Accompagnant les méharistes, Jules Imbert photographie la région de la Saoura et plus spécifiquement Béni-Abbès avec son ksar fortifié, sa palmeraie, les dunes du Grand Erg. En février 1912, Jules Imbert voit passer la mission Niéger, du nom du capitaine du génie qui la dirige. L'équipe, à laquelle se sont joints également trois ingénieurs des ponts et chaussées, est chargée d'une mission d'étude du tracé d'une piste transsaharienne projetée de nouveau à partir de 1910.

Note :
Légende du militaire du rang Ferry :
Comme tant d'autres officiers de son temps, le photographe Imbert, accompagnant les méharistes, sent l'appel du désert : "certains noms représentent autant et plus des mirages que des objectifs militaires... il y a une impatience de marcher et de conquérir évidente" (Jacques Frémeaux).
Assurément, Beni-Abbès fait partie de ces noms : un ksar fortifié, accroché aux rochers, y surplombe une palmeraie et le vaste lit, sablonneux et sans eau, de la Saoura; les dunes de sable lisse du Grand Erg, hautes de plusieurs centaines de mètres, forment comme une immense toile de fond.
En février 1912, les militaires stationnés à Beni-Abbès voient passer la mission Niéger, du nom d'un capitaine du Génie, accompagné de trois ingénieurs des Ponts et Chaussées, et chargé d'une mission d'étude du tracé de la fameuse "Piste transsaharienne" projetée de nouveau à partir de 1910.