VIDÉO
Journal de guerre n°40.
Fête de Jeanne d'Arc à Orléans".
Orléans célèbre le souvenir de Jeanne d'Arc, évènement qui, cette année, coïncide avec la victoire alliée. Composé, outre une jeune cavalière en armure dans le rôle de l'héroïne, de scouts, d'ecclésiastiques et des corps constitués, le cortège traditionnel traverse la ville pour se rendre sur une place, au pied de la statue de l'héroïne. Un défilé militaire des troupes alliées et de blindés clôt la cérémonie alors que le commentaire effectue un rapprochement entre la Lorraine, région natale de Jeanne d'Arc, résistante et libératrice, et la Croix de Lorraine, emblème de la France libre. Le reportage s'achève sur les façades illuminées de la ville.
"L'armée française en Italie".
Près de Vintimille, les soldats de la 1re DFL (Division française libre) attaquent au lance-flammes les derniers blockhaus allemands puis reprennent leur progression vers les cols enneigés. Après un passage à La Brigue, le général Doyen, commandant le détachement d'armée des Alpes, et le préfet des Alpes-Maritimes déposent une gerbe au pied du monument aux morts de Tende (1). Un bref défilé du 29e RTA (Régiment de tirailleurs algériens) clôture la cérémonie.
"Front d'Extrême-Orient".
Pendant que l'armée britannique se dirige vers Mandalay (Birmanie), des unités indiennes convergent vers le fleuve Irrawady. Soutenues par l'aviation, les fusils mitrailleurs Bren et les mitrailleuses Vickers qui harcèlent la rive opposée tenue par les forces japonaises, les troupes franchissent le cours d'eau puis progressent dans les collines, traversent un village avant d'atteindre un site archéologique.
"Dernier acte".
Plusieurs événements témoignent de l'imminence de la défaite de l'Allemagne. Au pont de Torgau (Saxe), les armées soviétique et américaine opèrent leur jonction, le 26 avril 1945 (Brigadier de la 69e division d'infanterie américaine au TC 00:08:06). Pendant ce temps, les troupes françaises progressent le long du Danube, faisant prisonniers des soldats allemands qui alimentent des colonnes de plus en plus importantes. A Berchtesgaden, alors que le général Leclerc se promène dans les rues, des éléments de la 2e division blindée (DB) -marsouins et half-tracks du régiment de marche du Tchad- investissent le "nid d'aigle" d'Hitler à proximité du sommet du Kehlstein, et y hissent le drapeau tricolore orné de la Croix de Lorraine (séquence au TC 00:10:03 à 00:10:37, alternance d'images du "nid d'aigle" et de la résidence du Berghof à l'Obersalzberg). A la frontière autrichienne, des partisans tyroliens arborent chacun un brassard portant l'inscription "Heimat" (Patrie). Contrastant avec les "paysages riants et les décors aimables" des cités allemandes, des charniers sont découverts dans les camps de concentration. Sont aussi libérées plusieurs personnalités, des politiques (Edouard Daladier, Paul Reynaud, Albert Sarraut), un diplomate (André François-Poncet, ex-ambassadeur à Berlin), un syndicaliste (Léon Jouhaux, secrétaire général de la CGT (Confédération générale du travail)), les généraux Gamelin et Weygand ou bien encore des membres de familles royales (Anne de France, la Princesse de Grèce, le Kronprinz (fils de Guillaume II), sans oublier Michel Clemenceau, fils de Georges, et le joueur de tennis Jean Borotra (2). Les autres prisonniers français libérés, anonymes, reprennent immédiatement la route vers la France.
"Jour V". [8 mai 1945]
Après 2 073 jours de guerre, à Paris, la victoire est proclamée à la une des journaux puis par un discours radiophonique du général de Gaulle devant une foule immense. Une véritable marée humaine déferle alors dans les rues de la capitale. Le général de Gaulle fleurit enfin la tombe du Soldat inconnu avant de signer le livre d'or (TC 00:15:42 à 00:16:14).
Note :
(1) Le commentaire considère que La Brigue et Tende, devenues italiennes en 1814, sont pourtant françaises quand il évoque "cette plaine lombarde dont certains lambeaux sont restés français". L'avenir le confirmera puisqu'elles seront rendues à la France par plébiscite en 1947.
(2) Le Kronprinz, debout au balcon d'un hôtel de Lindau, est en fait le prisonnier des troupes françaises. Joueur de tennis, Jean Borotra fut également Commissaire général à l'Education générale et aux Sports de 1940 à 1942, à Vichy.
Orléans célèbre le souvenir de Jeanne d'Arc, évènement qui, cette année, coïncide avec la victoire alliée. Composé, outre une jeune cavalière en armure dans le rôle de l'héroïne, de scouts, d'ecclésiastiques et des corps constitués, le cortège traditionnel traverse la ville pour se rendre sur une place, au pied de la statue de l'héroïne. Un défilé militaire des troupes alliées et de blindés clôt la cérémonie alors que le commentaire effectue un rapprochement entre la Lorraine, région natale de Jeanne d'Arc, résistante et libératrice, et la Croix de Lorraine, emblème de la France libre. Le reportage s'achève sur les façades illuminées de la ville.
