VIDÉO

Die Deutsche Wochenschau : 27e semaine.

Réalisateur(s) : Inconnu


[Lors de la 15e rencontres interarmes, un match de football oppose deux équipes de l'armée allemande].

Dans un stade allemand, 10 000 civils et militaires assistent à un match de football entre le club sportif de Dresde et le club sportif de l'armée de l'Air de Hambourg.
Hambourg mène rapidement le match avec un jeu de passes rapides, l'équipe de la Luftwaffe s'offre de nombreuses occasions. Mais l'équipe de Dresde contre-attaque et manque de peu le but adverse, le ballon passe proche du but puis au-dessus.
Le public est composé d'aviateurs et de soldats de l'armée de Terre qui réagissent lorsque leur équipe respective se rapproche du but adverse. L'équipe gagnante, Hambourg, remporte la victoire par 4 à 0. Les "Hamburger" sont félicités et applaudis, le capitaine de l'équipe de la Luftwaffe reçoit une couronne pavoisée de croix nazies.
Images tournées par : Clemens Jansen, Heinz Sasse, Georg Pahl, Fritz-Joachim Otto.

[A Paris, le ministre de l'Information Philippe Henriot s'exprime devant un public nombreux].

P. Henriot monte à la tribune, il est applaudi par des miliciens et par des Français qui portent l'uniforme allemand. La salle est ornée du drapeau allemand et français.
Henriot parle : " Donc si vous n'étiez pas un peu injuste, vous auriez compris, comme moi, ce qu'il y a de pathétique et d'émouvant et d'invraisemblable. En 1940, vous auriez pensé que c'était possible de voir les trois couleurs à côté du drapeau allemand ? Les prisonniers seraient depuis longtemps libérés si les généraux qui ont trahi, avaient tenu leur parole".
Le public applaudit.
Il dit à nouveau : " Et je ne suis pas gêné de remercier aujourd'hui même le chef de la nation allemande, Adolf Hitler, qui a pris la tête de la croisade européenne.
Le commentateur laisse parler Henriot puis traduit en modifiant le sens de certaines phrases : "Je me déclare partisan d'Adolf Hitler, chef de la croisade antibolchévique à laquelle nous participons. Si nous servons l'Europe nouvelle, nous servons la France aussi".
Des miliciens dissimulés dans le public applaudissent.
Fritz-Joachim Otto.

[Des élèves de la jeunesse hitlérienne issus d'un institut en politique nationale assistent au cours de l'Obergefreiter Willy Apitz].

Apitz est entouré de jeunes recrues qui l'écoutent attentivement, il porte la croix de chevalier de la croix de fer en récompense de ses derniers combats sur le front russe. Il leur raconte sa dernière bataille.
Une animation en rend compte : Apitz occupait un poste d'observation d'artillerie à 150 mètres de la ligne de front, les batteries se trouvaient sur la rive Est du Dniepr.
Soudain, les tranchées allemandes et sa position sont pilonnées par l'artillerie soviétique. Après cette courte préparation d'artillerie, trente blindés russes enfoncent les lignes allemandes sur 500 mètres et, du même coup, dépassent le poste d'observation d'Apitz. Il rend compte aux batteries allemandes en envoyant l'appel radio suivant : Feu à volonté sur cette cible profitable (Feuer frei auf lohnende Ziel), les chars russes sont détruits.
Mais une seconde vague plus importante arrive. Cette fois les blindés marquent un arrêt proche des positions d'Apitz. Les tourelles des blindés russes pivotent et prennent à partie les grenadiers dont Apitz fait partie.
Croyant les grenadiers hors de combat, un équipage russe, se détend et fume une cigarette à l'extérieur du char à 50 mètres du poste d'Apitz qui saisit alors son fusil et élimine deux tankistes, le blindé prend la fuite vers ses propres lignes.
Apitz envoie l'ordre aux batteries : Feu à volonté sur ma position (Feuer frei auf eigenen Stellung).
Le "radio" demande une confirmation de l'ordre mais Apitz insiste : Faites feu sur ma position.
Les chars soviétiques sont stoppés et une contre-attaque des blindés allemands est lancée au Nord-Ouest de la position.
Les jeunes recrues écoutent avec admiration l'Obergefreiter.

[Sur le front russe, deux soldats d'infanterie bénéficient d'une permission, ils quittent les premières lignes allemandes].

A l'arrière, les deux soldats se détendent, prennent une douche, se font raser et coiffer dans un salon et mangent en compagnie d'autres permissionnaires et du général de division. Ils achètent des cigarettes au foyer du soldat.
L'après-midi est consacrée à des sports collectifs puis à une séance de théâtre en plein-air. Une pancarte indique le théâtre "théâtre de verdure, seulement pour les combattants des tranchées".
Les soldats assistent à des numéros de clowns, acrobates, des femmes dansent. Un soldat a apporté ses jumelles de tranchées pour admirer le spectacle de plus près. Les soldats sont détendus et souriants, certains prennent des photos du spectacle.

[Les combats en Italie entre Rome et Florence font rage].

