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L'élément médical militaire d'intervention rapide (EMMIR) a dû demander l'aide de la gendarmerie camerounaise pour endiguer le flux des patients au nouveau dispensaire de Kousseri.

Photographe(s) : Marc-André Desanges



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Informations techniques

Procédé original Négatif
Format d'origine 24x36
Support d'origine Acétate
Couleur Couleur
Orientation paysage

Propriétés

Référence F 80-140 LC12
Date de début 28/03/1980
Date de fin 11/04/1980
Photographe(s) Marc-André Desanges -
Lieu(x) Cameroun - Kousseri -
Origine ECPA
Mention obligatoire © Marc-André Desanges/ECPAD/Défense

La photographie est issue du reportage suivant :

L'intervention de l'EMMIR (Elément médical militaire d'intervention rapide) au Tchad et au Cameroun.

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Description du reportage

En février 1978, la France déclenche l'opération " TACAUD " au Tchad pour enrayer la poussée du FROLINAT. En 1980, les combats reprennent et le 25 mars c'est la bataille de N'Djamena. La confusion est totale, les morts et les blessés se comptent par milliers et les populations subissent les rigueurs de la guerre civile. Le gouvernement français décide alors de déployer l'EMMIR (Elément Médical Militaire d'Intervention Rapide) à partir du 28 mars 1980. Il est installé à Kousséri, une petite bourgade camerounaise sur la rive droite du Chari, de l'autre côté de la frontière tchadienne. Très vite, les équipes médicales et chirurgicales sont débordées bien qu'accomplissant des prouesses. Une antenne chirurgicale est déployée à N'Djamena pour soulager l'EMMIR qui fonctionne au maximum de ses possibilités. L'EMMIR terminera sa mission en 1981 pour revenir au Tchad quelques années plus tard. L'EMMIR est une formation sanitaire de campagne qui dispose d'une capacité hospitalière de 100 lits. Polyvalente, aérotransportable et autonome, elle comporte une cellule de commandement et de soutien (CCS) coiffant 5 cellules techniques (chirurgicale, médicale, hospitalisation, laboratoire et convoyage sanitaire aérien). Les 75 personnes qui la constituent sont désignées à l'avance et prêtes à partir sous un délai de 24 heures après l'ordre d'engagement.


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