Un sergent-chef du groupe de commandos d'Afrique, devenu 5e bataillon de choc, neutralise une mine près du fort du Salbert qui fait partie de la place forte de Belfort (reconstitution).

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Un sergent-chef du groupe de commandos d'Afrique, devenu 5e bataillon de choc, neutralise une mine près du fort du Salbert qui fait partie de la place forte de Belfort (reconstitution).

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En novembre 1944, le fort est repris aux Allemands par le groupe des commandos d'Afrique permettant aux Alliés de pénétrer dans Belfort.

Catégories

Armée de terre

Bataille pour la libération de Belfort

Manœuvres/exercices

SCA [Service cinématographique de l'Armée] (1939-1946)

Guerres et opérations extérieures

Armée d'Afrique

Forces spéciales/commandos

Mots clés

1re Armée Commando Déminage Reconstitution historique Sergent-chef Armée d'Afrique Groupe de commandos d'Afrique

Informations techniques

Procédé original	Négatif
Format d'origine	6x6
Support d'origine	Nitrate
Couleur	Noir et blanc
Orientation	portrait

Propriétés

Référence	TERRE 10040-R77
Date de début	01/01/1945
Date de fin	15/01/1945
Photographe(s)	Roland Faure -
Lieu(x)	Franche-Comté - Salbert - Territoire de Belfort -
Origine	SCA
Mention obligatoire	© Roland Faure/ECPAD/Défense

La photographie est issue du reportage suivant :

Reconstitution des combats du groupe des commandos d'Afrique en Provence et à Belfort.

Voir la notice du reportage

Description du reportage

En janvier 1945, le groupe de commandos d'Afrique, unité de choc de la 1re armée, s'entraîne aux abords des forts de Mauvannes et du Coudon respectivement au-dessus d'Hyères et de Toulon, après avoir débarqué au pied des falaises du Cap Nègre. Les commandos reconstituent ainsi les combats qu'ils ont menés en août 1944 lors du débarquement de Provence. D'autres images présentent la reconstitution de combats au fort de Salbert, près de Belfort, en novembre 1944.

Les images sont une reconstitution dans le cadre d'un tournage :
- Attaque du fort du Coudon,
- Progression dans le maquis,
- Débarquement des hommes en canots pneumatiques (rubber boats) au pied des falaises du Cap Nègre et escalade des reliefs,
- Attaque et déminage,
- Prise du fort de Mauvannes et capture de prisonniers,
- Sur le site de la future nécropole nationale de Rayol - Canadel-sur-Mer, cérémonie d'appel des morts du groupe des commandos d'Afrique tombés lors des combats au Cap Nègre et au Lavandou.

Tirant ses origines du corps franc d'Afrique créé en novembre 1942 par le général d'armée Henri Giraud, le groupe des commandos d'Afrique est créé officiellement le 26 septembre 1943 sous le nom de groupe des commandos des corps francs d'Afrique de la 3e division d'infanterie algérienne (3e DIA). Il est commandé par le lieutenant-colonel Georges-Régis Bouvet et composé de quatre commandos, comprenant des éléments français et algériens. Les commandos mirent les premiers le pied sur le sol français, le 15 août 1944, débarquant au cap Nègre et avançant jusqu'à Toulon, prenant notamment au passage les forts de Mauvannes et du Coudon, et combattant au Lanvandou.
Début 1945, le lieutenant-colonel Bouvet commande le 3e groupement de bataillons de choc constitué du 5e bataillon de choc composé des commandos d'Afrique et du 6e bataillon de choc composé des commandos de Provence.

Note :
Voir les images animées correspondantes : ACT 267, ACT 268, ACT 269, ACT 270, ACT 271, SCA 20, ACT 250, ACT 254, ACT 255, MAG 210.