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Secteur de Souain. Panorama du champ de bataille (devaint Souain). [légende d'origine]

Photographe(s) : Paul Queste



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Informations techniques

Procédé original Négatif
Format d'origine 6x13
Support d'origine Plaque de verre
Couleur Noir et blanc
Orientation paysage

Propriétés

Référence SPA 19 B 1293
Date de début 01/10/1915
Date de fin 27/10/1915
Photographe(s) Paul Queste -
Lieu(x) Butte de Souain -
Origine SPA/SPCA
Mention obligatoire © Paul Queste/ECPAD/Défense

La photographie est issue du reportage suivant :

Dans le secteur de Souain, du Bois-Bricot et de la main de Massiges pendant l'offensive de Champagne.

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Description du reportage

Du 22 septembre au 7 octobre 1915, l'offensive de Champagne, qui se déroule entre la vallée de la Suippe et la lisière ouest de la forêt d'Argonne, constitue un retour momentané à la guerre de mouvement. En douze jours, les Français reconquièrent une bande de 4 km de large sur 25 km de long, faisant 26 000 prisonniers et prenant à l'ennemi 150 canons. Au total, 140 000 Allemands sont blessés, tués ou faits prisonniers pendant cet épisode. L'opération a lieu dans une plaine uniforme parsemée de quelques points remarquables - bois, buttes, fermes - qui sont l'objet de combats acharnés : Bois Bricot, buttes de Tahure et de Souain, Ferme de Beauséjour, Main de Massiges etc.
Paul Queste photographie :
- à la Main de Massiges : des éclatements d'obus, un réglage de tir sous la direction du général Mazillier,
- au Bois Bricot : les tranchées, de nombreux cadavres allemands transportés et enterrés, les installations des lignes allemandes conquises (camp d'Elberfeld, boyaux, cantine, dépôt de munitions), les soins donnés aux blessés allemands,des trophées, un cimetière allemand, le 90e RI revenant du feu,
- à Suippes : le général Dodelier devant sa cagna, le camp de la 4e brigade de cavalerie, des dragons,
- à Souain : des blessés allemands et des cadavres, un caisson d'artillerie, des tranchées allemandes et un panorama du champ de bataille, un moulin en ruines, un tirailleur français mort au combat, un canon de 77 mm pris à l'ennemi,
- à Saint-Hilaire-le-Grand : des mitrailleurs coloniaux, des convois de ravitaillement, l'éclatement d'un obus,
- à Saint-Etienne-au-Temple : des prisonniers allemands.

Note :
Le registre ne comporte aucune date, mais certains clichés peuvent être datés par référence à ceux du photographe Albert Moreau, également présent et qui a pris des clichés des mêmes scènes : par exemple ceux des cadavres allemands dans le secteur du Trou Bricot, pris les 27 et 29 septembre, c'est à dire juste après les combats du 25 septembre 1915 (début de l'offensivede Champagne). Les clichés sont antérieurs au 27 octobre 1915, date à laquelle l'opérateur est en Meurthe-et-Moselle.
6 plaques sont manquantes.
Les plaques B 1300 (tranchée et cadavres, autorisée par la censure) et 1301 (cadavre d'un tirailleur, interdite par la censure), sont manquantes, ainsi que la plaque B 1349 (cadavre couchéde côté au fond d'une tranchée, mais un tirage de cette dernière existe en album).
Voir film Référence 14.18 B 399.

Photos du reportage(98)