Aviateurs au pays du souffle artificiel". (1)

"Parmi les établissements spécialisés dont dispose le Service de santé de l'Air, l'hôpital de la rue Chaptal, à Paris, possède des équipements pour le sauvetage des asphyxiés". A travers une reconstitution, le reportage présente le travail des médecins et infirmières de l'hôpital de l'Air, ainsi que les techniques et les matériels.
Une ambulance arrive dans la cour de l'hôpital, deux infirmiers prennent la victime en charge. Elle est préparée, déshabillée et auscultée par un médecin qui détermine la cause de l'inconscience. Différentes techniques de réanimation sont utilisées : basculement du corps d'avant en arrière, massage du thorax et insufflation forcée d'oxygène ou encore mise sous tente à oxygène.

"Sup'aéro rouvre ses portes".

L'Ecole nationale supérieure de l'aéronautique, ayant pour vocation de former les ingénieurs dans la construction d'avions, de moteurs et d'appareils de bord, rouvre ses portes après la guerre et 5 années de clandestinité.
En 1940, l'école ferme et se transforme en école de cuisine pour les troupes d'occupation allemandes. Mais dès 1943, les cours reprennent en secret, dans les sous-sols du bâtiment. Le matériel est caché à l'Armistice ; il est ressorti pour servir aux élèves de l'école renaissante.

" F.F.A".

La caserne des Formations féminines de l'Air (FFA), nommée Hélène Boucher en souvenir de la grande aviatrice française, est créée dans la banlieue d'Alger. Une journée militaire classique est présentée : de la levée à la descente des couleurs, en passant par le travail de chacune (ambulancière, photographe, téléphoniste, dactylo...) et les distractions.
Le reportage consacré aux formations féminines de l'Air illustre (termes du commentaire, choix des musiques) un point de vue très masculin sur la place des femmes dans l'univers militaire masculin.

(1) Reportage photographique correspondant sous la référence Air 201.