VIDÉO
Marine, atome et Tahiti.
La campagne de tir d'engins nucléaires en atmosphère en Polynésie et la participation d'une escadre de la Marine nationale à cette campagne ; présentation des infrastructures et des études après le tir.
Description des séquences :
La Marine nationale à Tahiti pour la campagne de tir en atmosphère.
La Polynésie française a été choisie pour établir le Centre d'expérimentation du Pacifique, le nouveau pôle d'expérimentation nucléaire français chargé de développer des études pour la construction des vecteurs nucléaires militaires. De grandes infrastructures ont été construites : un aéroport gagné sur le lagon, un port de grande capacité. Une grande escadre de la marine nationale est sur place pour le soutien du CEP. Le porte-avion Foch est aussi sur zone pour augmenter les capacités de soutien.
La construction des infrastructutres du CEP et le rôle des bâtiments de la marine nationale.
Une base arrière de liaisons aériennes est installée à Hao ; elle héberge des avions Neptune, Vautour et des Mirage IV.
Sur le site de tir, un immense blockhaus de 50 000 tonnes est construit pour recevoir les divers instruments de mesure du tir. Dans les ilôts alentours, de nombreux postes avancés de contrôle radioactif sont construits, afin de vérifier la contamination suivant l'explosion. Les bateaux ont le même rôle avec la mobilité en plus.
Un navire laboratoire est spécialement chargé de l'étude biologique de la faune sous-marine, celle-ci représentant la source principale de nourriture des Polynésiens.
La flotte assure aussi le rôle de gardien de la zone de tir ; elle doit prévenir toute intrusion de bateaux ; les avions embarqués sur le Foch et les avions de la base de Hao sont chargés de la même mission. Au retour de ces missions, la radioactivité est sommairement vérifiée sur les avions.
Le jour précédant le tir nucléaire, la flotte fait un dernier ravitaillement avant de rallier son point de contôle, à 75 km du point de tir.
Préparation du tir, explosion et études après le tir.
La nuit précédant le tir, l'escadre se positionne en cercle autour de la zone de tir ; les équipages revêtent les équipements spéciaux de protection. Quelques hommes montent sur le pont d'envol du Foch, pendant que les autres sont dans les carrés, pour assister au tir qui se déroulera à 75 km de là.
L'engin explose, libérant un nuage atomique qui se délite avec le vent. Deux avions Etendard décollent du Foch en direction du champignon pour le filmer. Les Vautour de Hao se rendent aussi sur place et tirent au sein du champignon des missiles chargés d'emmagasiner un maximum d'informations sur sa composition ; les missiles tombent ensuite à l'eau, où des hélicoptères Sikorsky S55 les récupèrent. Ils sont déposés sur la piste d'atterrissage de Hao, où des techniciens vérifient leur parfaite étanchéité, avant leur envoi dans différents laboratoires.
Note : le générique indique que ce film a été réalisé par la Société Nouvelle Pathé Cinéma, avec le concours de l'Etablissement cinématographique des armées.
Co-production Marine avec la Société Nouvelle Pathé Cinéma. Droits commerciaux cédés pour le monde entier et pour une durée illimitée le 9 février 1966 [plutôt 1967] (voir Catalogue des films d'information TTA-123, Service d'information, d'études et de cinématographie des armées, page 209).
Une note du 30 mars 1967 du film SCA 22 par le Capitaine de Vaisseau RIBOULOT (Chef de l'Antenne Marine du SIECA) confirme une la commande d'un inter-négatif de "Marine Atome et Tahiti" pour tirage de copies 16 mm.
Description des séquences :
La Marine nationale à Tahiti pour la campagne de tir en atmosphère.
La Polynésie française a été choisie pour établir le Centre d'expérimentation du Pacifique, le nouveau pôle d'expérimentation nucléaire français chargé de développer des études pour la construction des vecteurs nucléaires militaires. De grandes infrastructures ont été construites : un aéroport gagné sur le lagon, un port de grande capacité. Une grande escadre de la marine nationale est sur place pour le soutien du CEP. Le porte-avion Foch est aussi sur zone pour augmenter les capacités de soutien.
