1862. Armand. Boyau Burlureau. [légende d'origine]

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1862. Armand. Boyau Burlureau. [légende d'origine]

Photographe(s) : Loys Roux

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Légende manuscrite à l'encre violette au dos de la photographie : "N[umér]o 1862. H[artmanns]W[iller]K[opf]. 2 mars 1919. Pentes de l'armand. Le boyau de Burlureau. Ce terrible boyau tant bombardé, obstrué, nous a coûté beaucoup de peine dans le transport des blessés. C'est un boyau qui avait été fait par les allemands dans leur occupation de la pente. Il avait été mal entretenu. Dans le secteur il n'y avait pas de bons abris, sauf un en ciment dans le haut de l'Hartmann (encore c'était peut être un travail allemand) on avait ébauché un boyau près de l'endroit où Hartmann et Molkenrain se soudent. De Rénié à Canavy pas de boyau. Ces messieurs les chasseurs s'estimaient trop valeureux pour manier pioche et pelle".

Catégories

Entre-deux-guerres (1919-1939)

France

Guerres et opérations extérieures

Fortification de campagne française 1re guerre mondiale

Mots clés

Champ de bataille Fortification de campagne Neige Terrain dévasté Tranchée

Informations techniques

Procédé original	Tirage
Format d'origine	13x18
Support d'origine	Papier
Couleur	Noir et blanc
Orientation	portrait

Propriétés

Référence	D0424-018-001-0009
Date de début	02/03/1919
Date de fin	02/03/1919
Photographe(s)	Louis dit Loys Roux -
Lieu(x)	Hartmannswillerkopf - Haut-Rhin - Les Vosges - Vieil-Armand -
Origine	Roux, Louis dit Loys
Mention obligatoire	© ECPAD/Fonds Joseph et Loys Roux/Loys Roux

La photographie est issue du reportage suivant :

Archives photographiques des frères Joseph (1881-1915) et Louis dit Loys Roux (1882-1970). Enveloppe "Guerre 1914. 18ème Film. A. Armand 1919 et 1921".

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Description du reportage

Lors du passage du 23e régiment d'infanterie dans le secteur de Remiremont, Loys demande l'autorisation de se rendre sur les pentes du Hartmannswillerkopf, désormais Vieil Armand, afin de photographier le lieu où son frère et tant d'autres ont perdu la vie. De retour à la vie ecclésiastique en mars 1919 à Lyon, il s'y rend à nouveau en 1921 avec ses frères André, Jean, et leur beau-frère Léopold durant lequel ils visitent également La Fontenelle, la côte 627, Strasbourg ou encore Kehl. Loys est alors curé à Saint-Génis-Laval, où il se fait remettre la médaille militaire cette même année 1921.