VIDÉO
[Arrivée de travailleurs chinois en France ; construction de baraques. Sections de camouflage.]
Ce document présente deux sujets : l’arrivée et l’installation de travailleurs chinois dans la région de Marseille d’une part, et, d’autre part, l’activité d’ateliers de camouflage.
A Marseille, le 28 février 1918, des travailleurs chinois portant des havresacs et chaussés de sandales descendent difficilement de l'échelle de coupée d'un paquebot anglais dans un port français, par un temps pluvieux. Des sous-officiers français les font avancer à petits coups de canne et se moquent d'eux. Ils sont rassemblés en rangs près des hangars du port et prennent le départ vers leur lieu de destination.
Sous la surveillance d'un civil européen, les travailleurs chinois attendent sur le pont du bateau. Ils effectuent une corvée de nettoyage du pont du navire et font la vaisselle. Un cuisinier appelle à la soupe en faisant du bruit avec deux baguettes de bois. Filmés en pied puis en plan taille, deux hommes jouent de la musique traditionnelle avec une flute traversière et un instrument à archet rudimentaire (un erhu). Un autre danse. Avec leurs bassines de riz posées sur le bastingage, les Chinois mangent ; d’autres observent le quai. Des visages sont filmés à travers les hublots (TC 00:05:51). Des hommes se tiennent à l’arrière du paquebot, près d’un canon bâché sur plateforme. Les derniers Chinois descendent l'échelle de coupée avec des caisses sur leur dos.
Arrivés à leur camp de Miramas, ils construisent leurs baraques en bois : travaux de menuiserie, sciage, rabotage, clouage, travail au ciseau à bois pour fabriquer des éléments de toitures et de cloisons qu’ils assemblent ensuite sous la direction des contremaîtres. Portrait de quatre interprètes. Un homme mène un cheval par la bride.
A Marseille, des prisonniers allemands font du terrassement sur un talus (TC 00:08:31) ; à Miramas, dans un atelier de menuiserie, ils rabotent des planches.
Ateliers de camouflage (pellicule teintée en jaune, TC 00:09:06).
Près de hangars (probablement sur un terrain d‘aviation) des hommes préparent de grands paneaux de camouflage étendus sur le sol. Un sous-officier en trace les contours ; dans un atelier, des hommes préparent les mélanges de peinture, qui sont ensuite étalés à la brosse ou au balai ; même opération à l’intérieur d’un hangar ; A l’entrée d’un hangar, un homme manipule des ballots de fibres. Une jeune ouvrière en blouse pose en souriant devant l’objectif. Devant les hangars, ouvrières et soldats confectionnent des bottes de raphia bien calibrées destinées aux filets de camouflage. Le raphia teinté est mis à sécher. A l’intérieur, les ouvrières accrochent les brins sur les filets tendus sur un cadre ; une fois terminés, les filets sont roulés et emportés à l’extérieur où ils sont redéployés et étendus au sol.
Dans un atelier de camouflage, à l'école des Beaux-Arts d'Amiens, le 14 février 1917, des hommes fabriquent un faux arbre endommagé où est dissimulé un périscope ; le dispositif est transporté sous la verrière d’un bâtiment public où il est érigé et terminé avec des branchages factices (1). Dans un atelier, des hommes fabriquent de faux monticules de terre. Une maquette montre la manière de remplacer l’arbre véritable par le faux arbre. Deux ouvrières soulèvent un faux canon de 120 mm long de Bange de son affût et deux hommes le posent par terre.
Notes :
Travailleurs chinois : compte rends de tournage de Marcel Martel n° 1200, le 28 février 1918. Voir une partie des images dans le film monté (références 14.18 A 1241 et 14.18 B 107).
Atelier de peinture de camouflage et fabrication de filets : aucun compte-rendu de tournage ne correspond.
Faux arbre : compte rendu de tournage n° 20 d’Amédée Morrin, le 14/02/1917. Images reprises dans le film monté 14.18 A 616.
