reportage

Bataillon de Choc.

Photographe(s) : Inconnu


La première unité de choc crée le 25 mai 1943 à Staouéli (Algérie) est un bataillon d'assaut. Cette création est l'œuvre du chef d'escadron Gambiez qui réussit à persuader l'état-major français de la nécessité de créer une unité spéciale capable de supporter l'effort de la résistance implantée dans des futures zones de débarquement.
Placé directement sous les ordres du général Giraud, commandant en chef, le bataillon reçoit une formation spéciale. Les hommes qui le composent, sont aussi bien des évadés de France que des volontaires de toutes les armes.
L'unité est armée et équipée avec les stocks britanniques destinés à la résistance et les surplus détournés de l'aide américaine.
La formation des hommes est particulièrement soutenue. Les cadres passent en stage au " Club des pins " qui dépend du SOE britannique (Special Operations Executive). Les autres volontaires sont initiés à toutes les formes de close-combat, du parcours d'assaut à tirs réels, de l'emploi des explosifs, de la navigation et du parachutage.
Une formation morale très poussée vient compléter la formation technique, l'instruction " choc " est assurée par les commandos britanniques et le parachutage par les Américains.
Après trois mois d'instruction, le général Giraud juge opérationnel le bataillon d'assaut.
Le 11 septembre 1943, trois bataillons de choc (109 hommes) embarquent dans le sous-marin " Casabianca " et débarquent à Ajaccio, après une journée de navigation.

Le reportage revient sur la formation parachutiste des éléments du bataillon d'assaut dispensée en Afrique du Nord : entraînement à la descente en parachute avec un bataillon de choc, qui apprend à se diriger, atterrir et ranger son matériel.

Le reportage présente l'entraînement physique des chasseurs, puis la préparation au saut en parachute, et à l'atterrissage. Ensuite les chasseurs mettent en place la destruction d'un chemin de fer.
Les photographies 3797, 3819, 3822, 3824 et 3828 manquent.

Photos du reportage(32)