Après les tirs souterrains et aériens, les ingénieurs du CEA expérimentent une nouvelle technique, le tir sous ballon, qui consiste à suspendre la charge sous un ballon captif gonflé à l’hélium à environ 600 mètres d’altitude.
Le 11 septembre 1966 à 7h30, depuis le croiseur de commandement De Grasse, le général de Gaulle, déclenche le tir Bételgeuse, première explosion nucléaire sous ballon, sur l'atoll de Moruroa. Le président de la République est accompagné de plusieurs autorités civiles et militaires parmi lesquelles Pierre Messmer, ministre des Armées, Alain Peyrefitte, ministre de la Recherche scientifique et des Questions atomiques et spatiales, Pierre Billotte, ministre des Départements et territoires d'Outre-mer, et un général de brigade (peut-être André).
Après le tir, le président quitte le croiseur à bord d'un hélicoptère Alouette III, bientôt suivi par les membres de la délégation, équipés de gilets de sauvetage sous le contrôle du vice-amiral Jean Lorain, commandant du groupe opérationnel des expérimentations nucléaires (GOEN).
Sont aussi présents Jean Viard, directeur des essais, Francis Perrin, haut-commissaire à l'énergie atomique, Robert Hirsch, administrateur général du Commissariat à l'énergie atomique (CEA), Jacques Tauraa, président de l'Assemblée territoriale de Polynésie française, Jacques Robert, directeur des applications militaires (DAM), et le général de corps aérien Jean Thiry, directeur des centres d'expérimentations nucléaires.