VIDÉO
Journal de guerre n°13.
En préambule, le présentateur signale que, pour la première fois, les comptes rendus des armées comportent tous les trois mêmes mots "Rien à signaler", comme l'atteste le communiqué n°255 daté du 25 décembre, filmé en banc-titre.
"Messages de Noël".
Les vœux de trois personnalités sont successivement présentés au moyen de cartons commentés par la voix off. Le pape Pie XII condamne l'abus de la force et définit les bases morales de l'entente entre les peuples, le président américain Franklin Roosevelt en appelle à l'union des forces spirituelles pour la paix et le général Gamelin, chef d'état-major général, conclut son message aux troupes par ces mots : "Sur le champ de bataille comme dans l'attente, quelles que soient les manœuvres de l'ennemi, dans la guerre morale comme dans la guerre militaire, une fois de plus nous tiendrons et nous vaincrons."
[Hommage de Neville Chamberlain au Corps expéditionnaire britannique].
Le Premier ministre britannique, Neville Chamberlain, rend visite aux hommes du Corps expéditionnaire britannique, ou British expeditionary force (BEF), accompagné du général Gamelin. Alors que le commentateur évoque les Noël tristes voire désespérés de la Tchécoslovaquie et de la Pologne qu'il oppose au Noël de la France, Noël de l'espérance, la visite est retracée : descente du train et passage devant un piquet d'honneur, revue d'une batterie de 155 mm GPF (Grande puissance Fillioux) (1) et défilé des troupes.
Intercalée entre deux séquences, une brève allocution d'Edouard Daladier, président du Conseil, se termine par ces mots : "A ces effroyables périls, il n'y a qu'un remède : le courage." (2)
[Transmission d'un camp français à une unité britannique].
Une cérémonie aux couleurs marque la transmission d'un camp français à une unité britannique. Après le passage en revue des troupes, le drapeau anglais est hissé pendant que, sur la bande sonore, l'hymne tricolore succède à l'hymne britannique.
[Le blocus maritime].
Renforçant le blocus des côtes ennemies, torpilleurs et croiseurs, dont le Montcalm, patrouillent en pleine mer tandis que les côtes sont surveillées par des chalutiers transformés en bâtiments de guerre. Les cargaisons des navires neutres sont contrôlées, les bâtiments arraisonnés sont conduits dans un port où le chargement saisi est débarqué. Le commentaire rappelle l'importance de l'accord John Simon-Reynaud, qualifié d'événement le plus considérable de ces quatre premiers mois de guerre" (3).
[Théâtre aux armées].
Plusieurs artistes se produisent sur la scène d'un théâtre aux armées devant un public nourri, généreux en applaudissements. Laure Diana interprète "C'est Isabelle qu'on m'appelle", Andrex "Comm' de bien entendu !", Blanche Denège un air de "La Traviata" de Giuseppe Verdi, Fernandel "Barnabé" et "Félicie aussi", et, enfin, Georges Milton entonne "Cela n'a pas d'importance" et "La tyrolienne de Léopold" extraite de l'opérette "L'auberge du cheval blanc".
[Prise d'armes en présence du général Bourret].
A l'orée d'un bois, au cours d'une prise d'armes, le général Bourret, commandant la 5e armée, procède à une remise de décorations avant d'assister à un défilé des troupes sur une route de campagne. Ne faisant aucune allusion à ces images, le commentateur cite la conclusion de l'allocution de la nuit de Noël d'Edouard Daladier, qui dresse l'éloge des soldats mobilisés depuis quatre mois.
Note :
(1) Le lieutenant André Potier, officier de liaison du IIe groupe du 183e régiment d'artillerie lourde à tracteurs, présente une batterie de 155 à lord Chamberlain (TC 00:02:25).
(2) Les propos d'Edouard Daladier sont intelligibles sur la bande son.
(3) Par cet accord signé par Paul Reynaud, alors ministre des Finances, et sir John Simon, la France et l'Angleterre s'engagent à mettre en commun leurs ressources financières pendant la durée des hostilités.
"Messages de Noël".