Les soldats allemands mènent des combats retardateurs au nord de Rome qui, selon le commentaire, causent de nombreuses pertes chez les alliés. Des troupes mixtes de l'armée de Terre et parachutistes évacuent la zone des combats à bord de véhicules divers (Schwimmwagen, semi-chenillés, sur des blindés Panzer III et Sturmgeschutz III).
Une position allemande sur une colline au Nord de Rome localise des blindés alliés, ils interviennent au canon de 7,5 cm Pak 40 et à la mitrailleuse MG-42.
Des prisonniers américains sont regroupés. Le commentaire souligne la resssemblance avec les prisonniers soviétiques.
A l'arrière du front, des batteries lourdes allemandes pilonnent des troupes alliées qui ont pris position au pied d'une colline. La chasse alliée intervient pour faire "taire" les canons mais la DCA allemande est présente et efficace. La DCA légère équipée de canons de 2cm Flak 30 et 38 et de 2 cm Flakvierling et camouflée par la végétation emplissent le ciel de leur obus. La DCA lourde comme les canons de 8,8 cm visent les chasseurs alliés. Un avion est touché, la caméra suit le chasseur, il plane en feu puis s'écrase sur le flanc d'une colline. Les artilleurs crient victoire. (voir le reportage photographique FALLAOK F2096).

[Une semaine après le débarquement, les combats pour la Normandie continuent].

(Archives alliées capturées).
Au quartier général des forces alliées en Angleterre, des officiers supérieurs examinent à l'aide d'une carte la situation sur le front de Normandie et comptent leurs pertes dues selon le commentaire, au "puissant" mur de l'Atlantique et au comportement exemplaire des soldats allemands depuis une semaine.
Dans un port français, lors d'une prise d'armes, des marins de la Kriegsmarine reçoivent des décorations. Le KorvettenKapitän Heinrich Hoffmann chef de la 5.Torpedoflottille est titulaire de la première croix de chevalier de la croix de fer depuis le débarquement. Il félicite ses marins et leur remet la croix de fer de seconde classe. Hoffmann salue son homologue le KorvettenKapitän Victor Rall lui aussi décoré de la croix de chevalier de la croix de fer depuis le 10 juin 1944.

[Les combats font rage à l'embouchure de la Seine et les bombardements de la ville de Caen].

A l'horizon, la flotte alliée reste sous la menace des canons allemands installés dans les blockhaus du mur de l'Atlantique. Des pièces d'artillerie de tous les calibres sur rails comme sous casemates tirent sur les navires alliés. Des obus tombent en mer puis touchent un bateau qui explose.
Les restes des péniches de débarquement jonchés de débris (jerrycans, containers, caisses) parsèment les plages de galets.
La ville de Caen est le théâtre de combats et de bombardements violents. Malgré la DCA allemande, les bombardiers alliés larguent leur cargaison. Là encore, le commentaire accuse les alliés qui manquent leur objectif et détruisent les églises, cathédrales, monuments qui sont la culture européenne.
Le caméraman filme les ruines de Caen et les habitants qui doivent fuir les combats. Des panneaux dans la ville avertissent la population que les pillards seront exécutés.
Les cibles militaires et notamment des bunkers sont vivement bombardés. Malgré des nombreux trous d'obus, les bunkers allemands restent intacts.

[Des fantassins allemands se rassemblent pour une contre-attaque].

Une attaque combinée regroupe des grenadiers et des blindés dont des Flakpanzer (DCA blindée) et des Sturmgeschütz.
Un canon allemand de 2 cm Flak 30 se déploie à la lisière d'un champ et tire en direction d'un planeur américain qui brûle. Les fantassins progressent dans un champ et croisent des cadavres de parachutistes britanniques. Ils font des prisonniers. Le commentaire dit qu'ils paraissent heureux que les combats finissent ainsi pour eux.
Un officier de la 12.SS Panzer.Division "Hitlerjugend" récompense ses jeunes soldats, il leur remet la croix de fer de seconde classe. Gros plan sur les décorés.

[Une contre-attaque commence en Normandie].

A la manière des "Blitzkrieg" des batailles passées, les motocyclistes progressent sous la couverture d'un feu roulant de l'artillerie allemande. Des Nebelwerfer et 8,8 cm et un Opel-Blitz "Maultier" semi-chenillé tirent jusqu'à la tombée de la nuit.
Le commentaire affirme "Le combat pour l'Europe monte en puissance"."
Le reportage photographique FALLAOK F2096 présente l'avion Curtiss 87 Kittyhawk IV du Sgt P.L Rees touché par la FlaK. Les images présentent l'avion avant puis après son crash. Rees est un pilote du 112 Squadron de la RAF, l'avion est abattu le 30/05/1944, Rees est soigné puis capturé.
La plage et la falaise de Dieppe (AA 720 : TC : 00 : 14 : 42)
Défauts Images d'archives:(Rayures films,Taches et poussieres photographiées,Poils photographiés, Instabilités image, Grain film) .Contenu différent sur les deux pistes sonores Left et Right,Conforme au Support d'origine. Deuxième bobine au TC IN: 00:11:56:19Volume sonore irréguliers sur certains passages.

Propriétés

Réalisateur Inconnu -
Lieu(x) Basse-Normandie - Caen - Calvados - Dniepr - France - Italie - URSS -
Personnes représentées Henriot, Philippe - Apitz, Willy - Hoffmann, Heinrich - Rall, Dr.Ing Victor

Informations

Référence AA 720
Durée 00:18:17
Date de réalisation 21/06/1944
Format d'origine 35 mm
Couleur Noir et blanc
Origine UFA Universum Film Akten Gesellschaft