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Arsenal de Toulon. La direction de l'artillerie navale.
[légende d'origine]

Photographe(s) : Amédée Alphonse Eywinger


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L'entrée décorée de canons et de mortiers anciens.

Informations techniques

Procédé original Négatif
Format d'origine 9x12
Support d'origine Plaque de verre
Couleur Noir et blanc
Orientation largeur

Propriétés

Référence SPA 33 E 1747
Date de début 25/10/1916
Date de fin 25/10/1916
Photographe(s) Amédée Alphonse Eywinger -
Lieu(x) Toulon - Var -
Origine SPA/SPCA
Mention obligatoire © Amédée Eywinger/ECPAD/Défense
Domaine public Oui

La photographie est issue du reportage suivant :

L'activité militaire du port de Toulon (2).

Voir la notice du reportage

Description du reportage

Ce reportage présente l'activité militaire du port de Toulon.

La première partie est consacrée aux mouvements des navires et sous-marins de l’escadre de la Méditerranée qui entrent et sortent du port : navires-hôpitaux, croiseurs, croiseurs auxiliaires embarquant des troupes russes et du matériel à destination de Salonique, sous-marins rentrant dans leur station, torpilleurs et contre-torpilleurs arrivant au bassin. De nombreux navires entrent en cale sèche pour des réparations ou de la peinture, après avoir été délestés de leurs munitions.

Une large part est faite à l’artillerie de marine embarquée, tant sur les bâtiments militaires que sur les paquebots des compagnies maritimes réquisitionnés pour le transport de troupes ou de matériel. Des pièces de 164,7 mm, 305 mm et 340 mm sont photographiées. Certaines scènes montrent la vie quotidienne des marins à bord ou dans les bassins de radoub pendant les réparations.

La seconde partie du reportage porte sur l'arsenal et la pyrotechnie. Dans l’arsenal, le personnel ouvrier travaille à la modification de pièces de moyen calibre et de leurs mécanismes de visée pour les adapter au tir de DCA ou au tir contre les sous-marins. Certaines pièces de gros calibres sont débarquées et entreposées, probablement pour servir ultérieurement à terre, sur voie ferrée (ALVF). Des ébauches d’obus arrivent d’aciéries en province pour être usinées et transformées. A la pyrotechnie, un grand nombre de clichés décrit les étapes de la fabrication des fusées détonateurs percutantes de type 24/31, depuis l’arrivée des barres de laiton constituant la matière première jusqu’à la pièce terminée, dont un exemplaire est visible sur le bureau du directeur de l’artillerie navale, l’ingénieur général de l’armement Lancret. De nombreuses ouvrières effectuent des travaux de précision sur les petites pièces constituant ces fusées. L’explosif de ces détonateurs, du fulminate de mercure, est également fabriqué sur place dans des ateliers en plein air, ainsi que les caisses d’emballage dans une menuiserie dédiée.

Note : voir les autres reportages sur Toulon, SPA 32 E, 37E et 39E.

Photos du reportage(191)