Pilote et co-pilote sur les échelles d'accès à leur avion Vautour au parking probablement de l'aéroport de la base avancée du CEP sur l'atoll d'Hao.

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Pilote et co-pilote sur les échelles d'accès à leur avion Vautour au parking probablement de l'aéroport de la base avancée du CEP sur l'atoll d'Hao.

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Le 30e essai nucléaire du Centre d'expérimentations du Pacifique (CEP) est le premier test par la France d'une arme à fusion nucléaire dite bombe H. Il est effectué le 24 août 1968 au-dessus de l'atoll de Fangataufa, en Polynésie française, par le tir sous ballon Canopus de 2,6 mégatonnes.
Un missile Matra 638 (G Bertin) de prélèvement par tir dans le nuage de l'essai Canopus est en place sous l'aile de l'avion.

Catégories

Armée de l’air

Polynésie française (1964-1989)

Essais nucléaires dans le Pacifique

ECA [établissement cinématographique des armées] (1961-1969)

Bombardier armée de l'air français depuis 1945

Détection nucléaire, radiologique, biologique et chimique

Missile moyenne portée français

Mots clés

Aéroport Armée de l'Air Avion bombardier France post 45 CEA CEP Echelle Matra (missile) Mécanicien Munition France post 45 Pilote Portrait de groupe Prélèvement Vautour SO-2450 Canopus (tir) Service mixte de sécurité radiologique

Informations techniques

Procédé original	Négatif
Format d'origine	6x6
Support d'origine	Acétate
Couleur	Couleur
Orientation	paysage

Propriétés

Référence	F 68-318 RC37
Date de début	24/08/1968
Date de fin	24/08/1968
Photographe(s)	Michel Leblanc -
Lieu(x)	Fangataufa - Pacifique - Polynésie française -
Origine	ECA
Mention obligatoire	© Michel Leblanc/ECPAD/Défense

La photographie est issue du reportage suivant :

Explosion de la première bombe thermonucléaire française (tir Canopus) à Fangataufa en Polynésie française.

Voir la notice du reportage

Description du reportage

Au Centre d'Expérimentations du Pacifique (CEP) implanté depuis 1966 en Polynésie française l'explosion de la première bombe thermonucléaire française (tir Canopus) est déclenchée le 24 août 1968 sur le lagon de Fangataufa.
Un ballon captif gonflé à l’hélium porte une nacelle contenant la bombe H. Lors de la campagne d’essais nucléaires, la bombe s’apprête à être explosée à 520m d’altitude au-dessus du lagon de l’atoll de Fangataufa.
Dans ce reportage, plusieurs vues aériennes du champignon atomique se succèdent. Après le tir, des avions Vautour viennent tirer des missiles de prélèvements dans le nuage nucléaire créé par l’explosion. Ces missiles enregistrent les prélèvements des particules émises par l’explosion. Les données des particules récupérées par ces fusées seront ensuite analysées dans les laboratoires du Commissariat à l’énergie atomique (CEA). Puis, une vue du Poste d’Enregistrement Avancée (PEA), dit Dindon, du CEP à Moruroa, est proposée. Construit comme un bunker, le PEA abrite des engins de mesure, des radars et des appareils de transmission de données.

Note : voir le court métrage documentaire sur la préparation et le tir Canopus : "L'Heure H en Polynésie française" réalisé en 1968 par Michel Leblanc et référencé SCA 466. Le reportage SCA 472 du Magazine des Armées 68/6 fait également référence à cet évènement).