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N[umér]o 1069. Loivre en Champagne. Brancardiers de la 1re c[ompagn]ie du 23 transportant Le Balsch. 3e. 24 avril [1917]. [légende d'origine]

Photographe(s) : Loys Roux



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Légende au dos de la photographie : " N[umér]o 1069. Offensive du 16 avril 1917. Les brancardiers de la 1e C[ompagn]ie transporte [sic] Le Balsch de la 3e c[ompagn]ie. Ils ont reçu deux coups de fusil dans la tranchée du chemin de fer mais n'ont pas bronché. C'étaient Roche Bonnet, Brochay, Poncet. 24 avril 1917. Le breton Le Balsch est arrivé au 23 à la Forain au début de mai 1916. Il faisait la cuisine au groupe où j'étais, "le Balsch, lui dis je, il parait que tu as fait la bataille de la Marne. Oui, monsieur le Recteur. Est il vrai que les allemands ont pedu la bataille parce qu'ils avaient trop bu ? Oui, M. le recteur. Ils avaient tellement bu qu'on ne pouvait pas les viser."
Au fond, les ruines de Loivre.

Informations techniques

Procédé original Tirage
Format d'origine 13x18
Support d'origine Papier
Couleur Noir et blanc
Orientation paysage

Propriétés

Référence D0424-009-001-0038
Date de début 24/04/1917
Date de fin 24/04/1917
Photographe(s) Louis dit Loys Roux -
Lieu(x) Champagne-Ardenne - Loivre - Marne -
Origine Roux, Louis dit Loys
Mention obligatoire © ECPAD/fonds Joseph et Loys Roux/Loys Roux

La photographie est issue du reportage suivant :

Archives photographiques des frères Joseph (1881-1915) et Louis dit Loys Roux (1882-1970). Enveloppe "Film 9A. Attaque Loivre. Avril 1917. 9ème film. B. Reims. 1917".

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Description du reportage

Le 11 avril le 23e régiment d'infanterie est relevé et affecté à quelques km de là, dans la région de Loivre. C'est là que le régiment participe à l'offensive du Chemin des Dames le 16 avril. En pleine attaque, Loys n'hésite pas à saisir son appareil photographique pour prendre des clichés : soldats Allemands accourant pour se faire prisonniers, cadavres, ruines et explorations des prises effectuées font de cette série l'une des plus originales de sa production mais plus globalement des productions de poilus durant la première guerre mondiale. Le régiment n'est relevé que le 25 avril. Le 3 mai il photographie l'incendie de l'Hôtel de Ville de Reims où il se rendait pour s'approvisionner en papier. Le 15 mai il part en permission en faisant un détour à Paris, immortalisant Notre-Dame qu'il décrit comme "laide quand on a vu Reims". Il retrouve son régiment le 1er juin à Ville-en-Tardenois (Marne), où une mutinerie éclate quelques jours plus tard. Par divers témoignages, il semble qu'un membre du régiment ait réalisé des photographies probablement confisquées et détruites. Loys pourrait être l'auteur de ces clichés bien qu'aucune trace écrite ou visuelle ne permette de le confirmer.

Photos du reportage(71)