La France connaît l'occupation allemande. Les vitrines sont vides, les pompes à essence non ravitaillées et la population subit les contrôles d'identité par les soldats allemands. (1)

Cependant des Français s'échappent en Angleterre, où ils s'engagent dans la résistance et s'entraînent au combat.
Un groupe de jeunes hommes arrive à Londres, où ils sont accueillis par le commandant français de l'armée de l'Air Pons et invités à prendre un repas. Ils sont venus s'engager dans les forces françaises libres (FFL) (au mur sont affichés le portrait du général De Gaulle et son appel du 18 juin).

Après ces formalités d'engagement, les hommes vont suivre un entraînement dans un camp de la RAF en deux étapes.

Ils apprennent tout d'abord à devenir parachutistes. Rassemblés, ils suivent les directives et ordres du chef de bataillon Pierre Château-Jobert, commandant le 3e régiment de chasseurs parachutistes (3e RCP), pour le déclenchement d'une opération (au mur, se trouvent un portrait de Churchill, une croix de Lorraine et un drapeau français). TC 00:13:15 à 00:13:46.
Après des exercices de roulé-boulé, les hommes s'équipent et effectuent des sauts depuis un ballon, sous l'oeil vigilant d'un instructeur britannique de la RAF, puis les parachutes sont séchés et pliés par des volontaires féminines. Enfin c'est le saut depuis l'avion : les hommes embarqués à bord d'avions Dakota (ou Douglas C47), vérifient l'équipement puis c'est le largage, la descente et l'atterrissage. Dans le "Clothing store", les nouveaux brevetés parachutistes passent la tenue des fantassins du ciel qu'ils sont devenus.

Dans un second temps, il leur faut devenir des combattants. Ils reçoivent les armes individuelles nécessaires et s'entraînent au tir au pistolet, au lancer de grenades, ainsi qu'à la conduite de motos et de jeeps en tout terrain.

Puis les hommes du bataillon parachutiste partent pour une manoeuvre. Les chefs d'opération suivent le briefing, les 800 hommes montent à bord d'avions Dakota (Douglas C47), sont parachutés et font sauter une portion de voie ferrée. La seconde mission consiste à détruire un pylône de transport de force représenté par un arbre, auquel ils parviennent après une progression à travers des terrains escarpés. Sur la route du retour, après la traversée d'une rivière sur un pont de singe et une marche sur des routes de montagne, ils s'arrêtent pour manger.

Les hommes s'entraînent ainsi en vue du Jour J qui se rapproche. Grimés, équipés, ils embarquent et survolent bientôt la zone à libérer.

Note :
Il existe une version courte en anglais intitulée "This is France : the light shows green" (référence SA 613). La version courte correspond à peu près à la première partie de la version longue (i.e. présente l'entraînement parachutiste mais pas la manoeuvre).
(1) Séquences reconstituées.