A Marseille, le 28 février 1918, des travailleurs chinois portant des havresacs et chaussés de sandales descendent difficilement de l'échelle de coupée d'un paquebot anglais dans un port français, par un temps pluvieux. Des sous-officiers français les font avancer à petits coups de canne et se moquent d'eux. Ils sont rassemblés en rangs près des hangars du port et prennent le départ vers leur lieu de destination.
Sous la surveillance d'un civil européen, les travailleurs chinois attendent sur le pont du bateau. Ils effectuent une corvée de nettoyage du pont du navire et font la vaisselle. Un cuisinier appelle à la soupe en faisant du bruit avec deux baguettes de bois. Filmés en pied puis en plan taille, deux hommes jouent de la musique traditionnelle avec une flute traversière et un instrument à archet rudimentaire (un erhu). Un autre danse. Avec leurs bassines de riz posées sur le bastingage, les Chinois mangent ; d’autres observent le quai. Des visages sont filmés à travers les hublots (TC 00:05:51). Des hommes se tiennent à l’arrière du paquebot, près d’un canon bâché sur plateforme. Les derniers Chinois descendent l'échelle de coupée avec des caisses sur leur dos.
Arrivés à leur camp de Miramas, ils construisent leurs baraques en bois : travaux de menuiserie, sciage, rabotage, clouage, travail au ciseau à bois pour fabriquer des éléments de toitures et de cloisons qu’ils assemblent ensuite sous la direction des contremaîtres. Portrait de quatre interprètes. Un homme mène un cheval par la bride.
A Marseille, des prisonniers allemands font du terrassement sur un talus (TC 00:08:31) ; à Miramas, dans un atelier de menuiserie, ils rabotent des planches.
Ateliers de camouflage (pellicule teintée en jaune, TC 00:09:06).
Près de hangars (probablement sur un terrain d‘aviation) des hommes préparent de grands paneaux de camouflage étendus sur le sol. Un sous-officier en trace les contours ; dans un atelier, des hommes préparent les mélanges de peinture, qui sont ensuite étalés à la brosse ou au balai ; même opération à l’intérieur d’un hangar ; A l’entrée d’un hangar, un homme manipule des ballots de fibres. Une jeune ouvrière en blouse pose en souriant devant l’objectif. Devant les hangars, ouvrières et soldats confectionnent des bottes de raphia bien calibrées destinées aux filets de camouflage. Le raphia teinté est mis à sécher. A l’intérieur, les ouvrières accrochent les brins sur les filets tendus sur un cadre ; une fois terminés, les filets sont roulés et emportés à l’extérieur où ils sont redéployés et étendus au sol.
Dans un atelier de camouflage, à l'école des Beaux-Arts d'Amiens, le 14 février 1917, des hommes fabriquent un faux arbre endommagé où est dissimulé un périscope ; le dispositif est transporté sous la verrière d’un bâtiment public où il est érigé et terminé avec des branchages factices (1). Dans un atelier, des hommes fabriquent de faux monticules de terre. Une maquette montre la manière de remplacer l’arbre véritable par le faux arbre. Deux ouvrières soulèvent un faux canon de 120 mm long de Bange de son affût et deux hommes le posent par terre.
Notes :
Travailleurs chinois : compte rends de tournage de Marcel Martel n° 1200, le 28 février 1918. Voir une partie des images dans le film monté (références 14.18 A 1241 et 14.18 B 107).
Atelier de peinture de camouflage et fabrication de filets : aucun compte-rendu de tournage ne correspond.
Faux arbre : compte rendu de tournage n° 20 d’Amédée Morrin, le 14/02/1917. Images reprises dans le film monté 14.18 A 616.
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Catégories
Propriétés
Lieu(x) | Amiens - Bouches-du-Rhône - Marseille - Somme - |
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Informations
Référence | 14.18 A 614 |
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Durée | 00:14:23 |
Date de début | 14/02/1917 |
Date de fin | 28/02/1918 |
Format d'origine | 35 mm |
Couleur | Noir et blanc |
Typologie | Rushes |
Origine | SCA/SPCA Section cinématographique de l'armée |