PHOTO
En attendant le millionième rapatrié.
Au Bourget, le général Jean-Ludy Piollet et le colonel Gaujour conversent en attendant l'arrivée de l'avion rapatriant le soldat désigné comme le millionième prisonnier de retour d'Allemagne.
Catégories
Cérémonies et traditions |
Armée de l’air |
Base aérienne |
Retour des prisonniers de guerre |
SCA [Service cinématographique de l'Armée] (1939-1946) |
Personnalités militaires |
Mots clés
Informations techniques
Orientation | portrait |
---|
Propriétés
Référence | AIR 322-5737 |
---|---|
Date de début | 01/06/1945 |
Date de fin | 01/06/1945 |
Photographe(s) | Berjot - |
Lieu(x) | France - Bourget (Le) - Paris-Ile-de-France - Seine-Saint-Denis - |
Personnes représentées | Piollet, Jean-Ludy |
Origine | Service cinématographique de l'Air |
Mention obligatoire | © Berjot/ECPAD/Défense |
La photographie est issue du reportage suivant :
Arrivée au Bourget du millionième prisonnier de retour de captivité.
Voir la notice du reportageDescription du reportage
A partir du 8 mai 1945 et de la capitulation de l'Allemagne nazie commence la reconstruction de l'Europe, et notamment des déplacements immenses de populations civiles et militaires, parmi lesquels les rapatriés de guerre. Dans le cas de la France, c'est entre 900 000 et un million de prisonniers de guerre qui sont rapatriés entre avril et juin 1945, auxquels s'ajoutent 700 000 travailleurs civils et 40 000 survivants des camps.
Le 1er juin 1945 est organisée une cérémonie symbolique pour célébrer le rapatriement d'un prisonnier désigné comme "le millionième". Etant donné l'état des institutions françaises en 1945, le comptage des rapatriements est très loin d'être exact, et il s'agit plutôt de faire honneur à cette part non négligeable de la population qui retrouve, après plusieurs années d'exil, un pays changé où ils devront se refaire une place.
Le nom du colonel Gaujour apparait dans le cahier de légendes.
Le 1er juin 1945 est organisée une cérémonie symbolique pour célébrer le rapatriement d'un prisonnier désigné comme "le millionième". Etant donné l'état des institutions françaises en 1945, le comptage des rapatriements est très loin d'être exact, et il s'agit plutôt de faire honneur à cette part non négligeable de la population qui retrouve, après plusieurs années d'exil, un pays changé où ils devront se refaire une place.
Le nom du colonel Gaujour apparait dans le cahier de légendes.