La construction des infrastructutres du CEP et le rôle des bâtiments de la marine nationale.
Une base arrière de liaisons aériennes est installée à Hao ; elle héberge des avions Neptune, Vautour et des Mirage IV.
Sur le site de tir, un immense blockhaus de 50 000 tonnes est construit pour recevoir les divers instruments de mesure du tir. Dans les ilôts alentours, de nombreux postes avancés de contrôle radioactif sont construits, afin de vérifier la contamination suivant l'explosion. Les bateaux ont le même rôle avec la mobilité en plus.
Un navire laboratoire est spécialement chargé de l'étude biologique de la faune sous-marine, celle-ci représentant la source principale de nourriture des Polynésiens.
La flotte assure aussi le rôle de gardien de la zone de tir ; elle doit prévenir toute intrusion de bateaux ; les avions embarqués sur le Foch et les avions de la base de Hao sont chargés de la même mission. Au retour de ces missions, la radioactivité est sommairement vérifiée sur les avions.
Le jour précédant le tir nucléaire, la flotte fait un dernier ravitaillement avant de rallier son point de contôle, à 75 km du point de tir.
Préparation du tir, explosion et études après le tir.
La nuit précédant le tir, l'escadre se positionne en cercle autour de la zone de tir ; les équipages revêtent les équipements spéciaux de protection. Quelques hommes montent sur le pont d'envol du Foch, pendant que les autres sont dans les carrés, pour assister au tir qui se déroulera à 75 km de là.
L'engin explose, libérant un nuage atomique qui se délite avec le vent. Deux avions Etendard décollent du Foch en direction du champignon pour le filmer. Les Vautour de Hao se rendent aussi sur place et tirent au sein du champignon des missiles chargés d'emmagasiner un maximum d'informations sur sa composition ; les missiles tombent ensuite à l'eau, où des hélicoptères Sikorsky S55 les récupèrent. Ils sont déposés sur la piste d'atterrissage de Hao, où des techniciens vérifient leur parfaite étanchéité, avant leur envoi dans différents laboratoires.
Note : le générique indique que ce film a été réalisé par la Société Nouvelle Pathé Cinéma, avec le concours de l'Etablissement cinématographique des armées.
Co-production Marine avec la Société Nouvelle Pathé Cinéma. Droits commerciaux cédés pour le monde entier et pour une durée illimitée le 9 février 1966 [plutôt 1967] (voir Catalogue des films d'information TTA-123, Service d'information, d'études et de cinématographie des armées, page 209).
Une note du 30 mars 1967 du film SCA 22 par le Capitaine de Vaisseau RIBOULOT (Chef de l'Antenne Marine du SIECA) confirme une la commande d'un inter-négatif de "Marine Atome et Tahiti" pour tirage de copies 16 mm.
Catégories
Mots clés
Aéronautique navale
Appontage
Atoll
Avion de combat France post 45
Avion de patrouille France
Bréguet-Alizé
Catapultage
CEP
De Grasse" (croiseur)
Décontamination
Equipement NBC
Escorteur France
Etendard-IV
Expérimentation nucléaire
Explosion nucléaire
Foch
Forbin" (escorteur d'escadre)
Jauréguiberry" (escorteur d'escadre)
La Bourdonnais
Marine nationale
Propriétés
Réalisateur | Jean Raynaud - |
---|---|
Genre | Film institutionnel |
Lieu(x) | Fangataufa - Hao - Moruroa (Mururoa) - Pacifique - Papeete - Polynésie française - |
Informations
Référence | SCA 415 |
---|---|
Durée | 00:19:23 |
Date de réalisation | 04/02/1967 |
Date de début | 04/02/1967 |
Date de fin | 04/02/1967 |
Format d'origine | 35 mm |
Couleur | Couleur |
Typologie | Produit monté |