VIDÉO

Magazine n°24.

Réalisateur(s) : Inconnu


Le Rhin de nouveau navigable".

La navigation sur le Rhin est rétablie grâce à l'aménagement et à la reconstruction de ponts détruits pendant la guerre ; les ponts de bateaux provisoires jetés par les Alliés sur le fleuve empêchaient la circulation. A Ludwigschaffen, des éléments ont été jetés sur les arches restantes ; à Neuwied, la partie centrale a été surélevée ; à Mayence, un ouvrage de 300 mètres de long a été entièrement reconstruit ; à Coblence, le pont provisoire reste en place, seul un morceau en est détaché pour permettre le passage des convois de péniches.

"L'armée d'outre-mer à l'honneur".

La semaine militaire de Tunisie, présidée par les généraux Mast (résident général) et Duval (commandant en chef des troupes tunisiennes), se termine par un défilé. La foule présente, au sein de laquelle on reconnaît l'archevêque de Carthage, a pu voir défiler une section de la Royal air force, la garde beylicale, les zouaves, les tirailleurs, les spahis, les goumiers et les troupes motorisées.

"Les grands travaux en Afrique".

2 000 tirailleurs sénégalais ont été mobilisés pour construire une grande route destinée à désenclaver les villes et villages de brousse situés entre le Sénégal et la Guinée. Le matériau de construction est un mélange de latérite et de termitières concassées, qui est ensuite étalé sur la voie. Les conditions de travail particulièrement difficiles (température élevée, outillage mal adapté, sable...) n'ont pas ralenti le travail : ainsi, la "Route inter-coloniale Sénégal-Guinée n°2", longue de 100 kilomètres, large de 9 mètres et comprenant 12 ouvrages, a pu être terminée en 4 mois.

"Relève pour l'Extrême-Orient".

Un corps expéditionnaire est créé pour aller relever les troupes du général Leclerc stationnées en Extrême-Orient. Composé essentiellement de soldats coloniaux et de légionnaires, le corps embarque sur le "Maréchal Joffre" à Marseille, à destination de Saigon. La vie à bord se déroule paisiblement, malgré les obsèques d'un légionnaire et la traditionnelle "fête à Neptune" pour le passage à l'Equateur.
Les généraux Leclerc et Juin passent les nouvelles troupes en revue à leur arrivée à Saigon.

"Présence française dans le Sahara".

Dans le désert saharien, la présence française est assurée en permanence par les compagnies sahariennes. Les chefs de ces unités sont considérés comme des notables et c'est à ce titre qu'ils sont parfois amenés à rendre la justice en mêlant lois françaises et droit coutumier. Les méharistes composant ces troupes sont des guerriers indigènes (en l'occurence des Touareg), dont la valeur a été éprouvée dès janvier 1943 ; à cette époque, ces "soldats mercenaires" ont participé à la prise du fort de Ghat, tenu par des soldats italiens, qu'ils ont réduits après 4 jours de lutte.
Les compagnies sahariennes ont pour principales missions l'assistance médicale aux populations coupées des contacts citadins ou à des blessés et la police du désert, essentielle dans la lutte contre le trafic d'armes.
La vie dans le désert suppose une parfaite autarcie des méharistes qui doivent être capables de prendre soin de leurs montures malgré les aléas tels que la sècheresse.

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Durée totale
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  • Générique du film

    Réalisateur SCA -
    Genre Film d'actualité
    Lieu(x) Afrique - Allemagne - Coblence - Cochinchine - Guinée - Indochine française - Marseille - Mayence (Mainz) - Rhin - Sahara - Saigon (Ho Chi Minh Ville) - Sénégal - Tunis -
    Personnes représentées Mast, Charles - Duval (Film) - Juin, Alphonse - Leclerc de Hauteclocque, Philippe

    Informations

    Référence MAG 224
    Durée 00:18:03
    Date de réalisation 05/07/1946
    Format d'origine 35 mm
    Couleur Noir et blanc
    Typologie Produit monté
    Origine SCA : Service Cinématographique des Armées
    Domaine public Non