VIDÉO

Die Deutsche Wochenschau. (27e semaine)

Réalisateur(s) : Inconnu


[Patrouille des cuirassés "Scharnhorst" et "Gneisenau" en mer du Nord].

Front-Berichte der Propaganda-Kompanien.
Au début du mois de juin 1940, les deux plus grands cuirassés patrouillent en mer du Nord, escortés par des destroyers de la Kriegsmarine.
Selon le commentaire :
- Leur mission est d'intercepter des unités britanniques tandis que celle des cameramen des compagnies de propagande est de filmer ces images avant de les envoyer en Allemagne à leur retour.
- Ces deux cuirassés représentent les plus gros navires de ligne de la Kriegsmarine.
- Leurs différentes qualités : 26 000 tonnes, armés de 8 canons de 28 cm.
Alors que le convoi progresse plus au Nord, une mine magnétique est mitraillée afin de libérer le passage aux navires.
Le 8 juin 1940, des hydravions Arado Ar-196 est catapulté d'un cuirassé. Ces avions sont les yeux des navires (le commentaire).
A leur retour, des signaux lumineux sont envoyés aux bâtiments du convoi, à 16h00 les hydravions repèrent le porte-avions britannique "Glorious".
Ce porte-avions britannique qui est escorté des destroyers "Ardent" et "Acasca" est le fleuron de la marine anglaise de 22 000 tonnes, ce navire est en mesure d'accueillir 48 appareils (selon le commentaire).
A 16h30, les tourelles de 28 cm des cuirassés "Scharnorst" et "Gneisenau" ouvrent le feu sur le bâtiment britannique.
Les canons des destroyers anglais répondent mais leur tir est trop court (selon le commentaire).
Le porte-avions est très gravement touché, une fumée noire et épaisse s'échappe de la coque du porte-avions qui tangue dangereusement. L'escorte du "Glorious" tente de détourner l'attention et font feu sur les cuirassés allemands. Les canons des tourelles de 15 cm tirent à leur tour pour achever le porte-avions chancelant. Sur le pont d'un cuirassé allemand, les douilles des obus montrent l'âpreté des combats.
[Voir note 1].
Le convoi de la Kriegsmarine s'attaque maintenant à un tanker, après quelques salves d'un destroyer et une torpille, le bâtiment britannique coule. Des rescapés sont emmenés à bord d'un navire allemand.
Une nouvelle fois, grâce à l'aide précieuse des hydravions partis en reconnaissance, un transport de troupe est repéré. Après quelques coups au but, le navire tangue puis coule. L'équipage des cuirassés allemands est monté sur le pont des navires pour voir le bâtiment couler. Des rescapés sont pris en charge.

[Lors de l'opération "Kleiner Bär", les troupes allemandes de la 7.Armee du général Friedrich Dollmann passent le Rhin et s'attaquent à la Ligne Maginot].

Alors que les premières troupes allemandes pénètrent dans Paris, Dollmann lance l'opération "Petit ours".
Contournés dans un premier temps, les ouvrages de la ligne Maginot situés entre Schoenau et Neuf-Brisach subissent le 15 juin 1940 une attaque frontale des troupes allemandes. Les unités aériennes de la Luftwaffe composées de Junkers Ju-87 " Stuka ", Heinkel He-111 et Junkers Ju-52 larguent leur cargaison sur les ouvrages.
Au matin du 15 juin, l'artillerie allemande est également très active, à 09h00 les obusiers de 15 cm et de 10,5 cm assomment les positions françaises tandis que les premières troupes allemandes traversent le Rhin grâce à des canots pneumatiques.
Une fois sur les rives françaises du Rhin, les fantassins doivent tenir la tête de pont jusqu'à l'arrivée des pionniers (selon le commentaire).
Les lignes françaises sont enfoncées, le Génie allemand installe un pont flottant sous la protection de l'artillerie.
Une fois installé, le pont permet la traversée de l'infanterie et des troupes de réserve.
Des fantassins inspectent les ouvrages de la ligne Maginot surnommée les "garcheries". Ces derniers ont subi les coups directs de l'artillerie allemande. Les casemates inspectées sont très endommagées, on aperçoit les structures métalliques du béton armées.
[Voir Note 2].
Les renforts affluent en bon ordre, les fantassins traversent le Rhin en toute quiétude.
Des chasseurs Messerschmitt Me-109 survolent le secteur, ils vont à la rencontre de formations alliées qui menacent le pont. La DCA allemande et la chasse entrent en action, un avion allié est touché, il tombe et s'écrase au sol.
Au matin du 17 juin 1940, le 626e régiment d'infanterie du général Arthur Schmitt capture la ville de Strasbourg.
Le commentaire : "Strasbourg, la vieille ville allemande est à nouveau aux mains des allemands".
Le caméraman filme la cathédrale de Strasbourg qui n'a pas souffert des combats.

