Etat des lieux après le bombardement par canon des 23 et 24 mars 1918.

reportage

Etat des lieux après le bombardement par canon des 23 et 24 mars 1918.

Jusqu'à présent atteint par les raids aériens, Paris connaît en ce 23 mars 1918 ses premiers bombardements par canon. Installés dans la forêt de Crépy-en-Laonnois dans la forêt de Saint-Gobain, à plus de 120 km de Paris, les deux canons " Wilhelmgeschutze " (canon de Wilhelm) ouvrent le feu sur la capitale en prenant pour point de repère le palais du Justice de l'île de la Cité. A 7h 17, les premiers obus atteignent la ville et tombent près de la statue de la Place de la République (11e arrondissement). Plus d'une centaine d'obus sont lancés sur Paris, provoquant d'importants dégâts. Le reportage témoigne des destructions engendrées par les bombardements dans les rues suivants : rue de Flandre, rue Legouvé, place de la République, sur les quai de Seine, à l'usine Leroy rue Château-Landon.
Le lendemain, 24 mars, une nouvelle salve d'obus s'abat sur la capitale. Les dégâts sont lourds. Les rues de la Victoire, de Saint-Maur, l'usine Bariquant rue Oberkampf, l'hôtel de Beauvais rue François Miron, le quai de Jemmapes, la rue Manin, la rue Riquet, la rue Landou, la rue Jean Jaurès, la rue Liancourt et la rue de Thionville sont touchées. Des obus sont également tombés sur le lycée Louis le Grand, rue Saint Jacques.