Frédéric Gadmer séjourne à Maroua du 12 au 22 février 1918.

Le 15 février 1918, Mohammadou Saadjo, "lamido" (chef spirituel)de Maroua se rend au poste militaire dans le cadre d'une fête traditionnelle. A cheval, il est escorté de chez lui au poste où il rencontre le chef de la circonscription et le commandant du poste. Il assiste au salut des couleurs.

Au marché (clichés du 15 au 17 février), des artisans travaillent dans des ateliers de tissage, de cordonnerie, de bourrellerie (travail du cuir) et de teinture (peaux de moutons teintes en rouge). Des brodeurs travaillent sur des tapis de selles qui sont ensuite vendus au marché, entre les étals de pierres à écraser le mil ou encore les marchands de calebasses ou de poissons séchés.
Un convoi de chameaux est parqué à l'extérieur du village. Des troupeaux de vaches se promènent dans le lit à sec du mayo Tsanaga, où déambulent aussi les habitants de Maroua..
Au nord de Maroua existe un fortin construit sur une colline granitique. Ce site offre un bon point de vue sur les habitations du village, regroupées en petites unités (sarés), et sur la plaine du mayo Tsanaga et les montagnes environnantes, notamment le mont Makabaï.
Les plaques H 6261 à 6265, H 6284, H 6299, H 6312, H 6315, H 6318 et H 6320 sont inexistantes.