reportage

Aux confins de l'Oise et de la Somme après le retrait allemand de mars 1917 (première libération de l'Oise).

Photographe(s) : Paul Queste


Le reportage décrit l'état des régions libérées par le recul des Allemands sur la ligne Hindenbourg. Début 1917, une partie du front décrit encore un vaste arc de cercle de Soissons à Arras et englobant Roye, Noyon et Bapaume. Adoptant une stratégie défensive, l'ennemi décide de raccourcir cette ligne et de se retrancher derrière un nouveau système de positions fortifiées plus rectiligne, dessinant une droite Soissons - Saint-Quentin - Arras, derrière laquelle il se retire en mars 1917. Au fur et à mesure de son repli, effectué en toute discrétion et à la faveur des brouillards qui recouvrent souvent la vallée de la Somme, l'ennemi dévaste le terrain évacué.
L'opérateur photographie les anciennes lignes allemandes avec leurs abris bétonnés et leurs anciensdépôts de munitions, des villages plus ou moins rasés, un château et des batiments publics dynamités, des routes détruites par les explosions de mines, des églises bombardées, aux orgues desquelles les tuyaux ont été arrachés et emportés, des ponts effondrés, des usines rendues inutilisables, des terrains agricoles inondés, des vergers aux arbres sciés, un cimetière dont les Allemands ont fait sauter les tombes.
Il prend par ailleurs des vues de la réparation d'un pont par le génie, de la réparation d'une rue par des Ecossais, de plusieurs cimetières et chapelles allemands, des tombes de deux aviateurs français, l'adjudant Gibaud et le sous-lieutenant Le Nivel. A Suzoy (Oise), il visite une école transformée en casino par l'ennemi pendant l'occupation et décorée de peintures.

Notes :
Le reportage décrit l'état des régions libérées par le recul des Allemands sur la ligne Hindenbourg. Début 1917, une partie du front décrit encore un vaste arc de cercle de Soissons à Arras et englobant Roye, Noyon et Bapaume. Adoptant une stratégie défensive, l'ennemi décide de raccourcir cette ligne et de se retrancher derrière un nouveau système de positions fortifiées plus rectiligne, dessinant une droite Soissons - Saint-Quentin - Arras, derrière laquelle il se retire en mars 1917. Au fur et à mesure de son repli, effectué en toute discrétion et à la faveur des brouillards qui recouvrent souvent la vallée de la Somme, l'ennemi dévaste le terrain évacué.
L'opérateur photographie les anciennes lignes allemandes avec leurs abris bétonnés et leurs anciensdépôts de munitions, des villages plus ou moins rasés, un château et des batiments publics dynamités, des routes détruites par les explosions de mines, des églises bombardées, aux orgues desquelles les tuyaux ont été arrachés et emportés, des ponts effondrés, des usines rendues inutilisables, des terrains agricoles inondés, des vergers aux arbres sciés, un cimetière dont les Allemands ont fait sauter les tombes.
Il prend par ailleurs des vues de la réparation d'un pont par le génie, de la réparation d'une rue par des Ecossais, de plusieurs cimetières et chapelles allemands, des tombes de deux aviateurs français, l'adjudant Gibaud et le sous-lieutenant Le Nivel. A Suzoy (Oise), il visite une école transformée en casino par l'ennemi pendant l'occupation et décorée de peintures.

Notes :
Voir films 14.18 A 135, 14.18 A 129 et 14.18 B 332.

Photos du reportage

Informations techniques

Nombre de clichés 124
Procédé original Négatif, Stéréoscopique
Support d'origine Plaque de verre
Couleur Noir et blanc

Propriétés

Référence SPA 93 B
Date de début 02/04/1917
Date de fin 10/04/1917
Photographe(s) Paul Queste -
Date 06/04/1917
Lieu(x) Aisne - Amy - Avricourt - Bailly - Cannectancourt - Chauny - Crapeaumesnil - Cuy - Fresnières - Ham - Lassigny - Liancourt - Mont-Renaud - Nesle - Noyon - Oise - Picardie - Plémont - Pont-l'Evêque - Roiglise - Roye - Sempigny - Soissons - Somme - Suzoy - Tergnier - Thiescourt - Tilloloy - Tracy-le-Val - Ville - Eppeville -

Mots clés

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