du pilote dans l'engin, mise à l'eau à proximité du lieu de combat, explosion de la cible et retour du pilote sur une grève.
"Lorient" (TC 00:07:02 à 00:09:43).
Dans Lorient en ruine se dresse intacte la base sous-marine de construction allemande, qui abrite désormais des dragueurs de mines. Alors que le commentaire lance un appel à la reconstruction du pays, le reportage s'achève sur la coque du croiseur De Grasse, sur sa cale de construction dans les chantiers navals de la ville.
"Images d'Allemagne".
Des personnels féminins des armées (conductrices-ambulancières, infirmières, assistances sociales), auxquelles le présentateur rend hommage, participent à une cérémonie aux couleurs.
Les correspondants de guerre sont célébrés au cours d'une autre cérémonie, au cours de laquelle le général de Lattre procède à une remise de décorations avant d'assister au défilé du 2e Bataillon de choc.
Sur les bords du lac de Constance, le général Schlesser partage avec ses hommes quelques moments de détente : baignade, sport, repas.
La Fête-Dieu est célébrée à Rottweil (Bade-Wurtemberg) : à la messe en plein air succède une procession dans les rues pavoisées de drapeaux français.
Toujours à Rottweil, une perquisition, au cours de laquelle des armes sont saisies, est effectuée chez un "important personnage" de la ville. Le suspect rejoindra alors un camp d'internement.
Sur un coteau, femmes et enfants assurent les travaux des champs.
"A travers l'Europe".
Près d'Amsterdam, une colonne de réfugiés de retour aux Pays-Bas croisent des soldats allemands prisonniers.
L'armée yougoslave entre dans Trieste (Italie). Le commentaire insiste sur la liesse suscitée par cet évènement, mais les images montrent plutôt une population réservée.
A Belgrade, l'armée yougoslave, considérée comme un "gage de sécurité contre la tentative de violence fasciste", puis une foule d'enfants défilent devant le maréchal Tito, debout sur une tribune.
"Sur le front d'Extrême-Orient".
Dans le Pacifique, les avions de combat américains Corsair décollent puis appontent avec difficultés sur un porte-avions, certains appareils tombant à la mer.
A l'occasion de la mise en place du gouvernement interallié, le général de Lattre se rend à Berlin. Sur un terrain d'aviation, il est accueilli par deux généraux soviétiques, en compagnie desquels il salue le piquet d'honneur puis assiste au défilé de fantassins soviétiques. Il visite ensuite les monuments endommagés de la ville, tels que l'ambassade de France, la porte de Brandebourg et l'avenue d'Unter den Linden. Le 5 juin 1945, la convention fixant les zones d'occupation alliées est enfin signée par le général britannique Montgomery, le maréchal soviétique Joukov, le général américain Eisenhower et le général de Lattre.
"In memoriam".
En Normandie, plusieurs cérémonies commémorent le débarquement du 6 juin 1944, en présence de Duff Cooper, représentant du gouvernement britannique : dépôt de gerbes sur une plaque signalant le premier cimetière américain en France, recueillement des autorités devant une autre plaque commémorative, célébration d'une messe en plein air à Saint-Laurent-sur-Mer et prise d'armes à Arromanches.
Au TC 00:04:02 : présence furtive de la photographe du service cinématographique de l'Armée (SCA) Germaine Kanova.
"Torpilles humaines".
Après la reddition de leur flotte, des officiers allemands livrent à leurs homologues britanniques les secrets du sous-marin de poche, dont une vingtaine gisent sur les plages des mers du Nord et Baltique.
Ce sont des bâtiments de type Molch, sous-marins de poche monoplaces mis au point par Heinrich Drager. Construit à 393 exemplaires, ces sous-marins ne se déplacent qu'avec des moteurs électriques.
Les batteries occupent une partie importante du cylindre. Ils possèdent une coupe en plexiglas sphérique et des instruments de navigation rudimentaires comme un compas et un hydrophone. Ils sont armés de 2 torpilles G7e.
Un lieutenant de la Marine britannique accompagné d'un capitaine de la Wehrmacht et deux officiers subalternes de la Kriegsmarine examinent un sous-marin.
Les officiers examinent ensuite des " torpilles humaines ", positionnées sur leur remorque.
Des images, vraisemblablement issues de documents allemands, relatent la mission nocturne d'une de ces "torpilles humaines", également qualifiées d'"armes sournoises par excellence" : installation du pilote dans l'engin, mise à l'eau à proximité du lieu de combat, explosion de la cible et retour du pilote sur une grève.
"Lorient" (TC 00:07:02 à 00:09:43).
Dans Lorient en ruine se dresse intacte la base sous-marine de construction allemande, qui abrite désormais des dragueurs de mines. Alors que le commentaire lance un appel à la reconstruction du pays, le reportage s'achève sur la coque du croiseur De Grasse, sur sa cale de construction dans les chantiers navals de la ville.
"Images d'Allemagne".
Des personnels féminins des armées (conductrices-ambulancières, infirmières, assistances sociales), auxquelles le présentateur rend hommage, participent à une cérémonie aux couleurs.
Les correspondants de guerre sont célébrés au cours d'une autre cérémonie, au cours de laquelle le général de Lattre procède à une remise de décorations avant d'assister au défilé du 2e Bataillon de choc.
Sur les bords du lac de Constance, le général Schlesser partage avec ses hommes quelques moments de détente : baignade, sport, repas.
La Fête-Dieu est célébrée à Rottweil (Bade-Wurtemberg) : à la messe en plein air succède une procession dans les rues pavoisées de drapeaux français.
Toujours à Rottweil, une perquisition, au cours de laquelle des armes sont saisies, est effectuée chez un "important personnage" de la ville. Le suspect rejoindra alors un camp d'internement.
Sur un coteau, femmes et enfants assurent les travaux des champs.
"A travers l'Europe".
Près d'Amsterdam, une colonne de réfugiés de retour aux Pays-Bas croisent des soldats allemands prisonniers.
L'armée yougoslave entre dans Trieste (Italie). Le commentaire insiste sur la liesse suscitée par cet évènement, mais les images montrent plutôt une population réservée.
A Belgrade, l'armée yougoslave, considérée comme un "gage de sécurité contre la tentative de violence fasciste", puis une foule d'enfants défilent devant le maréchal Tito, debout sur une tribune.
"Sur le front d'Extrême-Orient".
Dans le Pacifique, les avions de combat américains Corsair décollent puis appontent avec difficultés sur un porte-avions, certains appareils tombant à la mer.
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Propriétés
Réalisateur | SCA - |
---|---|
Genre | Film d'actualité |
Lieu(x) | Allemagne - Arromanches-les-Bains - Belgrade - Berlin - Calvados - Italie - Lac de Constance - Lorient - Pacifique - Pays-Bas - Rottweil - Saint-Laurent-sur-Mer - Trieste - Yougoslavie - |
Personnes représentées | Eisenhower, Dwight - Montgomery, Bernard Law - Joukov, Gheorghi Konstantinovitch - Lattre de Tassigny, Jean de - Le Troquer, André - Lemonnier, André Georges - Schlesser, Guy - Duff Cooper, Alfred - Tito, Josef - Kanova, Germaine |
Informations
Référence | J 44 |
---|---|
Durée | 00:19:24 |
Date de réalisation | 14/06/1945 |
Format d'origine | 35 mm |
Couleur | Noir et blanc |
Typologie | Produit monté |
Origine | SCA |