VIDÉO
Marche normale, marches spéciales. Vues prises avec le concours de l'école Joinville et du docteur Belin du Coteau.
La décomposition des différents mouvements de la marche est mise en évidence à l'aide d'images au ralenti de deux militaires et d'un enfant.
"La marche se différencie de la course par le contact permanent du corps avec le sol".
La jambe qui progresse, oscille comme un pendule tandis que la jambe opposée en contact, sert de soutènement. Les bras se balancent de façon latérale, les extérieurs de la cuisse dessinent leur relief, les muscles du mollet se contractent pour décoller du sol. En décomposant les mouvements de la marche arrière, nous pouvons nous apercevoir que le marcheur, pressé de retrouver son équilibre prend contact au plus tôt ; il cherche le sol de la pointe du pied et "s'installe". Ce mouvement "anormal" serait anti économique !
Le déplacement en avant du centre de gravité lors d'une marche tronc fléchi, bras ballants, allonge le pas, tandis que lors d'une marche en fléxion, le pied se pose par la pointe mais il n'y a pas de phase de suspension. Le souci principal de ces marches normales est de trouver son équilibre plutôt que de progresser.
" La marche ascendante avec fardeau ou les bras n'ont plus de balancé postérieur, mais reproduisent le geste du grimpeur."
Pour une ascension le marcheur "pique" le sol, prend un point fixe et rétablit le reste du corps.
"A l'inverse pour descendre, le pied glisse au ras du sol ; les pas font poids mort et freinent, par là même".
"En ce qui concerne la marche de l'enfant, bien différente, le pied reste à plat très longtemps, c'est beaucoup plus sûr".
Un enfant nu marche avec hésitation.
Carton final "Pathé Editeur".
Notes : 1+14 cartons en français.
Le film est une Edition Pathé.
Images tournées au « ralentisseur Pathé Frères », une caméra mise au point par Emile Labrély. Après avoir inventé des caméras à grande vitesse (400 puis 1200 images à la seconde) difficiles à utiliser, il met au point un appareil plus maniable qui filme à 100 images par seconde permettant l’analyse de phénomènes sur le terrain, tels que le mouvement de danseurs ou de sportifs.
"La marche se différencie de la course par le contact permanent du corps avec le sol".
La jambe qui progresse, oscille comme un pendule tandis que la jambe opposée en contact, sert de soutènement. Les bras se balancent de façon latérale, les extérieurs de la cuisse dessinent leur relief, les muscles du mollet se contractent pour décoller du sol. En décomposant les mouvements de la marche arrière, nous pouvons nous apercevoir que le marcheur, pressé de retrouver son équilibre prend contact au plus tôt ; il cherche le sol de la pointe du pied et "s'installe". Ce mouvement "anormal" serait anti économique !
Le déplacement en avant du centre de gravité lors d'une marche tronc fléchi, bras ballants, allonge le pas, tandis que lors d'une marche en fléxion, le pied se pose par la pointe mais il n'y a pas de phase de suspension. Le souci principal de ces marches normales est de trouver son équilibre plutôt que de progresser.
" La marche ascendante avec fardeau ou les bras n'ont plus de balancé postérieur, mais reproduisent le geste du grimpeur."
Pour une ascension le marcheur "pique" le sol, prend un point fixe et rétablit le reste du corps.
"A l'inverse pour descendre, le pied glisse au ras du sol ; les pas font poids mort et freinent, par là même".
"En ce qui concerne la marche de l'enfant, bien différente, le pied reste à plat très longtemps, c'est beaucoup plus sûr".
Un enfant nu marche avec hésitation.
Carton final "Pathé Editeur".
Notes : 1+14 cartons en français.
Le film est une Edition Pathé.
Images tournées au « ralentisseur Pathé Frères », une caméra mise au point par Emile Labrély. Après avoir inventé des caméras à grande vitesse (400 puis 1200 images à la seconde) difficiles à utiliser, il met au point un appareil plus maniable qui filme à 100 images par seconde permettant l’analyse de phénomènes sur le terrain, tels que le mouvement de danseurs ou de sportifs.
Catégories
Avant la première guerre mondiale |
Vie culturelle et scientifique |
Sports et loisirs |
École interarmes sport (EIS), Joinville |
Service de santé des Armées (SSA) |
Sports individuels |
Générique du film
Réalisateur | Inconnu - |
---|---|
Genre | Documentaire |
Lieu(x) | Joinville-le-Pont - Val-de-Marne - |
Informations
Référence | SS 49 |
---|---|
Durée | 00:06:21 |
Date de début | 01/01/1911 |
Date de fin | 31/12/1913 |
Format d'origine | 35 mm |
Couleur | Noir et blanc |
Typologie | Produit monté |
Domaine public | Non |