Les vœux de trois personnalités sont successivement présentés au moyen de cartons commentés par la voix off. Le pape Pie XII condamne l'abus de la force et définit les bases morales de l'entente entre les peuples, le président américain Franklin Roosevelt en appelle à l'union des forces spirituelles pour la paix et le général Gamelin, chef d'état-major général, conclut son message aux troupes par ces mots : "Sur le champ de bataille comme dans l'attente, quelles que soient les manœuvres de l'ennemi, dans la guerre morale comme dans la guerre militaire, une fois de plus nous tiendrons et nous vaincrons."
[Hommage de Neville Chamberlain au Corps expéditionnaire britannique].
Le Premier ministre britannique, Neville Chamberlain, rend visite aux hommes du Corps expéditionnaire britannique, ou British expeditionary force (BEF), accompagné du général Gamelin. Alors que le commentateur évoque les Noël tristes voire désespérés de la Tchécoslovaquie et de la Pologne qu'il oppose au Noël de la France, Noël de l'espérance, la visite est retracée : descente du train et passage devant un piquet d'honneur, revue d'une batterie de 155 mm GPF (Grande puissance Fillioux) (1) et défilé des troupes.
Intercalée entre deux séquences, une brève allocution d'Edouard Daladier, président du Conseil, se termine par ces mots : "A ces effroyables périls, il n'y a qu'un remède : le courage." (2)
[Transmission d'un camp français à une unité britannique].
Une cérémonie aux couleurs marque la transmission d'un camp français à une unité britannique. Après le passage en revue des troupes, le drapeau anglais est hissé pendant que, sur la bande sonore, l'hymne tricolore succède à l'hymne britannique.
[Le blocus maritime].
Renforçant le blocus des côtes ennemies, torpilleurs et croiseurs, dont le Montcalm, patrouillent en pleine mer tandis que les côtes sont surveillées par des chalutiers transformés en bâtiments de guerre. Les cargaisons des navires neutres sont contrôlées, les bâtiments arraisonnés sont conduits dans un port où le chargement saisi est débarqué. Le commentaire rappelle l'importance de l'accord John Simon-Reynaud, qualifié d'événement le plus considérable de ces quatre premiers mois de guerre" (3).
[Théâtre aux armées].
Plusieurs artistes se produisent sur la scène d'un théâtre aux armées devant un public nourri, généreux en applaudissements. Laure Diana interprète "C'est Isabelle qu'on m'appelle", Andrex "Comm' de bien entendu !", Blanche Denège un air de "La Traviata" de Giuseppe Verdi, Fernandel "Barnabé" et "Félicie aussi", et, enfin, Georges Milton entonne "Cela n'a pas d'importance" et "La tyrolienne de Léopold" extraite de l'opérette "L'auberge du cheval blanc".
[Prise d'armes en présence du général Bourret].
A l'orée d'un bois, au cours d'une prise d'armes, le général Bourret, commandant la 5e armée, procède à une remise de décorations avant d'assister à un défilé des troupes sur une route de campagne. Ne faisant aucune allusion à ces images, le commentateur cite la conclusion de l'allocution de la nuit de Noël d'Edouard Daladier, qui dresse l'éloge des soldats mobilisés depuis quatre mois.
Note :
(1) Le lieutenant André Potier, officier de liaison du IIe groupe du 183e régiment d'artillerie lourde à tracteurs, présente une batterie de 155 à lord Chamberlain (TC 00:02:25).
(2) Les propos d'Edouard Daladier sont intelligibles sur la bande son.
(3) Par cet accord signé par Paul Reynaud, alors ministre des Finances, et sir John Simon, la France et l'Angleterre s'engagent à mettre en commun leurs ressources financières pendant la durée des hostilités.
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Catégories
Propriétés
Réalisateur | Inconnu - |
---|---|
Genre | Film d'actualité |
Lieu(x) | France - |
Personnes représentées | Pie XII - Roosevelt, Franklin Delano - Gamelin, Maurice - Chamberlain, Arthur Neville - Daladier, Edouard - Diana, Laure - Andrex - Denège, Blanche - Fernandel - Milton, Georges - Bourret, Victor |
Informations
Référence | J 13 |
---|---|
Durée | 00:17:15 |
Date de réalisation | 30/12/1939 |
Date de début | 23/12/1939 |
Date de fin | 29/12/1939 |
Support d'origine | Nitrate |
Format d'origine | 35 mm |
Couleur | Noir et blanc |
Typologie | Produit monté |
Origine | SCA |