Mis sur pied au camp d'Auvours, à proximité du Mans (Sarthe), à partir du 1er septembre 1950, le Bataillon français de l'ONU (BF ONU), ou Bataillon de Corée, est rattaché au 23e RI US (23e régiment d'infanterie américain) au sein de la 2e DI US (2e division d'infanterie américaine) pendant toute la durée de la campagne de Corée de novembre 1950 à l'armistice de juillet 1953. Il compte un peu plus de 1 000 volontaires répartis en trois compagnies de fusiliers-voltigeurs, une compagnie d'accompagnement (mortiers, canons sans recul, mitrailleuses) et une compagnie de commandement.

Ce reportage aborde plusieurs sujets comme l'arrivée à Pusan (Corée du Sud) du DR 9 (Détachement de renfort n°9) du BF ONU le 10 Juillet 1952.
La coopération militaire avec les américains est visible dans plusieurs photographies notamment les artilleurs de la 2e DI US et leurs obusiers de 105 mm M2A1 et de 155 mm Howitzer M1, en appui du BF ONU et un convoi de véhicules US dans la poussière.
Des représentations d’évènements historiques sont présentes dans ce reportage comme la bataille du T-Bone (juillet-août 1952) ainsi que ses préparatifs et les à-côtés d'une conférence à Pan Mun Jom (pourparlers de paix entre les belligérants).
La vie quotidienne du Bataillon est également abordée dans ce reportage à travers des vues du lieutenant-colonel Borreil, chef de corps du BF ONU, à son poste de commandement, les essais de lance-flammes dont un monté sur une jeep blindée, le camp de base du BF ONU à Kapyong, l'installation d'un poste de secours, les premiers soins administrés aux blessés et l'armement du BF ONU (mitrailleuse Browning de 12,7 mm, canon de 75 mm sans recul).
Enfin, il est possible de suivre la visite d'un général de corps d'armée coréen au Bataillon français de l'ONU (BF ONU).

Note : quelques éléments de ce reportage photographique (débarquement à Pusan, entretien d'armement à Kapyong) se retrouvent dans le reportage filmé "Quelques jours en Corée avec le bataillon français" (extrait du Magazine des Armées n°318, référence : SCA 318).

Malgré le titre du reportage, seul le cliché R32 est pris au Japon.
Certains tirages sont manquants en album.