Des mutilés en rééducation participent à des travaux agricoles. Un mutilé de la jambe dirige une moissonneuse lieuse (vue de derrière). Un autre mutilé pose un pulvérisateur pour traiter les légumes. D'autres mutilés effectuent des travaux de bêchage d'un champ (GP). Un paysan mutilé prend une fourche pour réunir le foin. D'autres exemples montrent un mutilé arrachant des légumes.

(Hôpital colonial de Nogent-sur-Marne?). Des mutilés des troupes coloniales sortent d'un hôpital pour marcher dans la rue avec leurs prothèses. Les tirailleurs des régiments nord-africains et sénégalais marchent en direction de la caméra. Un sergent du 4e régiment de tirailleurs tunisiens (4e RTT) pose pour la caméra. Les mutilés coloniaux portent des bèches et des outils de jardinage. Ils ramassent dans un champ des racines tout en plaisantant devant la caméra.

Un mutilé paysan laboure le sol avec une bèche. Un autre sème des graines dans le sol. Des mutilés (portant le béret des Alpins) moissonnent dans un champ. Un autre mutilé est aidé par sa femme pour fixer sa prothèse de bras. Le mutilé procède au fauchage d'un champ à l'aide d'une moissonneuse lieuse. Deux mutilés des bras torréfacteurs préparent des grains de café.

Dans un centre de rééducation pour mutilés de guerre, des infirmières soignent et aident un amputé de la jambe. Une infirmière masse le mutilé pour le soulager. Sur une table à proximité de l'homme, on peut distinguer une machine d'électrothérapie destiné à stimuler les muscles.

Un mutilé du bras gauche sort d'une écurie une jument. La jument est alors suivie de son poulain. L'homme pose pour la caméra au milieu de ses bêtes.

Des permissionnaires sortent d'une caserne en affichant leur joie. Des hommes franchissent la grille de la caserne. Certains rejoignent leur famille qui les attend de l'autre côté de la grille. Un soldat retrouve une jeune femme et ses deux enfants (on s'embrasse).

Dans un centre pour permissionnaires, des infirmières de la Croix-Rouge accueillent des soldats près de l'entrée d'un cinéma " Œuvre du cinéma aux permissionnaires ". Un groupe d'infirmières posent pour la caméra. Elles s'apprêtent à distribuer des friandises à des permissionnaires. A la gare de Crépy-en-Valois, où stationne un train, le 23 août 1917, les permissionnaires s'approchent d'une cantine militaire (1). D'autres permissionnaires entrent dans un cinéma où une affiche annonce la diffusion du film " Coup de Pouce, Prince … "

(GP) (scène extraite du film sur la fabrication des Croix de guerre dans un atelier au 46 rue de Rennes à Paris, octobre 1917, référence 14.18 A 1076). Des mains montrent la matrice qui est employée pour la fabrication des Croix de guerre. Une Croix de guerre est présentée après son emboutissage dans la machine.

Passy-Grigny (Marne), le 2-3 septembre 1917 : une prise d'armes met à l'honneur un régiment de tirailleurs (1er RTA , Régiment de tirailleurs algériens). Le colonel Touvenel remet la Croix de guerre au fanion du 1er régiment de tirailleurs algériens (une main blanche encadrée par quatre croissants blancs). (1)

Des soldats et des officiers sortent d'un parc de matériel (dans un style proche à celui de la sortie des usines Lumière réalisé en 1897). Un camion contenant des caisses stationne à l'entrée du dépôt. Un motard entre dans le dépôt.

Un bivouac de char Schneider dans un sous-bois. Des équipes de chars Schneider se reposent dans un sous-bois. Un officier consulte sa carte sur une planche installé à un arbre. Des équipages de chars (Artillerie Speciale AS) posent devant leur char Schneider baptisé. L'un porte le nom de " La Fayette ". Entre les chars camouflés et les tentes du bivouac, les soldats s'organisent entre les corvées quotidiennes. Des hommes approvisionnent un char Schneider en obus de 75 mm. D'autres soldats préparent le repas.

Note : (1) Compte rendu de tournage n° 694 de Marcel Martel.