[Le "Gruppe Guderian" et les manœuvres d'encerclement des armées françaises dans les Vosges].

[Voir Note 3].
Des blindés légers Panzer II, sur lesquels on reconnaît la lettre "G" (pour Guderian), traversent les villes de Meurthe et Moselle. La population mosellane assiste, placide, au passage des blindés de la 7.Armee dans leur village. Le commentaire n'hésite pas à rappeler que ces villes "libérées du joug français revivent maintenant à l'heure allemande".
Sur le front, les troupes de Guderian (cavaliers et troupes motorisées) progressent en direction de Commercy-Lunéville. La Meuse est franchie grâce au travail des pontonniers du Génie allemand.
Au sud de Metz, les fantassins combattent contre des troupes françaises retranchées dans un dépôt d'essence qu'ils ont au préalable incendiés. Les derniers combattants se rendent, la voie vers Metz est libre.

[La ville de Metz est aux mains des troupes allemandes de la 7.Armee du général Dollmann].

Dans les rues de Metz pavoisées, des fantassins et des cavaliers paradent devant des officiers et des civils. Dans les rues, les cérémonies attirent la population.

[Capture de la ville de Verdun et défilé face au monument aux morts].

Une fois la Meuse traversée, les troupes de la 16e armée allemande progressent vers Verdun, la bataille pour la ville débute le 14 juin 1940.
Le 15 juin 1940, à 9h10, les avant-gardes du 211e régiment d'infanterie (211.Infanterie-Regiment) atteignent le Fort de Vaux.
Le Fort de Douaumont est capturé à 11h45, les premières troupes du 194e régiment d'infanterie (194.Infanterie.Regiment) prennent la citadelle de Verdun à 12h30.
Le 16 juin 1940, au pied du monument de la victoire de 1918, les troupes allemandes paradent devant les généraux Feige, Busch, von Schobert et Weisenberger. Le commentaire ne retient que le général de la 16e armée allemande, le General der Infanterie Busch.
Selon le commentaire : "les bottes de soldats allemands retentissent à nouveau dans les rues de Verdun".

[Après la capitulation du 22 juin 1940, de longues colonnes de soldats français se dirigent vers le camp de prisonniers].

Selon le commentaire, les 3e, 5e et 8e armées françaises et trois généraux ainsi que 500 000 soldats se rendent. Encadrés par des chasseurs alpins allemands (Gebirgsjäger), les troupes françaises se dirigent vers la captivité. Des tirailleurs sénégalais suscitent l'intérêt du caméraman allemand.

[Les opérations se poursuivent, les colonnes de blindés du groupe "Guderian" progressent vers la Loire].

Le matin du 12 juin 1940, les colonnes de blindés de la 2e et 4e division blindée (2.Panzer.Division et 4.Panzer.Division) symbolisées par la lettre "G" sur les véhicules, s'élancent de l'est de Reims en direction de Châlons-sur-Marne et Suippes.
Les colonnes de blindés de reconnaissance dépassent les camions de ravitaillement plus lents.
Un bataillon de chars de combat se rassemble avant une nouvelle attaque.
L'artillerie française retranchée dans un village stoppe la progression du " fer de lance " allemand. Mais les canons d'assaut Sturmgeschütz III et les blindés Panzer II et III et IV appuyés par les obusiers allemands de 10,5 cm FH 18 enfoncent les lignes françaises.
[Voir Note 4].
Dans un bois, on reconnaît deux blindés B1bis et un FT-17 du 41e BCC (Bataillon de Chars de Combat) stoppés à Pogny (12km de Châlons). L'équipage du B1bis baptisé "Beni Snassen" est tué alors qu'il évacuait le blindé. Du second B1bis surnommé "Aisne", seul le chef du char, le lieutenant Robert Homé est tué.
Sur une route, un blindé B1bis brûle sous les yeux de fantassins allemands. A l'issue des combats, des blessés allemands chargés sur un blindé de la 4.Panzer.Division rejoignent les lignes allemandes.
Les fantassins et les tankistes du groupe "Guderian" déjeunent autour des blindés et des canons antichars.

[Le 20 juin 1940, une réunion des officiers supérieurs au quartier général d'Adolf Hitler, en présence des généraux Jodl, von Brauschich, Keitel, et l'amiral Raeder].

