[40 ans de tradition musicale : le bagad de Lann-Bihoué].

Installé près de Lorient, sur la base aéronavale de Lann-Bihoué (Morbihan), le bagad est composé de musiciens militaires du contingent. Cet ensemble perpétue la musique traditionnelle de la Marine, issue du folklore breton. Les instruments principaux sont la cornemuse, vieille de 5 siècles, et la bombarde. Le bagad est aujourd'hui sollicité pour des cérémonies militaires, mais aussi pour des cérémonies civiles, comme le parrainage du sous-marin "Casabianca" par la ville de Moulins.

[Un régiment de prestige : le 1er Régiment de spahis].

Créée en 1912 au Maroc puis dissoute, cette prestigieuse unité de l'Arme blindée cavalerie a été reformée et s'est installée aujourd’hui à Valence (Drôme). Composé exclusivement d'engagés, le 1er Régiment de spahis (RS) est surtout reconnu par son burnous, cape de tradition héritée des temps coloniaux ; c'est aujourd'hui le symbole prestigieux d'un fort attachement au passé et de l'ancrage des coutumes dans la modernité. Le dernier fait d'armes du 1er RS est son action dans la guerre du Golfe qui lui a valu d'accrocher à son drapeau la fourragère de la Croix de Guerre des théâtres d'opérations extérieures avec palme, remise par Pierre Joxe, ministre de la Défense.

[La Marine à bonne école : la Goëlette " Etoile "].

Elle a été construite en 1932 pour l’Ecole navale, dans le but d’enseigner la technique de navigation à voile, perpétuant ainsi une pratique aujourd’hui presque disparue. Longue de 37 mètres, avec ses 450 mètres carrés de voilure, elle symbolise le lien des hommes avec la mer et le passé de la marine à voile. Elle a un équipage à demeure et embarque, pour des croisières qui permettent de retrouver les gestes anciens, une dizaine de stagiaires de la Marine.

[Les colombophiles].

L'utilisation militaire des pigeons comme messagers est très ancienne ; inventée par les Egyptiens, elle a notamment été reprise par les Romains. Dans l'armée française, elle a connu son apogée au cours de la première Guerre mondiale. Les pigeons étaient considérés comme de véritables soldats (à l'instar de "Le Vaillant", dernier pigeon du commandant Reynal qui a transmis sa demande de renforts le 19 juin 1916, alors que ses troupes étaient attaquées par des obus chargés de gaz).
Les progrès des transmissions ont fait péricliter cette utilisation qui fonctionna encore un peu durant la seconde Guerre mondiale, les guerres d'Indochine et d'Algérie.
Un musée de la colombophilie existe encore aujourd'hui au Mont-Valérien.

[Actualités de la Défense].

L'ONU a envoyé au Cambodge une force multinationale - l'Autorité provisoire des Nations Unies au Cambodge ou APRONUC - composée de 20 000 hommes, pour le rétablissement de la stabilité politique. Cette force compte 1200 français qui ont spécifiquement pour missions la préparation des soldats cambodgiens pour le déminage, l'encadrement de la police locale pour faire l'inventaire des armes existantes, la sauvegarde du patrimoine et l'organisation le retour des 370 000 exilés.