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Activité de peinture sur un quai du port. En arrière-plan, le bâtiment-base (BB) Maine (A611) et le bâtiment de soutien logistique (BSS) Tarn (A771) à quai, probablement sur la base avancée du Centre d'expérimentations du Pacifique (CEP) sur l'atoll d'Hao ou à Moruroa.

Photographe(s) : Michel Leblanc


En raison du risque de contamination du prochain tir Canopus, un effort de protection des zones sensibles est mené dans la perspective de la préparation du tir suivante : ainsi une pellicule plastique étanche est appliquée par pulvérisation sur des aires bétonnées. (in Les atolls de Mururoa et de Fangataufa (Polynésie française), les expérimentations nucléaires, aspects radiologiques, rapport CEA R 6136, 2007, pp. 199-200)

Informations techniques

Procédé original Négatif
Format d'origine 6x6
Support d'origine Acétate
Couleur Couleur
Orientation portrait

Propriétés

Référence F 68-318 RC4
Date de début 24/08/1968
Date de fin 24/08/1968
Photographe(s) Michel Leblanc -
Lieu(x) Fangataufa - Hao - Moruroa (Mururoa) - Polynésie française -
Origine ECA
Mention obligatoire © Michel Leblanc/ECPAD/Défense

La photographie est issue du reportage suivant :

Explosion de la première bombe thermonucléaire française (tir Canopus) à Fangataufa en Polynésie française.

Voir la notice du reportage

Description du reportage

Au Centre d'Expérimentations du Pacifique (CEP) implanté depuis 1966 en Polynésie française l'explosion de la première bombe thermonucléaire française (tir Canopus) est déclenchée le 24 août 1968 sur le lagon de Fangataufa.
Un ballon captif gonflé à l’hélium porte une nacelle contenant la bombe H. Lors de la campagne d’essais nucléaires, la bombe s’apprête à être explosée à 520m d’altitude au-dessus du lagon de l’atoll de Fangataufa.
Dans ce reportage, plusieurs vues aériennes du champignon atomique se succèdent. Après le tir, des avions Vautour viennent tirer des missiles de prélèvements dans le nuage nucléaire créé par l’explosion. Ces missiles enregistrent les prélèvements des particules émises par l’explosion. Les données des particules récupérées par ces fusées seront ensuite analysées dans les laboratoires du Commissariat à l’énergie atomique (CEA). Puis, une vue du Poste d’Enregistrement Avancée (PEA), dit Dindon, du CEP à Moruroa, est proposée. Construit comme un bunker, le PEA abrite des engins de mesure, des radars et des appareils de transmission de données.

Note : voir le court métrage documentaire sur la préparation et le tir Canopus : "L'Heure H en Polynésie française" réalisé en 1968 par Michel Leblanc et référencé SCA 466. Le reportage SCA 472 du Magazine des Armées 68/6 fait également référence à cet évènement).

Photos du reportage(63)