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Hurlus : un soldat blessé légèrement regagne après pansement l’ambulance du front. [légende d’origine]

Photographe(s) : Paul Queste



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Informations techniques

Procédé original Négatif
Format d'origine 9X12
Support d'origine Plaque de verre
Couleur Noir et blanc
Orientation hauteur

Propriétés

Référence SPA 21 B 1567
Date de début 01/10/1915
Date de fin 31/10/1915
Photographe(s) Paul Queste -
Lieu(x) Souain-Perthes-les-Hurlus -
Origine SPA/SPCA
Mention obligatoire © Paul Queste/ECPAD/Défense

La photographie est issue du reportage suivant :

Dans la Marne, pendant l'Offensive de Champagne, en septembre et octobre 1915.

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Description du reportage

Du 22 septembre au 7 octobre 1915, l'offensive de Champagne, qui se déroule entre la vallée de la Suippe et la lisière ouest de la forêt d'Argonne, constitue un retour momentané à la guerre de mouvement. En douze jours, les Français reconquièrent une bande de 4 km de large sur 25 km de long, faisant 26 000 prisonniers et prenant à l'ennemi 150 canons. Au total, 140 000 Allemands sont blessés, tués ou faits prisonniers pendant cet épisode. L'opération a lieu dans une plaine uniforme parsemée de quelques points remarquables - bois, buttes, fermes - qui sont l'objet de combats acharnés : moulin de Perthes-les-Hurlus, bois du Paon, buttes de Tahure et de Souain, ferme de Navarin etc.

L'opérateur photographie :
- à Souain : le moulin, un canon 155 mm Rimailho au tir, des cadavres allemands, des tranchées, les ouvrages allemands d'Ulm et de Wagram détruits par l'artillerie française, un entonnoir, la soupe des artilleurs, une ambulance et un cimetière au lieu-dit "La place de l'Opéra",
- à Saint-Hilaire-le-Grand : le 104e RI revenant du tir,
- à Perthes-les-Hurlus : un cadavre allemand mort depuis septembre 1914 resté entre les lignes, un convoi de ravitaillement, le moulin, des brancardiers devant des entonnoirs, le village et ses ruines, un soldat blessé gagnant une ambulance, une partie de cartes, l'interrogatoire d'un Allemand dans un trou d'obus,
- à Beauséjour : un cimetière, un fortin, la cavalerie française, un lavoir et des cagnas, le bois en demi-lune, le bois en fer de lance,
- à La Cheppe : le 171e RI et le 19e BCP,
- au Bois Sabot : des tranchées allemandes,
- à Sommebionne : l'état-major et la cavalerie de la 22e division occupant une ferme, le 116e RI qui vient de prendre la butte de Tahure et la"brosse à dent", le camp du 72e RI,
- au sud de Tahure : panorama du secteur de la "brosse à dent" et des tranchées de la Vistule,
- au trou Bricot : un cimetière et un abri allemand,
- à Suippes : les abris Saint-Roch, où cantonne le 8e RZ et le 8e régiment étranger, un chemin de fer à voie étroite transportant des obus, un unité d'infanterie en marche sous le feu de l'ennemi, un poste d'eau,
- à Bouy : le général Langle.

Note :
Attention : certaines plaques photographiques de ce reportage ne se trouvent pas dans les collections actuelles de l'ECPAD (Etablissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense). L'accès à ces images n'est donc pas possible. Il se peut que des tirages papier d'époque soient disponibles dans les albums de La Contemporaine (ex-BDIC), située à Nanterre. Les renseignements ci-dessous sont donc donnés à titre informatif et historique.

32 plaques sont manquantes.
Les dates précises des photos ne sont pas indiquées dans le registre. Il faudrait consulter les fiches manuscrites de l'opérateur, conservées à la médiathèque de l'architecture et du patrimoine. Elles sont postérieures à l'offensive du 25 septembre.

Photos du reportage(95)