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Méru, embarquement d'un mortier et d'un canon allemands. [légende d'origine]

Photographe(s) : Jacques Ridel



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A Méru, un mortier minenwerfer de 170 mm est embarqué sur voie ferrée avec un canon de 77 mm feldkanone C96/nA. Ces pièces d'artillerie ont été prises à l'ennemi à Méry-la-Bataille, dans le courant du mois de juin pendant la bataille du Matz.

Informations techniques

Procédé original Négatif
Format d'origine 9x12
Support d'origine Plaque de verre
Couleur Noir et blanc
Orientation largeur

Propriétés

Référence SPA 52 W 2260
Date de début 01/07/1918
Date de fin 01/07/1918
Photographe(s) Jacques Ridel -
Lieu(x) Méru - Oise - Picardie -
Origine SPA/SPCA
Mention obligatoire © Jacques Ridel/ECPAD/Défense

La photographie est issue du reportage suivant :

L'engagement des chars français à la fin de la bataille du Matz ; prises de guerre et villages détruits.

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Description du reportage

Du 27 mai au 1er juin 1918, les Allemands, attaquant le front du Chemin des Dames atteignent la Marne, creusant une poche dans les lignes françaises. Mais le saillant de Compiègne rendant le flanc ouest de cette poche vulnérable, les Allemands doivent s'aligner sur le front Montdidier, Compiègne, Villers-Cotterêts.
Le 9 juin, à minuit, le bombardement allemand commence sur un front d'une quarantaine de kilomètres et sur une profondeur de 10 km entre Montdidier et les rives de l'Oise. A 4 h 30, 13 divisions s'élancent entre Assainvilliers, au sud de Montdidier, et les rives de l'Oise. Du 10 au 12 juin, 5 nouvelles divisions sont engagées, mais l'attaque allemande est stoppée le 12 juin par une contre-attaque française appuyée par des groupements de chars.
Au moment de l'offensive allemande, les français disposent de trois groupements de chars (les X, XI et XII groupements) en réserve de la 3e armée du général Humbert. Ces groupements vont participer à la contre-attaque française qui se déroule de Courcelles au hameau de Saint-Maur (sur la N 17 au sud-ouest de Ressons-sur-Matz) afin de prendre de flanc l'avance allemande. La majorité des chars engagés sont des Saint-Chamond entre lesquels s'intercalent des Schneider. Les pertes de chars sont lourdes, elles s'élevent à environ 45 %.
Le reportage nous présente :
- des chars Saint-Chamond en progression dans un bois près de Cernoy ;
- le lieutenant Fievez du groupe d'artillerie spéciale numéro 37 (AS 37) qui pose devant son char touché par un obus allemand lors de la bataille de Belloy ;
- une photographie de groupe de membres d'équipage du groupe d'artillerie spéciale numéro 37 (AS 37) ;
- des chars Schneider qui se déplacent sur une route près de Léglantiers ;
- le village de Méry-la-Bataille détruit par les combats ;
- des matériels d'artillerie allemands abandonnés ou capturés : un 7,7 cm Feldkanone C96 n/A, un 105 mm, un 150 mm à la Neuville-en-Huez et un minenwerfer de 170 ;
- le village et l'église de Belloy détruits par les combats ;
- au poste de commandement du 154e régiment d'infanterie, à la ferme du bout du bois (1,5 km S de Belloy), une photographie de groupe d'officiers dont le bataillon participa le 12 juin aux combats de la ferme de Bauchemont (1,3 km S-SO de Belloy) ;
- un char Saint-Chamond détruit près de Belloy après l'attaque du 12 juin ;
- des pièces d'artillerise à Méru et leur tracteur Carterpillar : un 155 mm GPF et un 220 mm court modèle 1916.

Notes :
Voir film 14.18 A 660.
Trophées et artillerie à Méru : voir film 14.18 B 722.

Photos du reportage(51)