"L'armée française en Italie".
Près de Vintimille, les soldats de la 1re DFL (Division française libre) attaquent au lance-flammes les derniers blockhaus allemands puis reprennent leur progression vers les cols enneigés. Après un passage à La Brigue, le général Doyen, commandant le détachement d'armée des Alpes, et le préfet des Alpes-Maritimes déposent une gerbe au pied du monument aux morts de Tende (1). Un bref défilé du 29e RTA (Régiment de tirailleurs algériens) clôture la cérémonie.
"Front d'Extrême-Orient".
Pendant que l'armée britannique se dirige vers Mandalay (Birmanie), des unités indiennes convergent vers le fleuve Irrawady. Soutenues par l'aviation, les fusils mitrailleurs Bren et les mitrailleuses Vickers qui harcèlent la rive opposée tenue par les forces japonaises, les troupes franchissent le cours d'eau puis progressent dans les collines, traversent un village avant d'atteindre un site archéologique.
"Dernier acte".
Plusieurs événements témoignent de l'imminence de la défaite de l'Allemagne. Au pont de Torgau (Saxe), les armées soviétique et américaine opèrent leur jonction, le 26 avril 1945 (Brigadier de la 69e division d'infanterie américaine au TC 00:08:06). Pendant ce temps, les troupes françaises progressent le long du Danube, faisant prisonniers des soldats allemands qui alimentent des colonnes de plus en plus importantes. A Berchtesgaden, alors que le général Leclerc se promène dans les rues, des éléments de la 2e division blindée (DB) -marsouins et half-tracks du régiment de marche du Tchad- investissent le "nid d'aigle" d'Hitler à proximité du sommet du Kehlstein, et y hissent le drapeau tricolore orné de la Croix de Lorraine (séquence au TC 00:10:03 à 00:10:37, alternance d'images du "nid d'aigle" et de la résidence du Berghof à l'Obersalzberg). A la frontière autrichienne, des partisans tyroliens arborent chacun un brassard portant l'inscription "Heimat" (Patrie). Contrastant avec les "paysages riants et les décors aimables" des cités allemandes, des charniers sont découverts dans les camps de concentration. Sont aussi libérées plusieurs personnalités, des politiques (Edouard Daladier, Paul Reynaud, Albert Sarraut), un diplomate (André François-Poncet, ex-ambassadeur à Berlin), un syndicaliste (Léon Jouhaux, secrétaire général de la CGT (Confédération générale du travail)), les généraux Gamelin et Weygand ou bien encore des membres de familles royales (Anne de France, la Princesse de Grèce, le Kronprinz (fils de Guillaume II), sans oublier Michel Clemenceau, fils de Georges, et le joueur de tennis Jean Borotra (2). Les autres prisonniers français libérés, anonymes, reprennent immédiatement la route vers la France.
"Jour V". [8 mai 1945]
Après 2 073 jours de guerre, à Paris, la victoire est proclamée à la une des journaux puis par un discours radiophonique du général de Gaulle devant une foule immense. Une véritable marée humaine déferle alors dans les rues de la capitale. Le général de Gaulle fleurit enfin la tombe du Soldat inconnu avant de signer le livre d'or (TC 00:15:42 à 00:16:14).
Note :
(1) Le commentaire considère que La Brigue et Tende, devenues italiennes en 1814, sont pourtant françaises quand il évoque "cette plaine lombarde dont certains lambeaux sont restés français". L'avenir le confirmera puisqu'elles seront rendues à la France par plébiscite en 1947.
(2) Le Kronprinz, debout au balcon d'un hôtel de Lindau, est en fait le prisonnier des troupes françaises. Joueur de tennis, Jean Borotra fut également Commissaire général à l'Education générale et aux Sports de 1940 à 1942, à Vichy.
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Catégories
Propriétés
Réalisateur | SCA - |
---|---|
Genre | Film d'actualité |
Lieu(x) | Allemagne - Arc de Triomphe - Autriche - Berchtesgaden - Birmanie - Irrawady - Italie - Brigue (La) - Lindau - Opéra Garnier - Orléans - Paris - Tende - Torgau - Vintimille - |
Personnes représentées | Gaulle, Charles de - Gamelin, Maurice - Koenig, Pierre - Leclerc de Hauteclocque, Philippe - Weygand, Maxime - François-Poncet, André - Reynaud, Paul - Daladier, Edouard - Borotra, Jean - Jeanne d'Arc - Kronprinz, Frédéric-Guillaume, dit le - Jouhaux, Léon - Doyen, Paul-André - Sarraut, Albert - Famille Allemagne |
Informations
Référence | J 40 |
---|---|
Durée | 00:16:28 |
Date de réalisation | 17/05/1945 |
Format d'origine | 35 mm |
Couleur | Noir et blanc |
Typologie | Produit monté |
Origine | SCA |