En Belgique, au quartier général de Brûly-de-Pesche (surnommé le "Ravin du Loup" : Wolfsschlucht), Hitler reçoit les généraux Jodl, von Brauschich (commandant en chef de l'Armée de Terre), Keitel, et l'amiral Raeder (commandant en chef de la Kriegsmarine) dans un bâtiment (appelé le "chalet").
Dans la clairière du quartier général, Hitler s'entretient avec le maréchal Hermann Goering sur la continuité des combats. Entouré de ses officiers d'état-major parmi lesquels on reconnaît notamment Jodl, Keitel, Bormann, Dietrich, Bodenschatz, Hoffmann, Dr Morell.

Le 17 juin 1940, Keitel remet à Hitler une lettre à signer dans laquelle il invite le Duce à Munich pour la signature de la reddition française.
Le 17 juin, à 10h00 Hitler apprend par Walther Hewel (costume croisé gris sans casquette, à gauche d'Hitler) la demande de paix formulée par le maréchal Pétain, de joie il se frappe la cuisse. A droite d'Hitler, portant de lunettes et coiffé d'une casquette, le docteur Theodor Morell (son médecin personnel).
[Voir note 4].
Hitler rend visite à des blessés allemands.
Sur une place d'un village français, des soldats allemands écoutent un communiqué du quartier général allemand qui marque la fin des combats en France.

[Le 18 juin 1940, le train d'Adolf Hitler puis celui de Mussolini pénètrent dans la gare de Munich].

A bord de son train qui l'amène à Munich, Hitler salue la population allemande venue l'acclamer sur les quais des gares comme à bord des trains.
A 12h00, le train entre en gare de Munich, sur le quai, Hitler sert la main du général Franz Ritter von Epp ; son état-major entoure les deux hommes.
En début d'après-midi, le train du Duce entre en gare de Munich. Les deux hommes quittent la gare tout en saluant la foule pour rejoindre un cabriolet.
Du balcon d'un bâtiment de la Königsplatz (Führerbau), Hitler et Mussolini salue la foule venue très nombreuse. Ils quittent le balcon et s'entretiennent sur le devenir de la France (selon le commentaire), en présence du ministre des affaires étrangères Ribbentrop et de l'aide de camp personnel d'Hitler Julius Schaub.

[A Paris, des officiers allemands déposent une gerbe sur la tombe du soldat inconnu et défilé des troupes allemandes avenue Foch].

Après un dépôt de gerbe sur la tombe du soldat inconnu, le général von Brisen décore de la croix de fer des officiers et sous-officiers allemands avant d'assister aux défilés des troupes avenue Foch.

[Le 21 juin 1940, cérémonies et signature de l'armistice à Rethondes].

Précédée de la musique militaire, une compagnie d'honneur défile devant le wagon. A 15h00, les autorités allemandes marchent vers la Clairière de l'Armistice puis passent en revue les troupes et la musique. Hitler est accompagné de général (Generaloberst) Keitel, l'amiral (Admiral) Karl Raeder, Joachim von Ribbentrop, Rudolf Hess, le général (Generaloberst) Walther von Brauchitsch et le maréchal (Generalfeldmarschall) Hermann Goering. Les autorités allemandes marquent un temps d'arrêt devant la statue de Foch et la plaque commémorative du 11 novembre 1918 avant de monter à bord du wagon.
Le commentaire souligne que tout semble être comme lors du 11 novembre 1918.
A 15h40, arrivée des autorités françaises, le général Charles Huntziger (commandait la 2e armée autour de Sedan), le général Jean Bergeret (chef d'état-major de l'aviation), le vice-amiral Maurice Le Luc, l'ambassadeur Noël. Entourés par des officiers allemands, ils sont conduits au wagon.
A 16h00, débutent les négociations par la lecture du préambule par le général Keitel. Hitler quitte le wagon en compagnie des commandants des forces armées allemandes, passe à nouveau les troupes en revue.
Après avoir pris connaissance des conditions de l'armistice, les autorités françaises se réunissent pour joindre le gouvernement à Bordeaux (selon le commentaire).
Rassemblés à nouveau dans le wagon, les autorités françaises et allemandes signent l'armistice.

Propriétés

Lieu(x) Alsace - Bas-Rhin - Belgique - Compiègne - France - Lorraine - Mer du Nord - Metz - Meurthe-et-Moselle - Meuse - Moselle - Munich - Paris - Strasbourg - Verdun -
Personnes représentées Brauchitsch, Walter Von - Hitler, Adolf - Goering, Hermann - Mussolini, Benito - Ribbentrop, Joachim von - Keitel, Wilhelm - Hewel, Walther - Morell, Theodor - Schaub, Julius

Informations

Référence AA 764
Durée 00:42:31
Date de réalisation 27/06/1940
Format d'origine 35 mm
Couleur Noir et blanc
Origine UFA Universum Film Akten Gesellschaft