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Verdun. Le monument de la Défense de 1870. [légende d'origine]

Photographe(s) : Ernest Eugène Baguet



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Un monument aux morts composé d'une croix posée sur un socle de boulets de canon et d'obus. Derrière celle-ci, se trouve une plaque avec une inscription latine difficilement lisible commençant par "Spes glorium..." et sans doute avec le terme "immortel" en latin.

Note : le registre de légende indique qu'il s'agit du monument de la Défense de 1870. Or, celui-ci est composé d'une grande sculpture représentant un soldat en tirant un autre, blessé, lors d'un combat. Ce n'est qu'en 1940 et la seconde occupation du territoire que l'armée allemande fond la statue pour réutiliser son bronze, entraînant la disparition du monument édifié en 1909. Une photographie de ce monument datant de 1919 et conservé à la Bibliothèque national de France (disponible sur Gallica, à la côte "Rol, 55254") montre qu'il n'a subi aucune dégradation durant la Grande Guerre. Il s'agit donc d'un second monument, mais aucune trace n'a été retrouvée.

Informations techniques

Procédé original Négatif
Format d'origine 9x12
Support d'origine Plaque de verre
Couleur Noir et blanc
Orientation paysage

Propriétés

Référence SPA 31 Y 1016
Date de début 21/04/1917
Date de fin 21/04/1917
Photographe(s) Ernest Eugène Baguet -
Lieu(x) Champagne-Ardenne - Meuse - Verdun -
Origine SPA/SPCA
Mention obligatoire © Ernest Baguet/ECPAD/Défense

La photographie est issue du reportage suivant :

Verdun, poste de secours, la cathédrale et la ville, la réserve de la citadelle.

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Description du reportage

Secteurs relativement calmes en avril 1917, Verdun et ses alentours ne sont plus qu'un champ de ruines. Parcourant les rues de la ville, l'opérateur saisit les ruines de différents bâtiments historiques, tels qu'un lavoir, un café, la cathédrale, le théâtre, l'évêché, le collège, le pensionnat Saint-Joseph, le moulin Coutant et la rue Saint-Louis.

Centralisant la défense de Verdun, la citadelle abrite différents services. Etudiant et distribuant le courrier, le 2e bureau de poste contient également des postes dactylographiques. Plusieurs postes de secours recueillent les blessés. Renfermant également des réserves de munitions (gaz asphyxiant), la citadelle et ses alentours sont transformés en dépôt de matériel militaire. Dans la caserne Anthouard, des batteries de DCA sont installées à proximité des ouvrages. Non loin de là, une section sanitaire américaine profite d'un moment de repos.

Photos du reportage(69)